Commentaires de livres faits par 2000emma
Extraits de livres par 2000emma
Commentaires de livres appréciés par 2000emma
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Je lui ai fait un doigt d’honneur en lui claquant la porte au nez. Puis, le souffle court, je me suis appuyée contre la porte. Qu’est-ce que ça faisait mal… Tout mon corps me faisait mal. J’ai baissé la tête, m’attendant presque à trouver mon T-shirt baigné de sang ; j’avais l’impression que mon cœur avait été arraché de ma poitrine et piétiné.
— Je ne le connaissais pas, celui-là, mais je peux apprendre la langue des signes, a-t-il lâché derrière la porte.
- Va-te-faire voir le transylvanien, retourne donc dans ton cercueil et lâche-moi les baskets !
- Désolée, chérie, mais ma présence est indispensable pour que l’Audience ait lieu. Tu devras supporter mon corps torride d’Apollon à tes côtés pendant tout le voyage. Crois-tu que tu pourras y résister ? Tu sais les vampires sont très réputés pour attirer les femmes comme des aimants.
- Eh bien, je ne dois pas être magnétique alors, parce que tu me fais autant d’effet qu’un steak beaucoup trop cuit.
- Tout est si bruyant, et si clair. (Il se secoua comme l’aurait fait un chien pour se sécher.) Et cette odeur! Bon Dieu, Juan, ce que tu pues! Tu n’as pas pris de douche ce matin?
- Je t’emmerde, grogna Juan, l’air penaud. J’ai pris ma douche, mais je n’avais plus de savon. Je pensais pas que j’allais me faire renifler.
– Hé, poulette, je t’ai pas dit ? Le prochain gars avec qui je coucherai va avoir une belle surprise. Je viens de m’inscrire à des cours de pole-dance !
Elle attrape ma lampe et se met à nous montrer ce qu’elle a appris, faisant onduler son corps, sa jambe vêtue de jean enroulée autour du pied de la lampe.
– Kyle, est-ce que ça met ton moteur en marche ?
– Ce serait de l’inceste si c’était le cas, répond-il, assis à califourchon sur ma chaise de bureau.
– Pourquoi ? Tu n’es pas mon frère ! proteste-t-elle. Allez, est-ce que ton moteur s’emballe ?
Elle lui agite son cul sous le nez. Kyle est assis là, ressemblant comme deux gouttes d’eau à Justin Timberlake. Il répond, hésitant :
– Il… crachote.
Violet sort de la pièce en courant et ses tétons dressés disparaissent de ma vue.
— Quoi ? ne puis-je m’empêcher de hurler.
Des images de pénis tranché me traversent l’esprit et ma queue se dégonfle très légèrement. Le problème, c’est que le sang bloqué au-dessus de la cape met du temps à s’écouler et que je bande toujours.
Violet revient avec une énorme paire de ciseaux. L’idée qu’un objet tranchant s’approche de ma queue ne me plaît pas du tout.
— Non mais tu déconnes, Violet ? Je t’interdis de t’approcher de moi avec ces ciseaux ! Tu n’aurais pas un coupe-ongles ou quelque chose d’un peu moins énorme ?
— Non, répond-il doucement en resserrant sa prise. Une pipe. Une seule, je te le jure. Je le regrette. J’étais tellement en colère, Lana. Je n’ai même pas joui. Je l’ai repoussée et je suis parti dans ma chambre tellement je me dégoûtais moi-même.
— Tu vas le regretter quand j’en aurai fini avec toi, juré-je.
Il glousse.
— Ma femme assoiffée de sang.
— Je ne t’aime toujours pas, craché-je. Tu as intérêt à avoir passé des tests depuis que tu as laissé traîner les lèvres d’une inconnue partout sur toi.
— Oui, j’en ai passé. Jamais je ne te ferais courir de risque. Je serai toujours honnête avec toi, même si la vérité fait mal, admet-il. Je ne veux pas qu’il y ait de mensonges entre nous. Je ne veux pas te faire de mal non plus. Je n’aime pas lire de la douleur dans ton regard.
— Nous avons commis des erreurs, reconnais-je avec un soupir.
Tous les deux.
— Ça ne veut pas dire qu’il est trop tard, souligne-t-il en me tournant vers lui pour m’embrasser. Ce ne sera jamais terminé entre nous. Jamais. Nous ne sommes pas parfaits, mais tant que nous n’y renoncerons pas, putain, nous pouvons y arriver.
— C’est si facile, hein ?
— Non, ce n’est pas facile. Mais je tiens tellement à toi que je suis prêt à supporter toutes les conneries que je sais que tu me feras subir.
Nous nous embrassons
Tig a posé les deux mains sur le visage de son cousin. Del et lui sont arrivés un quart d’heure après que Marco et moi sommes rentrés chez moi. Je ne me suis même pas rendu compte que Marco leur a téléphoné.
– Je pense vraiment qu’il faudrait aller aux urgences.
C’est la deuxième fois que j’émets cette opinion : Marco a la mâchoire déboîtée.
– C’est bon. Je l’ai déjà fait. Trois fois pour être exact quand il pratiquait cette connerie de kick boxing.
Il lui tend la bouteille de Jack Daniel’s qu’il a apportée.
– Encore une gorgée, et prends-en une bonne.
Le pauvre Marco obéit puis reste immobile devant son cousin, les yeux fermés.
– Je suis prêt.
– À trois. Un… – Putaiiiiiiiin ! hurle Marco en crachant du sang.
Je me précipite en courant vers les toilettes. Cette fois-ci, je vomis pour de bon.
Quand je reviens, Tig se fout de moi.
– J’avais oublié à quel point t’étais une chochotte.
Lila
— Quel coup ? dit-elle d’une voix désincarnée, absente presque, les yeux rivés au sol.
Abattue, elle n’arrive même plus à me regarder dans les yeux.
— Tirer un trait sur nous ! Fuir quand ça devient compliqué ! (J’ai besoin qu’elle me regarde, merde, alors je lève d’un doigt son menton.) Toi, tu triomphes de ton passé, moi, j’apprends à contrôler mes accès de colère, et nous, ensemble, on tient tête à ma famille et on envoie tous les autres se faire foutre. Ensemble, on va surmonter tout ça. Je t’interdis de me laisser tomber maintenant, bordel ! Jamais de la vie, putain !
‒ Quoi ? dis-je presque en hurlant, pris de panique, tandis que je me redresse brusquement.
‒ Je viens de perdre les eaux, répète-t-elle comme si je ne l’avais pas entendue la première fois.
Évidemment que je l’ai entendue. J’ai l’estomac barbouillé. Je pensais m’être préparé pour ce moment.
Faux. Je ne suis même pas encore sorti du lit que je suis déjà une boule de nerfs.
‒ Je peux le faire, me dis-je pour essayer de me calmer.
Je saute du lit et le contourne pour me placer près d’elle en lui tendant la main.
‒ Arrête de paniquer, Carter.
‒ Je ne panique pas.
Je mens. Je panique grave.
‒ Ça va, dit-elle d’une voix calme.
Comment peut-elle rester aussi posée ? Je l’aide à se lever et elle me prend dans ses bras.
‒ Tout ira bien. Respire fort, ajoute-t-elle pour essayer de me rassurer.
Ça ne marche pas. Je suis complètement déboussolé. Merde. Nous avons répété une centaine de fois.
Pourquoi étais-je si calme et détendu alors ? Ressaisis-toi, Reynolds. Ta femme a besoin de toi. C’est moi qui devrais être en train de la soutenir, pas le contraire.
— Et ça fait cinq ans que je te désire.
Sa confession me laissa sans voix.Il m’en avait déjà fait une similaire auparavant mais sans savoirpourquoi, celle-ci me semblait plus lourde de sens, plus solennelle, sans doute.—
Quoi ? demandai-je en retenant mon souffle.
Il sourit franchement devant mon air hébété.
— Est-ce que ça t’aiderait si je te disais que je suis en train de tomber follement amoureux de toi ?
Merde alors ! Jack semblait nerveux mais je ne parvenais pas à deviner s’il essayait de m’arracherun sourire – ce qui fonctionna – ou s’il parlait sérieusement.Il ne s’attachait jamais assez aux genspour éprouver des sentiments à leur égard, ou tout simplement se soucier d’eux.Mais il m’avaitouvert son cœur, bousculant toutes ses règles pour Logan et moi.Je m’en voulus aussitôt d’avoirabordé ce sujet.
— Vraiment ?
Ses lèvres s’étirèrent en un vague sourire, puis il fronça les sourcils – comme si lui-même n’étaitpas vraiment sûr de ce qu’il ressentait.
— Je n’aime personne, Emma, déclara-t-il, anéantissant ma lueur d’espoir.
Sans un mot, il me saisit par la taille et m’installa à califourchon sur ses genoux.Ma longue robeen soie noire hors de prix était heureusement fendue des deux côtés jusqu’à mi-cuisses, ce qui m’évitade la déchirer.Je laissai toutefois échapper un hoquet de surprise, prise au dépourvu par la rapidité dece mouvement.Les yeux de Jack s’assombrirent tandis qu’il contemplait ma bouche entrouverte.Je rougis en pensant à tout ce que j’aurais aimé lui faire avec.Il grimaça et ferma les yeux.Quand il les rouvrit, son expression s’était radoucie et une sensationde chaleur m’envahit.— Je crois que je peux faire une exception pour toi.Et pour Logan.
— Pourquoi quoi ?
— Pourquoi donc faut-il que tu sois si magnifique que je n’arrive pas à techasser de mes pensées ?
— Ah, fais-je une fois de plus en clignant des yeux à répétition
Captain se leva sans me quitter des yeux.Il ne souriait plus, et n’avait plusson petit air prêt à débiter des remarques déplacées.C’est la première fois queje lisais une expression sincère sur son visage.
— Je n’essaie pas de te contrarier.J’essaie de te monter que tous leshommes ne sont pas ce qu’ils ont l’air d’être.Personne ne l’est, chérie.J’en aitrop souvent été le témoin.Et la première fois que j’ai croisé ton regard, j’y ailu une douleur que je comprenais.Avant même que tu n’ouvres la bouche pourenchanter mon âme dure et amère, j’avais déjà envie de te protéger.C’est plusfort que moi.
J’étais bouche bée.Il fallait qu’il s’en aille.Ça n’avait plus rien d’undéjeuner innocent.
— Pars, s’il te plaît, fis-je en montrant la porte.
Il ne protesta pas.Il se contenta de hocher la tête, de tourner les talons et desortir.Je restai les yeux rivés sur la porte fermée pendant plusieurs minutes.Cethomme était dangereux.Je ne pouvais pas le laisser m’approcher.Je ne voulaispas de son honnêteté.Je ne voulais pas de ses vérités.Je voulais Mase.
Je repensai à la nuit précédente et à quel point il m’avait réconfortée.Mêmeaprès mon dérapage, il s’était montré doux et attentionné.
— Je l’aime.
Voilà, c’était fait, il fallait que je le dise à quelqu’un.Jimmy pila d’un coup et se tourna vers moi.Heureusement, nous n’étionsencore pas sortis du parking.
— Est-ce que j’ai bien entendu ce que je viens d’entendre ?
J’ai éclaté en sanglots devant lui, parce que je savais que c’était sa façon de me dire qu’il m’aimait.
– Moi aussi, je t’aime ! ai-je répondu en sanglotant.
Alors, Norm s’est levé en fronçant les sourcils.
– Et merde ! Maggie ! Bree a besoin de toi !
Peut-être étais-je légèrement fragile émotionnellement.
Je ris… souris… sous l’œil attentif de Lucy qui n’en perd pas une miette…
*
— Ben dis donc…
— Quoi ?Elle croise les bras sur sa poitrine en haussant tout de même un sourcil amusé.
— Non rien…
— Il est bien non ?
— Apparemment.Je sens qu’il est temps que je te laisse !
Après son départ, je consulte le profil de Baptiste, trente-deux ans.Ses photos représentent un hommebrun souriant, habillé de façon chic et décontractée.Je m’affaisse contre mon dossier, le sourire auxlèvres.Il semblerait que j’ai trouvé le candidat parfait.
peux leur faire confiance, ils vont t’aider.
— Je le sais. J’ai juste peur pour eux, pour vous.
Il leva un sourcil.
— Je ne vois vraiment pas pourquoi. Tu as vu ces muscles ? dit-il en pliant son bras droit en deux
pour me montrer ses biceps. Eh bien, nous avons tous les mêmes. Enfin, les miens sont ceux d’un
Titan (clin d’œil à l’appui), on ne risque rien.
— Tu fais le kakou, mais tu sais que ce n’est pas suffisant. Darius n’est pas aussi charpenté que toi
et pourtant, il n’est pas en reste au niveau de la force.
— Pff…, siffla Leith avec arrogance. Tu compares un lion à un chat !
— Mais quel crâneur tu fais !
— Femme de peu de foi ! s’esclaffa-t-il. Tu es fatiguée ?
— Pas du tout ! Je suis la petite amie d’un titan, il faut que j’assure !
J'eus un sourire sans équivoque.
— Trop tard, maintenant que j'y suis, j'y reste !
— Ben tu n'as pas le choix ! m'écriai-je.
Il glissa une main derrière ma tête et m'attira contre lui.
— Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé, Hannah. Ma vie est si différente maintenant que tu es
là, tellement plus belle, plus douce, plus intéressante.
l'être le plus merveilleux qu'il m'ait été donné de rencontrer. Je ne permettrai jamais qu'il t'arrive
quelque chose tu comprends ? Je me damnerai pour te protéger, je donnerai ma vie pour toi. Tu es
mon souffle, Hannah, l'air qui me permet de respirer, tu fais courir le sang dans mes veines, je t'aime
plus que de raison. Il ne doit rien t'arriver !
Et moi je voulais qu'il ne lui arrive rien, à lui.
- Je t'aime aussi tellement. (Nous nous le disions pour, la première fois.)
échangé aucune promesse et pourtant… J’ai bien senti cette électricité entre nous, cette étincelle qui
fait que cette relation naissante échappe aux codes. Ou échappait. Je déplace ma fourchette sur la
nappe. Le tissu pêche est parsemé de minuscules pétales blancs. Je les brosse du plat de la main.
– Qu’est-ce que tu fais ? demande Joshua.
– Une liste.
– Pour ?
Je pose un pétale du côté gauche de la fourchette.
– Le sexe était fantastique.
Puis un du côté droit :
– Nos parents en feraient une jaunisse.
Joshua éclate de rire :
– Tu es sérieuse ?
– Complètement, dis-je en tapotant mon front du bout de mon index. Je réfléchis.
oxygène. Ma putain de raison de vivre.
En voyant Roméo me serrer tout contre lui, Lexi et Ally poussent un soupir
transi, tandis que Cass fait mine de se faire vomir de deux doigts au fond de
la gorge.
Jimmy-Don retire son Stetson et s’évente, hilare. Il se met à hurler.
— Putain, tu me tues, mec ! Tu me tues, sans déconner !
Je hoche la tête sans pourtant pouvoir répondre. Je suis hypnotisée par ses prunelles
brillantes.
— Je rêve de fonder une famille et de me marier, mais pour réaliser ce rêve, il fallait que
je rencontre la femme de ma vie…
Je retiens mon souffle lorsqu’il se baisse et pose un genou à terre. Oh, mon dieu.
— Noah…
— Je t’aime plus que tout au monde, Constance, plus que je ne m’aime moi. Tu fais de ma
vie un paradis sur Terre et je ne rêve que d’une chose : que tu deviennes Constance Dumont.
Il sort un écrin en velours noir de la poche de sa veste et l’ouvre devant moi. Je ne vois
même pas ce qu’il y a à l’intérieur, les larmes me brouillent la vue.
— Constance Anne Pradel, fais-moi l’honneur de devenir ma femme. Épouse-moi.
Je relève le nez de mon téléphone et présente à Jax mon regard vide.
— Quoi ?
Il écarquille les yeux puis écarte les bras, l’air ahuri.
— Tu n’es pas sérieux, frère… Ma tête ! Regarde ma tête !
Je remarque alors qu’il a retiré le bonnet qu’il portait en arrivant sous le préau.
— Ah… Ouais, quand même.
Sa nouvelle coupe – si on peut la qualifier de la sorte – ne lui va pas. Du tout. Non pas que les crânes rasés soient inesthétiques, mais il a clairement perdu en crédibilité.
J’ai un mal fou à dissimuler mon sourire. Dana s’est surpassée.
— N’exagère pas, ce n’est pas si laid, grommelle-t-il en renfilant le bonnet. Les filles adorent les mecs dans le genre militaire. Ça masculinise, ça flatte le fantasme du gros dur.
— Tu essaies de te convaincre ?
Il me dévisage froidement.
— Évidemment, que j’essaie de me convaincre ! J’ai une tête d’œuf ! Je ne savais même pas que mon crâne formait une pointe pareille ! On a dû m’éjecter aux forceps à la naissance, ce n’est pas possible autrement. Ma sœur ne s’en sortira pas indemne.