Univers du Polar et du Thriller
Le roman policier (familièrement appelé « polar » en France ou parfois « rompol » ) est un roman relevant du genre policier. Le drame y est fondé sur l'attention d'un fait ou, plus précisément, d'une intrigue, et sur une recherche méthodique faite de preuves, le plus souvent par une enquête policière ou encore une enquête de détective privé.
Le livre du moment
Sauvez-moi
- Français
- 14 Juin 2018
- Jacques Expert
- Meurtre, Enquête, Polar
Extraits du moment
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Mais je ne peux pas les oublier comme ça. Je dois les porter en moi partout où je vais, vers cette vie que j'ai récupérée, ces années qu'elles n'auront pas eues, tout cet amour, ces pertes, ces changements qu'elles ne connaîtront pas jamais. Chaque jour je leur répète : Au revoir.
Extrait de Dans la peau -
Il continuait à sangloter, à marmonner des excuses, mais cela était inutile. Elle ne pouvait pas respirer. ‘À l’aide !’ tenta-t-elle de crier. Mais cela ne fit que lui coûter plus d’air. Elle tapa sur son bras encore plus d’empressement. Il l’ignora. Elle essaya de prononcer le mot de sécurité, mais elle ne parvenait pas à parler du tout.
Elle étouffait. Elle ne pouvait plus inhaler.
Son geste continua à gagner en intensité, ses mains agrippaient les bords du tissu alors qu’il tirait de toutes ses forces.
Le visage de Silver s’empourpra sous l’effet du sang qui montait. Elle tenta de le pousser des bras, mais il était doté d’une force étonnante. Une nouvelle larme s’écrasa sur sa joue, mais cela était vain, inutile. Des points noirs commencèrent à apparaître dans son champ de vision. Elle sentait à présent le froid l’envahir. Elle était exposée et congelée, complètement impuissante. Elle ne pouvait rien faire. Elle était incapable de hurler, de bouger, d’accomplir quoi que ce soit.À l’aide ! pensa-t-elle désespérément. S’il vous plait ! Elle tenta de lui gifler l’avant-bras, mais son geste était faible, inutile, pathétique.
Il ne s’en préoccupait de toute façon pas. Le regard qu’elle avait cru doux la fixait à présent, plein de larmes, tandis qu’il chassait la vie de son corps parfaitement sculpté, alors qu’ils baignaient tous les deux dans la lumière rouge et l’odeur de cannelle.
Extrait de Un mystère Adèle Sharp, Tome 14 : Condamné à mépriser -
Tandis qu’il mangeait un délice de rougets en papillote, il lui vint une pinsée et il appela le propriétaire de la trattoria.
– Je vous écoute, commissaire.
– Dis-moi, par curiosité. Tu i pisci unni l’accatti ? Toi, les poissons, tu les achètes où ?
– Chez Filici Sorrentino.
– Chez Matteo Cosentino, tu ne t’es jamais approvisionné ?
– Oh que oui, pendant une certaine période. Mais ensuite, j’ai changé.
– Pourquoi ?
– Passque deux fois de suite, il m’a pris pour un con.
– Comment ça ?
– En me vendant du poisson décongelé comme du poisson frais.
– Ça veut dire qu’il n’avait pas assez pêché de poissons pour…
– D’après ce qu’on raconte, ça lui arrive souvent. Ses chalutiers reviennent à moitié vides et lui, pour ne pas perdre ses clients, s’achète du poisson congelé chez les collègues.
– Mais il a toujours fait comme ça ?
– Avant, il était réglo. Ça a commencé il y a trois ou quatre ans.
Extrait de Mort en pleine mer et autres enquêtes de Montalbano -
Chapitre premier
Parfois, dans l'existence, vous entrez en phase avec l'univers. L'espace d'un cours instant, vous vous sentez connecté avec l'immensité de la création dans son ensemble. C'est généralement dans cet instant de grâce, dans cette fraction d'absolue conscience, que vous avez la certitude que les emmerdements vont commencer.
Extrait de Julia Bastélica, Tome 1 : Le Cercle d'agréables compagnies -
"Pourquoi ne pas nous séparer maintenant, en emportant le mystère de nos visages ?" avait-elle dit. S'il lui avait, sur le moment, donné raison, il n'en avait pas moins lutté contre une partie de lui-même qui avait soif de la regarder... Il lui faudrait la revoir. Nul indice de sa présence ne l'avait réconforté pendant toute sa dernière journée à Paris. Peut-être aurait-il pu la trouver s'il s'était ennuis d'elle dans tous les hôtels... Hélas ! un avion le ramenait au Japon le soir même. Du reste, Fumiko Samejima était très probablement un nom d'emprunt.
Extrait de La promesse de l'ombre
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