Yankov

Lu en février dernier. Ce roman jeunesse (publié en 2014) a remporté le Prix des Incorruptibles (3e-Snde) en 2016. Un récit percutant et bouleversant, à hauteur d'enfant, écrit avec les tripes.

Yankov, 11 ans, fait partie des enfants rescapés du camp de Buchenwald. Détruit psychologiquement, il va apprendre à se réapproprier son corps, puis son identité, et à apprivoiser cette nouvelle liberté... Après le traumatisme, la lente reconstruction, un chemin de résilience compliqué à entreprendre lorsque l'enfance est partie en lambeaux.

J'ai beaucoup aimé la profondeur avec laquelle nous touche Yankov. En effet, Rachel H. a décidé d'utiliser un point de vue interne de Yankov ce qui aide le lecteur à mieux comprendre ce que ressent le personnage . J'ai tout de suite accroché à cet enfant qui ma pris aux trippes par son franc parler et sa maturité d'esprit si triste pour son âge: " Moi je crois qu'en nous la guerre n'est pas finie. Qu'elle ne finira pas. Qu'elle sera toujours là.

La guerre, elle est au fond de moi."<- ce passe en particulier me touche car il exprime tout ce que ressent Yankov et montre à quel point ce qu'il a vécu l'a changé et bouleversé.

J'ai beau chercher je ne trouve rien à redire de ce livre il n'y a rien que je n'ai pas aimé.

Comme toujours, Rachel Hausfater sait décrire les émotions et les situations les plus difficiles avec beaucoup de justesse. Son écriture est juste sublime et pleine de poésie.

Vraiment un beau livre, bouleversant mais vraiment bien. L'histoire de Yankov est très bien écrite et même si elle est triste, c'est vraiment beau à lire. Je conseille ce petit livre à tous ceux qui s'intéressent aux sort des enfants déportées après la guerre. Ce n'est pas très historique mais c'est vu à travers les yeux d'un enfant et les émotions sont très bien retranscrises.

Certains passages sont magnifiques, finement ciselés, du grand art.

Mais je ne sais pas, je n'ai pas réussi à être réellement émue, j'étais touchée par la beauté des mots mais je n'ai pas eu la chair de poule ou la petite larme qui me sont venues en lisant Max de Sarah Cohen-Scali.

Je n'ai pas pu m'attacher à Yankov comme à ce cher Max alors que je l'aurais tellement voulu. Peut-être car ses propos font trop adultes pour un si jeune enfant, même avec son passé de déporté.

Dommage !

L'histoire en elle-même est d'une splendeur époustouflante mais je n'ai malheureusement pas pu m'imprégner du livre et de son histoire comme je l'aurai souhaité.

J'ai trouvé que le jeune garçon, Yankov, était très contradictoire. Un coup il était content d'être libre, un coup il était insatisfait de tout ce que les autres font pour lui. Il refuse l'aide des autres pour rester enfermé sur lui même et se priver de sa liberté justement.

J'ai également trouvé la lecture de se livre un peu difficile. Le sens des phrases n'était pas toujours correct et pas toujours compréhensible.

Il reste un bon livre dans l'ensemble mais c'est juste dommage qu'il y est ces points négatifs...

les conditions de la guerre sont presentes , mais il n'y a aucun dialogues c'est dommage, mais c'est quand même une histoire qui raconte l'enfance du petit yankov et ce qu'il a fait par la suite , qui est assez intéressant

On est dans la peau d'un petit garçon après la libération de son camp. Je n'ai pas accroché avec le style d'écriture mais l'histoire est jolie. Un instant pour espérer, se reconstruire avec soi-même après la guerre. Cela change d'avoir un point de vue enfantin et pourtant si mature.