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Extrait ajouté par Blandine1 2021-05-22T21:55:14+02:00

Alors, la colère monte autant que les salaires veulent baisser.

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Extrait ajouté par hcdahlem 2016-10-10T19:56:24+02:00

Jean-Armand Pannetier, c’est son nom, laissera une petite relation de sa journée, et retombera aussitôt dans le néant. Mais à ce moment, le mardi 14, il est l’étincelle qui met le feu aux poudres.

Comme il est de grande taille, il se plante contre la muraille et fait la courte échelle. Le charron Tournay monte le premier. Il porte un gilet bleu. Il a vingt ans. Huit à dix autres le suivent. Ils enjambent une échoppe qui sert de remise à un débitant de tabac. La foule les apostrophe, on rigole, on les encourage. Il y a un raffut inouï. Tournay grimpe sur le toit du corps de garde. Des copains le hèlent, le vent fait bouffer son gilet. Je désire, j’imagine, qu’à cet instant, le charron Louis Tournay ait été lui-même, seulement lui-même, vraiment, dans son intimité la plus parfaite, profonde, là, aux yeux de tous. Ce fut pour un court instant. Quelques pas de danse sur un toit de tuiles. Une série de déboulés, la tête libre, haute, puis un chapelet de battements, de piqués, de pirouettes même. Ou plutôt, non, ce furent des pas très lents, de petites glissades, des pas de chat. Soudain, Tournay, sous le grand ciel, dans le jour gris et bleu, oublie tout. Le temps meurt un instant en lui. Il vacille près d’une cheminée. Les gens craignent qu’il tombe. Oh ! Il s’accroupit sur la pente intérieure du toit, les tuiles lui brûlent les mains ; on ne le voit plus. Il est seul. La Cour du Gouvernement est vide, face à lui. Il est alors juste une ombre, une silhouette. Les soldats sur les tours le regardent. Il saute dans la cour.

Là, il est encore plus seul. (p. 67-68)

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Extrait ajouté par Talou61 2023-07-16T14:12:36+02:00

On devrait plus souvent ouvrir nos fenêtres. Il faudrait de temps à autre, comme ça, sans le prévoir, tout foutre par-dessus bord. Cela soulagerait. On devrait, lorsque le coeur nous soulève, lorsque l'ordre nous envenime, que le désarroi nous suffoque, forcer les portes de nos Elysées dérisoires, là où les derniers liens achèvent de pourrir, et chouraver les maroquins, chatouiller les huissiers, mordre les pieds de chaise, et chercher, la nuit, sous les cuirasses, la lumière comme un souvenir.

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Extrait ajouté par Blandine1 2021-05-22T21:54:30+02:00

Or, on apprend beaucoup à chômer. On apprend à traîner, à regarder, à désobéir, à maudire même. Le chômage est une école exigeante. On y apprend que l'on n'est rien. Cela peut servir.

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Extrait ajouté par Talou61 2021-03-10T12:05:31+01:00

Le 13 juillet au matin, à l’Hôtel de Ville, les bourgeois inquiets se réunissent. Ils montent un comité et décident de la création d’une milice armée. A la même heure, le roi part à la chasse. Son cheval galope dans les bois, ses gens rameutent les chiens, ça jappe, le cerf court dans les fourrés.

Seul le temps change les hommes, mais certaines distances semblent chargées de siècles ; à vingt kilomètres de Paris, on vit dans un autre monde. La reine est au Trianon, elle cueille des capucines. Les évènements des derniers jours la rendent un peu nerveuse, mais son emploi du temps ne varie pas.

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Extrait ajouté par Roxy23 2020-07-18T16:03:51+02:00

Quand soudain un nouveau coup de feu partit du haut des tours. Comme le matin, on courut se mettre à l'abri, les visages étaient en sueur. Un homme se traînait par terre au milieu de la cour. Il s'appuya un instant sur le coude et gémit. Derrière les portes, sous les porches, la foule se mit à pousser un râle sourd. Ce bourdonnement montait vers les murailles; il semblait venir des rues abandonnées, des places vides. Le blessé gisait immobile, avec de longs cheveux noirs. Le soleil ajoutait à l'impression de désolation. et puis le marmonnement devint intelligible. La foule scandait d'un voix grave: "Assassins ! Assassins !" Les gens ressortirent lentement de sous les auvents; d'un peu partout; de petits groupes se détachaient de l'ombre, et criaient de plus en plus fort: "Assassins !" La parole ne laisse pas de trace, mais elle fait des ravages dans les cœurs. On se souvient toute une vie d'un mot, d'une phrase qui nous a touchés. A l'intérieur de la forteresse, les soldats reculèrent en une oscillation insensible. ils éprouvèrent une impression terrible de solitude. Les murailles humides, noires, n'étaient plus une protection; elles les enfermaient.

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