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Une bouleversante nuit d'amour



Description ajoutée par Mercer 2014-07-19T06:49:19+02:00

Résumé

Quand elle apprend qu’Alessandro Castiglione, l’homme d’affaires toscan réputé tant pour son caractère impitoyable que pour ses nombreuses conquêtes, va séjourner dans la villa du sud de la France où elle occupe le poste de gouvernante pour l’été, Michelle sait qu’elle peut dire adieu au calme qu’elle était venue y chercher. Alessandro va sûrement se montrer irascible et terriblement exigeant. Mais, tandis que les jours passent, elle découvre un homme attentif, drôle, charmeur. Et, bientôt, elle s’abandonne à l’amour entre ses bras, pour une nuit magique qu’elle sait sans lendemain. Une nuit qui va pourtant avoir des conséquences inattendues…

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-09-26T00:12:29+02:00

** Extrait offert par Christina Hollis **

1.

Depuis son poste d’observation, dans le jardin, Michelle vit la proue de l’Arcadia contourner la péninsule. Elle tressaillit, le cœur battant. Ce n’était plus qu’une question de minutes maintenant. Malgré sa nervosité, elle s’attarda pour admirer la silhouette du grand vaisseau blanc qui se détachait sur le bleu de la Méditerranée.

Comme elle allait regretter ce travail ! Si du moins on pouvait qualifier de « travail » son poste de gouvernante à la Villa Jolie Fleur : elle se sentait si bien dans le sud de la France ! Malheureusement, son contrat arrivait à son terme, une perspective qui gâchait sa bonne humeur naturelle chaque fois qu’elle y pensait.

Mais l’heure n’était pas aux lamentations. Le régisseur de la propriété l’avait appelée la veille, depuis l’Arcadia, pour l’informer avec une évidente irritation qu’un invité surprise allait débarquer. Apparemment, l’intéressé ne se faisait pas à la vie à bord. Michelle s’en était amusée et avait songé que, malgré leur fortune, les amis de son employeur étaient aussi sensibles à la gîte et à la houle que le commun des mortels.

Cependant, elle avait vite compris, au fil de sa conversation téléphonique avec le régisseur, que le mal de mer n’avait rien à voir dans l’affaire : Alessandro Castiglione ne supportait simplement pas d’être confiné sur le navire. Quelques recherches avaient appris à Michelle que le célèbre marchand d’art avait repris quelques années auparavant l’entreprise familiale, la Maison Castiglione. Il s’était aussitôt illustré en renvoyant une bonne moitié de ses employés et, fait plus surprenant, la plupart des employés en question étaient ses oncles, tantes ou cousins.

C’était donc avec une agitation mâtinée d’une pointe d’angoisse qu’elle se préparait à son arrivée. Quel genre d’homme était capable de renvoyer des membres de sa famille ? Même sa mère n’aurait jamais fait une chose pareille. Et, pour avoir géré avec elle à Londres une petite entreprise de services, Michelle savait par expérience qu’elle n’était pas tendre.

Elle laissa la brise marine emporter ses idées noires et se força à se concentrer sur la tâche qui l’attendait. Malgré ses défauts, Alessandro Castiglione ne pouvait pas être pire que son esclavagiste de mère. De plus, Michelle veillait quotidiennement à la propreté de la Villa Jolie Fleur. Cette visite ne la prenait donc pas au dépourvu.

Et puis, que pouvait-il lui arriver ? Déplaire à Alessandro Castiglione et se faire renvoyer ? Il ne lui restait plus que quelques semaines de travail, de toute façon. Elle n’aurait qu’à se tenir à distance de son ombrageux visiteur et tout irait bien. Il ne la remarquerait même pas.

Alors qu’elle observait le navire depuis la falaise surplombant la baie, elle vit un point noir se détacher du pont. Un hélicoptère. La main en visière, Michelle regarda l’appareil approcher, fascinée par sa grâce. Ce ne fut que lorsqu’il passa au-dessus de sa tête qu’elle se rappela soudain ses devoirs. En hâte, elle entreprit de contourner la maison pour aller se poster à l’entrée. Elle mit le trajet à profit pour vérifier que tout était en ordre : les vitres étaient propres, les volets blancs immaculés, rien ne traînait. En plus d’elle, seuls un gardien et un jardinier travaillaient à plein temps à la villa ; aucun des deux n’était en vue.

Non sans nervosité, Michelle procéda à un dernier contrôle. Ongles ? Impeccables. Uniforme ? Repassé. Il n’y avait plus qu’à patienter. Elle se détendit quelque peu et en profita pour répéter mentalement son accueil.

Elle sourirait, inclinerait légèrement la tête. Puis elle serrerait la main de son invité, d’une poigne ferme mais pas trop. Elle lui recommanderait de l’appeler s’il avait besoin de quoi que ce soit, et elle disparaîtrait.

Oui, c’était parfait. En théorie. La seule difficulté, ce serait d’exécuter ce plan. En apparence, il était d’une simplicité désarmante. Mais Michelle était une solitaire, mal à l’aise en présence de gens qu’elle ne connaissait pas. Aussi, la perspective de rencontrer un homme qui n’avait jamais été photographié deux fois au volant de la même voiture ou avec la même femme à son bras n’était pas faite pour la rassurer.

Le grondement de l’hélicoptère se rapprocha jusqu’à se réverbérer dans tout son corps. Machinalement, elle essuya ses paumes moites sur ses hanches, avant de se ressaisir. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était une tache sur son uniforme.

Michelle s’arrêta enfin devant l’entrée de la villa. Un peu plus tôt, elle avait ouvert portes et fenêtres pour laisser entrer la brise, qu’elle préférait de loin à l’air stérile de la climatisation. Une fois à sa place, elle se retourna pour regarder l’hélicoptère atterrir. Le bruit était devenu assourdissant : elle se recula dans l’encoignure du perron pour se mettre à l’abri.

A sa grande surprise pourtant, l’hélicoptère n’atterrit pas. Il resta en suspension à quelques mètres au-dessus de l’hélisurface, matérialisée par un immense H majuscule peint en blanc sur le béton, et continua de flotter sur place tel un bourdon indécis. Elle fronça les sourcils, intriguée. En temps normal, Gaston, le pilote, se posait à la va-vite n’importe où, parfois au beau milieu de la pelouse, pressé de reprendre une partie de poker laissée en suspens sur l’Arcadia. Plusieurs parterres de fleurs saccagés et des zones à l’herbe pelée attestaient de ces atterrissages sauvages.

Elle en déduisit que quelque chose n’allait pas. Ou alors il s’agissait exceptionnellement d’un autre pilote, bien plus méticuleux et soucieux de la qualité de son approche. Mais, lorsque l’appareil s’éleva pour faire le tour de la maison et se présenter de nouveau au-dessus de l’hélisurface, Michelle aperçut le visage de Gaston. A en juger par sa mine furieuse, un perfectionniste devait lui apprendre l’art de l’atterrissage parfait…

L’appareil se posa enfin, ses patins parfaitement alignés avec les branches du H blanc. Michelle tentait de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux lorsque le rotor de l’appareil créa un appel d’air qui fit claquer la porte de la maison juste derrière elle. Elle sursauta — ou plutôt elle aurait sursauté si la porte n’avait pas coincé son uniforme.

Soudain incapable de bouger, elle tâtonna dans son dos à la recherche de la poignée. Lorsqu’elle l’agrippa, ses pires craintes se confirmèrent : la porte était bel et bien verrouillée.

Elle était prisonnière…

Son pouls s’emballa aussitôt. Seigneur ! Que faire ? Agiter la main pour attirer l’attention de l’homme qui venait de descendre de l’hélicoptère ? Un maniaque de l’atterrissage de précision, capable de priver de travail des membres de sa famille, n’allait certainement pas considérer sa mésaventure d’un œil bienveillant !

Désespérément, elle tira sur sa robe. En vain. La seule alternative était de l’enlever pour se libérer, mais accueillir Alessandro Castiglione à demi nue était impensable ; elle préférait encore passer pour une maladroite et une incompétente.

Son visiteur se tenait toujours près de l’hélicoptère, dos tourné, pendant que Gaston déchargeait ses bagages. D’interminables secondes s’écoulèrent, puis Alessandro Castiglione pivota pour s’approcher à grandes enjambées.

Il n’était pas aussi vieux qu’elle se l’était l’imaginé, mais de songer qu’un homme si jeune faisait déjà la une des journaux ne contribua pas à apaiser Michelle. Son moral, déjà bas, sombra en flèche tandis qu’elle le regardait remonter le chemin qui serpentait entre les parterres de plantes aromatiques.

Si elle n’avait pas été au bord de la panique, elle aurait sans doute admiré en détail la sévérité classique de ses traits, l’éclat de son regard chocolat ou la façon dont ses cheveux bouclaient naturellement. Mais l’embarras la paralysait, la rendant insensible à ce genre de considérations. Une dernière fois, elle essaya de tirer sur sa robe, sans plus de résultat.

Plus son visiteur approchait, plus elle s’affolait. Son visage était brûlant et elle avait l’impression d’être un papillon se heurtant à une vitre, encore et encore, en une tentative dérisoire pour s’échapper. De plus, elle commençait à comprendre pourquoi le signor Castiglione n’avait pas apprécié son séjour sur l’Arcadia, un navire conçu pour le farniente : cet homme n’avait pas l’air de connaître le sens du mot « détente ». En dépit de la chaleur, il portait en effet un costume strict, visiblement coupé sur mesure. Ses seules concessions à l’atmosphère méditerranéenne étaient la couleur ivoire de son vêtement et le col ouvert de sa chemise.

Michelle déglutit, la gorge sèche. Le moment fatidique était arrivé…

— Bonjour, signor Castiglione, l’interpella-t-elle. Je suis Michelle Spicer. Je suis chargée de veiller à ce que votre séjour à la Villa Jolie Fleur se déroule comme vous le souhaitez.

— Je n’ai pas besoin qu’on veille sur moi, répondit l’intéressé dans un anglais impeccable. C’est bien pour ça que j’ai quitté ce fichu bateau.

Puis il s’arrêta en la voyant dos à la porte et fronça les sourcils. Le premier réflexe de Michelle fut de reculer, mais sa fâcheuse posture le lui interdisait. Rouge de confusion, incapable d’articuler le moindre mot, elle se soumit donc à l’examen curieux du bel Italien. Seigneur, c’était pire encore que ce qu’elle s’était représenté ! Elle se répéta qu’il s’agissait d’un emploi comme un autre, que son contrat arrivait de toute façon à échéance, qu’elle se moquait bien de ce que son interlocuteur pouvait penser d’elle. Hélas, elle se mentait : elle s’en souciait au contraire douloureusement. Une gouvernante de qualité était discrète et invisible. Bref, l’opposé d’elle en cet instant précis.

— Eh bien, fit-il enfin, on dirait que vous êtes coincée.

« Sans blague ! », songea Michelle avec humeur. Mais elle s’efforça de sourire pour répondre :

— Je… je suis la gouvernante de Jolie Fleur. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’importe quoi, n’hésitez pas à me le faire savoir.

— N’importe quoi ? répéta son visiteur avec un sourire presque cruel. Vous êtes sûre ? C’est une proposition audacieuse, surtout dans votre position.

Michelle bredouilla quelque chose d’incompréhensible, les joues en feu. Dieu merci, son compagnon ne sembla pas le remarquer.

— Moi aussi, j’étais coincé, grommela-t-il, la mine soudain sombre, sur ce maudit navire.

Après un moment d’hésitation, Michelle rassembla tout son courage pour expliquer d’une voix presque inaudible :

— La porte a claqué quand l’hélicoptère s’est posé. La clé est dans ma poche arrière mais je ne peux pas l’atteindre.

Elle fut surprise de voir Alessandro Castiglione acquiescer d’un air compréhensif.

— Vous devriez faire attention, Michelle. C’est une porte très lourde. Vous auriez pu y laisser vos doigts.

Elle le dévisagea, hypnotisée par son regard couleur café et les volutes qui dansaient dans ses pupilles. Soudain, tout ce qu’elle avait entendu sur son compte n’avait plus d’importance. Lorsqu’il souriait, son visage était transformé. De magnétique, il devenait bouleversant.

— La… la clé est dans ma poche, bafouilla-t-elle, avant de se rendre compte qu’elle se répétait.

— J’ai entendu. Laissez-moi vous aider.

L’embrasure de l’entrée projetait sur le visage de Michelle une ombre bienvenue qui masquait sa rougeur, mais sa température monta en flèche quand Castiglione avança vers elle. Plus il approchait, plus elle détaillait son visage et le trouvait séduisant. L’assurance et l’autorité naturelle qu’il dégageait auraient dû la mettre à l’aise ; elles produisirent l’effet opposé.

De près, elle pouvait examiner à loisir ses yeux. Dieu merci, il était trop concentré pour le remarquer.

— Tournez-vous, ordonna-t-il après avoir étudié la situation.

— Comment ? Je suis coincée.

— Attendez, je vais vous montrer.

Il était à présent tout contre elle. Lorsqu’il posa les mains sur ses épaules, elle tressaillit.

— Vous n’avez rien à craindre de moi, fit-il d’un air amusé.

— Je sais. Je… je suis désolée.

— Ne vous en faites pas, j’ai déjà dévoré mon quota de jeunes femmes innocentes pour la journée.

Avec un sourire narquois, il la fit pivoter non pas vers la gauche, comme elle s’y était attendue, mais vers le peu d’espace qu’il lui restait à droite, si bien qu’elle se retrouva face au battant. Elle ne voyait plus le bel Italien mais tous ses autres sens l’alertaient de sa présence juste dans son dos.

— Maintenant, je vais mettre la main dans votre poche.

Elle hocha la tête, puis réprima difficilement un nouveau frémissement quand les doigts de son compagnon glissèrent dans sa poche arrière, juste sur ses fesses. C’était presque une caresse, et Michelle ferma aussitôt son esprit aux messages de plaisir qui y affluaient.

— Que se passe-t-il ? fit une voix de velours tout près de son oreille.

Avec un soupir, elle appuya sa joue contre le battant. « C’est la première fois qu’un homme me touche de façon aussi intime », s’imagina-t-elle répondre.

— Rien du tout, dit-elle.

Les doigts d’Alessandro Castiglione se refermèrent enfin sur les clés. Avec un mélange de soulagement et de déception, Michelle sentit sa main se retirer.

— Maintenant, il va falloir que je me colle à vous pour ouvrir.

Elle hocha la tête de nouveau, incapable d’articuler le moindre mot. Il se pencha et appuya son corps contre elle pour chercher la serrure. Son souffle contre ses cheveux lui faisait tourner la tête. Enfin, un cliquetis signala la fin de son calvaire et elle soupira d’aise.

— Vous êtes libre ! annonça son visiteur en reculant d’un pas.

— Merci, signor Castiglione, dit-elle en lissant la jupe de son uniforme. Je vais vous conduire à votre chambre, après quoi je vous ferai faire un tour de la propriété.

Elle devait absolument se montrer à la hauteur de sa tâche après ce pitoyable début.

— C’est inutile, merci. Vous n’avez pas à vous en faire pour moi. Je suis tout à fait capable de me repérer.

— Bien sûr, approuva-t-elle poliment.

Elle recula et fit mine de s’éloigner.

— Où allez-vous ? demanda-t-il.

— Me changer. Mon uniforme est tout froissé. Je vis dans un studio séparé.

— Vous n’habitez pas dans la maison principale ? s’étonna Castiglione.

— Je ne suis qu’une intérimaire, signor. Je n’ai pas ma place dans la résidence.

— Terence Bartlett m’a dit que sa maison était vide, que tout son personnel était sur le yacht. C’est d’ailleurs pour ça que je lui ai demandé de me déposer à Jolie Fleur plutôt que de rentrer chez moi. Croyez-le ou non, j’ai encore plus d’employés que lui… Au moins, ici, je suis sûr de ne pas être dérangé.

Plus d’employés que Terence Bartlett ? Etait-ce avant ou après qu’il en avait renvoyé la moitié ? se demanda Michelle.

— Pour être tout à fait honnête, je suis très bien installée dans le studio, expliqua-t-elle. Il est confortable et j’aime avoir un espace à moi.

— Vous parlez de l’atelier d’artiste ? C’est là que vous logez ?

— Oui. Il est plein de matériel que personne n’a jamais utilisé.

— Terence l’a fait construire au cas où l’envie le prendrait de peindre. Chose qu’il n’a jamais faite à ma connaissance, par manque de temps et sans doute de talent. Je n’ai jamais vu cet endroit.

— C’est un bâtiment très agréable.

— Ça vous ennuie si j’y jette un œil ?

Comment refuser ? Elle était au service d’Alessandro Castiglione le temps du séjour de celui-ci à Jolie Fleur. L’idée d’accueillir un inconnu dans son sanctuaire aurait dû la hérisser ; or, pour une raison qu’elle ignorait, cette requête lui paraissait naturelle, facile à accepter.

Certes, elle ne voulait pas contrarier le prestigieux invité de son employeur, mais ce n’était pas la seule raison. Pendant les quelques minutes qui s’étaient écoulées depuis l’arrivée d’Alessandro Castiglione, Michelle avait compris quelque chose : il avait beau être habitué à la compagnie des grands de ce monde, il n’en était pas moins resté un homme parfaitement normal. Il était aussi laconique, ce qui lui convenait parfaitement : elle préférait travailler avec quelqu’un qui ne perdait pas de temps à bavarder et la laissait se concentrer sur ses tâches.

Elle se surprit à se demander comment il prévoyait d’employer son temps durant son séjour. Resterait-il à la villa ou s’aventurerait-il dans les environs ? Et, si c’était le cas, aurait-il de la compagnie ?

Michelle commençait à penser que surveiller discrètement son hôte s’avérerait bien plus amusant que de s’en cacher…

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Dates de sortie

Une bouleversante nuit d'amour

  • France : 2014-09-01 - Poche (Français)
  • USA : 2009-09-08 - Poche (English)

Activité récente

nouta l'ajoute dans sa biblio or
2016-12-03T00:55:59+01:00

Titres alternatifs

  • Taken: At the Boss's Command, Tome 3 : Une bouleversante nuit d'amour - Français
  • The Tuscan Tycoon's Pregnant Housekeeper - Anglais
  • The Tuscan Tycoon's Pregnant Housekeeper (Taken: At the Boss's Command #3) - Anglais
  • El Hombre De La Toscana - Espagnol

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