Un roman court, très simple, mais qui a résonné très fort en moi de par la manière dont il traite de la maternité et de son impact. A travers le parcours de trois personnages, l'autrice raconte le tsunami provoqué par l'arrivée d'un bébé (la fameuse matrescence). Elle dépeint la solitude et la culpabilité qui viennent avec et qui pèsent sur la nouvelle mère. La dépression du post-partum y est aussi traitée, avec délicatesse et sans jugement. J'ai pu m'identifier très facilement aux personnages et la plume de l'autrice, par sa fluidité, m'a embarquée. C'est une lecture à côté de laquelle je ne pouvais pas passer, et que je conseille à tout le monde, que vous soyez mère ou non, pour mieux comprendre ce qui se joue après la naissance d'un bébé.

J'ai découvert cette BD par hasard au détour de stories Instagram, et j'ai pu la trouver très facilement dans ma librairie, je suis ravie ! Pour avoir lu l'œuvre originale de Martin Winckler, je trouve que ce roman graphique est une très bonne adaptation. Pour ceux/celles qui commenceraient par là, je trouve que cela donne envie de lire le roman de Winckler pour aller plus loin. Ici, Aude Mermilliod dépeint des personnages attachants et parvient à retranscrire parfaitement les idées phares du livre dont elle s'est emparée. Je suis très contente d'avoir ajouté cette BD à ma bibliothèque !

"Coup de sang" est une trilogie d'Enki Bilal que j'ai découverte tout à fait par hasard au détour d'une virée en librairie. Je n'en avais jamais entendu parler et la 4e de couverture m'a convaincue de l'acheter. On est dans une BD qui mêle science-fiction et post-apocalytique, deux univers dont je ne suis pas particulièrement fan à la base, mais que j'ai réussi à apprécier ici. Le trait caractéristique d'Enki Bilal se prête parfaitement bien aux thèmes abordés et à l'atmosphère dans laquelle il plonge son lecteur. Avec "Coup de sang", l'auteur dénonce l'impact de l'Homme sur l'environnement, et en imagine les conséquences. Au programme : catastrophe écologique, hybridation homme-animal, nuage toxique, dérives des continents... C'est une BD qui tient en haleine de bout en bout, tout en cherchant à provoquer une prise de conscience sur nos comportements. C'est en tout cas comme ça que je l'ai perçu, et je vous recommande vivement cette lecture pour vous faire votre propre avis !

Une bonne lecture, mais pas un coup de cœur. Pendant les premières pages, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à apprécier la plume de l'autrice. Cela s'est amélioré par la suite, et j'ai apprécié suivre le parcours de Cora, ainsi que les portraits de certains personnages secondaires qu'elles rencontrent au fil de ses aventures. J'ai lu ce livre comme un roman d'apprentissage, dans lequel Cora part à la rencontre de sa personnalité, de son amour pour le tango et de sa sexualité. Malgré quelques longueurs, j'ai réussi à me plonger dans le récit et à achever ma lecture sur une bonne impression.

Avant d'avoir un enfant, je me disais que je n'achèterai et ne lirai pas de livre traitant de l'éducation ou d'autre sujet lié de près ou de loin à ce sujet. Et puis, comme beaucoup de parents, j'ai fini par changer d'avis ! J'avais énormément entendu parler de cet ouvrage, le plus souvent en bien, et comme on est en plein dans le thème à la maison, je me suis dis "pourquoi pas ?". J'ai été surprise en bien, car ce livre n'est en rien culpabilisant ni donneur de leçons. L'autrice, qui a acquis une solide réputation dans le domaine, donne des clés très simples qui aident à mieux comprendre les émotions qui traversent les enfants, et les réactions qui s'en suivent. J'ai appris beaucoup de choses et je pense que j'en mettrai en pratique lorsque l'occasion se présentera. Je n'ai pas beaucoup de livres sur la parentalité dans ma bibliothèque, mais celui-ci fait vraiment office d'incontournable et je le conseille à tous les parents, quel que soit l'âge de leur enfant.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar, et celui-ci m'a bien plu. J'ai apprécié la plume de l'auteur, qui donne du rythme à son récit et donne envie, à chaque fin de chapitre, de poursuivre la lecture. J'ai aussi aimé le fait qu'il n'y a pas trop de personnages, ce qui permet de s'y attacher et de les suivre facilement. Le suspense et l'atmosphère souvent angoissante sont tenus tout au long du livre, jusqu'à la fin. Enfin presque... Cette fin m'a laissé très perplexe et je me suis dis "tout ça pour ça". Selon moi, la chute de ce roman noir est ratée et tombe complètement à plat, en plus de ne pas refléter le reste de l'histoire. S'il n'y avait pas eu ce final j'aurai sans doute classé le livre dans la catégorie "argent", dommage !!

Comme un symbole, ce roman est le dernier de Luis Sepulveda que j'aurai le plaisir de lire (sauf manuscrit gardé secret bien sûr...). Ce fut une lecture courte et dynamique, sur fond d'espionnage et d'Histoire. J'ai apprécié suivre les nouvelles péripéties de Juan Belmonte et retrouver la plume de cet auteur que j'adore. Comme toujours, il glisse des éléments historiques et des références à ce qu'il a pu vivre personnellement au Chili. Manquant d'objectivité sur le travail de Luis Sepulveda, je vais en rester là pour cet avis, et vous laisser découvrir ses œuvres par vous-même si vous êtes curieux.

J'ai énormément apprécié la petite parenthèse que ce livre m'a offert. Le style de l'autrice m'a tout de suite embarquée, tout comme la construction du récit, qui alterne les points de vue des personnages. C'est fluide, dynamique, tout ce que j'aime ! Venons-en aux personnages justement : ils sont assez peu nombreux, et c'est une chose que j'apprécie, car ça m'a permis de m'attacher à chacun d'eux (ou presque). Pour ce qui est du sujet de fond, je trouve qu'il n'y en a pas qu'un mais plusieurs, que chaque lecteur peut transposer à sa propre expérience ou, au moins, amorcer une réflexion. On y retrouve, pêle-mêle : la transmission, la famille, le bonheur, l'attachement, l'amour, la loyauté, la perte d'un être cher, la maladie... J'ai beaucoup, beaucoup aimé lire ce roman et passer du temps avec ces personnages, et j'espère pouvoir découvrir d'autres œuvres de l'autrice.

Même si la construction en triptyque m'a plu, je n'ai pas réussi à apprécier complètement ce roman. Dès le début j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire et le style de l'autrice ne m'a pas embarquée. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, et j'étais même contente de fermer le livre à la fin. Malgré cela je trouve que l'autrice a bien retranscrit tout le silence et les non-dits qui pèsent encore sur l'histoire des Harkis, ainsi que les grandes lacunes de la France en termes d'accueil des familles ayant quitté l'Algérie. En bref, je ne garderai pas ce livre en mémoire et j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps.... Cela ne m'empêchera pas de chercher d'autres ouvrages sur le sujet pour aller plus loin. En attendant, celui-ci a rejoint une boîte à livres, où il trouvera sûrement preneur !

J'ai beaucoup apprécié me plonger dans ce roman, qui m'a beaucoup fait penser à un conte initiatique. J'ai vécu ma lecture comme une véritable immersion dans les traditions du peuple Inuit, aux côtés d'une héroïne qui grandit et vieillit tout au long du récit. La plume de l'autrice est pleine de poésie, de simplicité et de pudeur, ce qui le rend la lecture très fluide et agréable. C'est donc pour moi un très belle découverte littéraire qui vient clôturer l'année tout en douceur.

Une lecture passable, sans plus. Rien de transcendant pour ce qui est du scénario, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, qui sont quand même la base d'une histoire... Pour moi l'auteur s'est contenté de la surface et ses personnages restent assez "basiques". L'écriture est fluide, sans détails superflus, ça se lit bien et c'est plutôt appréciable. La morale derrière l'intrigue est assez commune, là encore rien d'original. Bref, pas très convaincue par ce roman, comme souvent avec Guillaume Musso malheureusement, dont je ne suis pas particulièrement fan.

Une lecture féministe de plus dans ma bibliothèque ! Je ne connaissais pas le parcours de Gisèle Halimi, et j'ai beaucoup apprécié le découvrir dans cet ouvrage court mais efficace. En partant de questions posées par la journaliste et autrice Annick Cojean, elle part de son enfance, point de départ de son combat pour la cause des femmes, puis évoque quelques moments clés de sa carrière et de sa vie personnelle. J'ai particulièrement apprécié le dernier chapitre du livre, intitulé "Le flambeau", dans lequel elle livre son point de vue sur l'état des droits des femmes et énonce quelques règles d'or à destination des jeunes filles et femmes d'aujourd'hui.

Je ne connaissais pas la plume de Victoria Hislop, et je dois dire que je suis contente de l'avoir découverte par le biais de ce roman. Andalousie, flamenco, histoire de famille... il n'en fallait pas plus pour me convaincre. J'ai eu un peu de mal à me plonger dans le récit, les 150 premières pages qui servent à l'exposition m'ont paru trop longues et j'avais hâte d'arriver au cœur de l'intrigue. Une fois arrivée, je me suis laissée porter par l'atmosphère, les personnages, et j'ai découvert une facette de l'Histoire de l'Espagne dont je n'avais quasiment pas entendu parler jusqu'à présent. Au fur et à mesure de ma lecture, je dévorais les pages au point d'en avoir du mal à poser le livre. Je n'ai pas mis longtemps à découvrir la révélation finale, mais cela n'a pas du tout gâché ma découverte. J'ai beaucoup apprécié ce roman, et j'aimerais pouvoir en découvrir d'autres de cette autrice par la suite !

En grande admiratrice du parcours et de la personnalité de Simone Veil, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. Bien entendu, pour qui connait les grandes lignes de son histoire, il n'y a pas vraiment de surprise. En revanche, le travail d'illustration mérite que l'on s'y attarde. C'est par des couleurs bien tranchées que la vie de Simone Veil est relatée dans ce roman graphique : le bleu pour la période des débats sur l'IVG, le jaune pour l'enfance passée sous l'occupation nazie, le gris/noir pour l'enfer des camps. Les auteurs ont réussi à livrer bien plus qu'une simple BD, l'émotion est au rendez-vous et l'on ressort avec encore plus d'attachement pour cette femme remarquable qu'était Simone Veil.

Si vous êtes déjà familier de l'histoire de Simone Veil, de son parcours professionnel et politique ainsi que de son impact sur les droits des femmes, cette BD ne vous en apprendra pas beaucoup plus. En revanche, le point de vue est hyper intéressant puisque c'est celui d'une journaliste qui a eu la chance de la rencontrer à plusieurs reprises, d'intégrer son entourage proche et d'échanger avec elle sur des sujets très personnels et intimes. A travers différents flashs backs et souvenirs, Annick Cojean retrace l'itinéraire de Simone Veil. C'est un récit simple, fluide, parfaitement illustré, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.

J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman. Il met à l'honneur un élément de l'Histoire américaine que l'on ne connaît pas forcément : le chemin de fer clandestin qui a permis à de nombreux esclaves de fuir. J'ai trouvé le récit bien construit, sans trop de longueurs ni longues descriptions. L'écriture est fluide, ce qui rend la lecture très appréciable. Quant aux personnages, il y en a finalement peu et ce n'est pas plus mal, cela permet de mieux s'attacher à la personnalité et au parcours de chacun. L'auteur parvient à transcrire parfaitement l'urgence et la tension autour de la fuite de Cora, ce qui fait qu'on est pressé de connaître chaque nouvelle étape. C'est un bon roman, que je conseille vivement pour sa facilité d'accès et son empreinte historique.

Romans après romans, je ne me lasse pas de retrouver la plume de Sophie Tal Men. Dans ce dernier opus, on retrouve son style simple et ses personnages (certains récurrents, d'autres complètement nouveaux) attachants et touchants. Les livres de Sophie Tal Men se lisent d'une traite, je plonge directement dans l'histoire, avec l'envie de connaître la suite à chaque fin de chapitre. C'est une parenthèse de douceur qui fait du bien dans une vie de lecteur. Encore une fois je n'ai pas été déçue par ce roman, que je vais m'empresser de transmettre autour de moi pour faire découvrir cette autrice que j'aime tant !

Je ne vais pas y aller par 4 chemins : je n'ai pas apprécié cette lecture, et je me demande même comment j'ai réussi à aller jusqu'au bout. J'en attendais sans doute trop, au vu des commentaires et avis lus à son sujet. Au final, je n'ai pas accroché du tout à la plume de Jack Kerouac, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. Je m'attendais à être un peu plus transportée (on parle quand même d'un road trip d'un bout à l'autre des Etats-Unis...) et ça ne l'a pas fait. Beaucoup trop de personnages secondaires, de digressions et de récits sans grand intérêt pour moi. Ce livre ne restera pas dans ma mémoire, et encore moins dans ma bibliothèque, dommage.

J'ai découvert cette BD grâce au Zoo Bag concocté par Davanh Zoo à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Côté dessin, on est dans un noir et blanc très sobre et graphique. L'important est davantage dans le fond. En effet, l'ouvrage se situe à la frontière entre autobiographie et documentaire puisqu'il retrace à la fois le parcours personnel de Désirée Frappier et la lutte pour la dépénalisation de l'avortement dans les années 1970. Au fil des pages, les auteurs nous rappellent que le droit à l'avortement a été durement acquis mais qu'il reste menacé. On retrouve beaucoup de témoignages qui viennent illustrer la réalité des avortements clandestins et le combat pour les droits des femmes à disposer de leur corps et à choisir si elles souhaitent ou non avoir un enfant. Une lecture utile, à mettre dans toutes les mains.

J'aime bien, de temps en temps, lire les bouquins proposés par des personnalités que je trouve inspirantes et dont je suis les projets par le biais des réseaux sociaux. Mathilde Lacombe est l'exemple parfait de l'alliance entre vie professionnelle, entreprenariat et vie de famille. J'ai retrouvé dans son livre la même atmosphère que sur son blog ou son compte Instagram, avec des astuces, des conseils et des récits d'expérience (la sienne mais aussi celle d'autres femmes). C'est un ouvrage que j'ai parcouru avec plaisir et qui va rejoindre la petite collection que je commence à constituer dans ma bibliothèque.

J'ai découvert l'existence de cet ouvrage grâce au podcast créé par Clémentine Sarlat, "La Matrescence". Je me suis empressée de me le procurer avant que ma grossesse n'arrive à son terme et je trouve que c'est un très bon livre à offrir ou à se faire offrir lorsque l'on s'apprête à devenir mère. Il regorge d'informations, de conseils, d'astuces et de témoignages dont l'objectif est de donner les clés pour bien vivre la période du post partum. Je ne suis pas vraiment réceptive à tout ce qui est abordé mais c'est un peu le principe de ce type de livre : on y puise ce qui nous parle et on laisse le reste de côté. Je ne regrette pas d'avoir acheté cette petite bible, que je pourrais prêter à des copines futures mamans ou redécouvrir à l'occasion d'une éventuelle deuxième grossesse.

Voilà un ouvrage qui devrait, dans un monde idéal, être lu par toutes les futures mamans durant leur grossesse, et plus particulièrement à l'approche de l'accouchement. Chantal Birman y aborde un grand nombre de sujets à travers des anecdotes vécues en tant que sage-femme. Symptômes de grossesse, préparation à l'accouchement, grossesse pathologique, accouchement physiologique/sous péridurale/sous X, place du papa, allaitement, suites de couches... C'est un livre très complet, où une multitude de cas concrets servent à présenter toutes les dimensions de la grossesse et de l'accouchement. A offrir ou à se faire offrir !

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. Placé dans un contexte post-apocalyptique, le récit trouve pourtant écho avec notre monde actuel et fait passer de nombreux messages qui font réfléchir. J'ai immédiatement accroché avec le style de l'auteur, que je trouve très fluide et agréable. Les personnages sont peu nombreux, et c'est quelque chose que j'apprécie car je trouve qu'on s'y attache beaucoup plus facilement. Leur parcours est captivant, on a envie de connaître la suite à chaque page et d'enchaîner les chapitres sans s'arrêter pour savoir où vont les mener leurs différentes rencontres. Je vous conseille vivement ce roman, qui plaira à mon avis autant aux ados qu'aux adultes !

J'avais fait entrer ce roman dans ma whishlist suite à une vidéo de Lemon June, qui avait été assez bouleversée par sa lecture. Aujourd'hui je dois dire que je suis bien contente de l'avoir reçu et non acheté, car je n'ai pas été aussi transportée qu'elle... et heureusement que tous les goûts sont dans la nature ! J'ai apprécié le style d'écriture : très simple, factuel et brut, presque tranchant. Pour ce qui est des personnages je ne me suis pas plus attachée que ça, sans doute parce que le texte est relativement court et ne s'attarde pas sur les détails ou la psychologie de Robert et Gloria, même si on en entrevoit quelques bribes parfois. Au final c'était une lecture facile, agréable mais sans plus, dont je ne garderai sans doute pas un souvenir mémorable.

J'aime toujours autant retrouver la plume douce, poétique et en même temps engagée de Luis Sepulveda. Ce qui pourrait apparaître comme une fable pour enfant est en fait un texte qui s'ancre parfaitement dans le présent et qui s'adresse beaucoup plus aux adultes. A travers l'histoire d'une baleine, des baleiniers et de rites anciens, l'auteur marque son attachement à la Terre et au respect de l'environnement. Son écriture est très simple, ne s'embarrasse pas de détails et cela suffit à nous faire comprendre le message qu'il y a derrière le conte. Les illustrations qui accompagnent le texte sont très belles, tout en sobriété, et complètent parfaitement les mots. Je manque sûrement d'objectivité car il s'agit de mon auteur fétiche mais je vous conseille vivement toute la bibliographie de Luis Sepulveda !

J'ai dévoré ce second tome comme le premier, à vitesse éclair ! Je l'ai même apprécié un peu plus que le premier, qui était davantage un tome d'exposition et de lancement de l'intrigue. Là on rentre un peu plus dans le vif du sujet, avec plus d'action et de rebondissements. D'un point de vue graphique j'aime beaucoup, tant les couleurs que le coup de crayon. Seul regret : ne pas avoir la suite en mains !!