10 Count, Tome 6

Mon avis sur la série complète :

Avec cette série, je découvre la mangaka Rihito Takarai dont j'apprécie assez le style. Chaque tome contient de belles couvertures et est évolutif. Les dessins sont fins, clairs et épurés mais ils manquent un peu de précisions au niveau des traits dans l'expression des émotions.

Personnellement, j'affectionne les yaoi plus mature contenant des personnages déjà adultes et ayant une personnalité complexe ainsi qu'une psychologie travaillée. Et c'est le cas ici avec comme originalité le thème de l'histoire - la mysophobie.

À travers Shirotami, on découvre toutes les difficultés et la complexité de vivre avec ce handicap. C'est un personnage très sensible et honnête dans ses sentiments. On le discerne plus vite et plus facilement que Kurose. Ce dernier reste assez mystérieux et ambigu sur ses motivations au début. Il se dévoile véritablement à partir du tome 4. On découvre alors un jeune homme plus touchant et plus fragile.

Le côté psychologique des personnages est vraiment poussé avec une relation étrange et peu romantique qui se forme au fil de l'histoire. Un humour léger vient adoucir ce côté très sérieux et allège quelque peu l'ambiance. Le rythme est maintenu dans chaque tome. Au vue du thème abordé, l'intrigue est davantage centrée sur les sensations physiques de Shirotami mais sans pour autant en oublier les sentiments qui sont plus timides à venir et à se développer.

Les scènes de sexes sont très présentes à partir du tome 2. Elles sont explicites et détaillées mais pas inutiles car elles servent, d'une certaine façon, à l'évolution des personnages (bien que je préfère quand il y en a un peu moins).

À la fin, beaucoup de choses sont expliqués et dites. C'est aussi plus doux et plus émouvant et cela conclut bien la série. Cependant, un tome supplémentaire aurait permis de mieux finir cette série sans avoir ce côté précipité que l'on peut ressentir dans le dernier tome.

Un très bon dernier tome final ! J'ai vraiment beaucoup aimé ce manga, les personnages étaient touchants et leur relation belle, compliquée et épicée. Le côté psychologique concernant la maladie de Shirotani ou même leurs traumatismes m'a très embarqué ! Je dois quand même avouer que je suis légèrement déçue, je trouve qu'il y aurait mérité plus de tomes pour terminer ce manga. Ce dernier tome m'a semblé un peu rusher, un peu fourre tout dans le but de terminer ça sur ce tome. On aurait pu avoir encore beaucoup de progressions du côté de Shirotani, il y a encore des discussions entre eux que j'attendais, notamment sur leur passé mais aussi leurs rencontres respectives avec des personnes de leurs passés qui auraient pu avoir un potentiel énorme si plus développé.

Et voilà c'est fini... Et pourtant... On voudrait tant que ça continue encore..

On a le sentiment d'une introduction a bien plus...

Malgré tout, je suis contente que toutes les questions qu'on avait pu se poser aient trouvé une réponse, et que chaque pièce du puzzle ait pris sa place.

Qui sait, peut-être aurons-nous le droit à un seconde liste en 10 points...

Avis global :

Au début la relation entre Shirotani et Kurose est plutôt complexe et parfois dérangeante mais plutôt belle. On est sacrément stressé, on a juste envie de dire à shirotani « mais bon sang attrape ce verre c'est pas compliqué ! », sa mysophobie est bien décrite au point que c'est perturbant. Mais petit à petit, il arrive à se laisser faire des choses qu'il ne faisait pas avant, même si c'est plus ou moins dure pour lui et que parfois il abandonne.

Puis l'histoire prend un autre tournant et la relation entre Shirotani et Kurose devient plus « décadente » mais se construit réellement, plus de faux-semblant, chacun montre sa vrai nature aussi belle ou sombre soit-elle. Au final ils trouvent en l'autre ce qu'ils ont toujours voulu : être vu et aimé, ne plus être seul.

En résumé c'était une bonne lecture mais j'aurai aimé que la fin soit plus développée, on a vraiment l'impression que tout s'accélère dans le dernier volume.

J'ai aimé cette histoire, on en apprend beaucoup sur la mysophobie mais aussi sur le travail de psychologue. Je reste toute fois sur ma faim. Pour moi l'histoire autour de la mysophobie de Shirotani est bâclée. La cause et sa résolution est beaucoup trop rapide, la fin attribuée à cette femme est un peu trop gentillet à mon goût. Et la façon de consoler Shirotani presque déplacée à mes yeux.

Pour autant c'est un tome qui clôture bien cette histoire.

J'émet quand même un "hic" sur la fin qui est plus que flou. J'estime qu'ils finissent en couple, même si ça n'est que mon avis car rien n'est clairement dit. Après tout ce qu'ils ont vécu, une fin claire aurait été agréable.

Globalement c'est une bonne tomaison, l'histoire est sympathique le dessin est agréable. Il manque tout de même des détails qui permettraient de terminer l'histoire.

Tout d’abord un immense merci à Taifu comics pour ce service-presse que j’attendais avec énormément d’impatience. Ce dernier tome s’est fait appeler Désiré, et j’avais tellement hâte de le découvrir enfin ! <3

Comme toujours la couverture est magnifique. Je suis une fan inconditionnelle des dessins de Rihito Takarai, et ses couvertures sont toujours splendides, celle-ci n’échappe pas à la règle. J’adore le regard malicieux et intense de Kurose, la pose, si sensuelle, mais aussi si complice. On sent que la relation entre Kurose et Shirotani a bel et bien évolué.

Je viens de le dire, j’adore les dessins de cette mangaka. Les personnages sont splendides, mais aussi touchants dans la qualité et la quantité d’émotions transmises à travers les traits de crayon délicats et aiguisés de Rihito Takarai. Je suis tombée sous le charme de la beauté de Shirotani et de Kurose.

Les scènes érotiques sont terriblement brûlantes et détaillées, superbes. Même si je déplore plus que fortement la censure sur ce manga particulièrement, de nombreux traits blancs qui barrent un peu tout en tous sens, c’est tellement dommage :’( Particulièrement sur des scènes de cette qualité graphique et sensuelle…

Je ne vais pas trop parler de l’histoire de ce sixième opus car, nécessairement, cela spolierait toute la série. Cependant, je ne peux pas ne pas évoquer l’évolution de la relation de Shirotani et Kurose, tous les deux si touchants dans leurs batailles intérieures, dans leur amour qu’ils jugulent ou qui les dépasse, dans ces limites qui les bloquent depuis le début de l’histoire.

J’aime beaucoup la direction qu’a pris l’intrigue quand on a commencé à réaliser que Shirotani n’était pas le seul à avoir subi des traumatismes et difficultés dans son passé. L’histoire de Kurose est touchante, et explique énormément de choses sur ce personnage qui restait un peu mystérieux et distant. Et qui, au fur et à mesure qu’il tente de se rapprocher de Shirotani, apprend à son tour à faire confiance.

Parce que oui, à la base, on imaginait que c’était Shirotani qui avait besoin d’être « apprivoisé ». Et si c’est le cas, il est finalement beaucoup plus sincère et honnête avec ses sentiments et difficultés que ne l’est Kurose. Heureusement, leur amour, leur affection mutuelle, leur complicité naissante va permettre à Kurose de faire tomber peu à peu ses propres barrières et d’évoluer à son tour, vers plus de liberté et d’honnêteté. D’ôter ces chaines qui le bloquent et l’empêchent d’avancer. Et cette fragilité, ce manque d’assurance qu’on lui découvre derrière son jeu de séducteur m’a énormément touchée.

Un élément surgi du passé va l’y aider, d’ailleurs, tout comme une ombre du passé de Shirotani débarque également dans leur vie. Les choses vont se précipiter, pousser nos deux héros à évoluer, à oublier leurs réticences et leurs blocages pour se jeter dans la vie intensément. Et cela va leur réussir à tous les deux, au final, parce que parfois, les épreuves permettent de dépasser bien des blocages sans même le réaliser…

Un sixième tome très doux, très émouvant, qui m’a énormément touchée et qui est une très, très belle conclusion pour cette série chère à mon cœur. Elle m’a fait vraiment vibrer et m’a permis, également, d’en découvrir davantage sur la maladie de Shirotani, la mysophobie (ou germophobie). Une très belle histoire, bien dosée, entre amour, érotisme, épreuves et bouleversements, avec des personnages très humains, ni parfaits ni toujours très sains, mais qu’on aime parce qu’ils luttent pour se libérer du poids de leur passé, et pour pouvoir enfin goûter à cet amour qu’ils veulent partager…

Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict http://amabooksaddict.blogspot.com/2019/02/chronique-10-count-6-rihito-takarai.html

Une conclusion assez sympa. J'ai particulièrement aimé le fait que le happy ending soit aussi réaliste.

Très bonne conclusion ! J'aime l'évolution de leur relation mais aussi leur évolution personnelle. Merci à l'auteur !

Une fin à la hauteur de cette série. Les personnages ont évolué et c'était assez bien fait. J'ai vraiment aimé les suivre et la manière dont l'auteur aborde les sujets sensibles. Elle le fait avec bienveillance et beaucoup de recherches, ce qui rend les choses très réalistes.

Cette auteur est décidément très talentueuse pour créer des univers et des personnages attachants et réalistes. On a du mal à partir de ces séries et ça se vérifie encore avec celle-ci.

Bref, encore une bonne série et une bonne fin !

Pas de surprise dans ce dernier tome. L'histoire a tranquillement suivi son cours. Le dessin était soigné, c'était appréciable.