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Et l'homme qui se prend pour un Dieu... sent un frisson très humain parcourir son dos.
Afficher en entierOn naît. On nous examine. Si on est petit, faible, maladif ou mal formé, on est abandonné. On nous affame. Nous incitant à voler, à battre et à tuer. On nous jette dans la nature pour tester notre intelligence, notre volonté face à la fureur du monde. Punis à coups de triques et de fouets, entraînés à ne pas montrer la douleur.
Afficher en entier- Ainsi mourut mon roi, ainsi moururent mes frères.
Afficher en entierDÈS LA NAISSANCE, NOUS SOMMES EXAMINÉS. PETITS, FAIBLES, MALADES, ou DIFFORMES, NOUS SOMMES MIS AU REBUT.
AFFAMES, NOUS DEVONS VOLER, NOUS BATTRE ET TUER LÂCHÉS EN PLEINE NATURE SAUVAGE, ON TESTE NOTRE JUGEOTE ET NOTRE VOLONTÉ.
PUNIS À COUPS DE BÂTON ET DE FOUET, NOS TRAITS NE TRAHISSENT JAMAIS LA DOULEUR.
Afficher en entier" Il n'y a pas de trêve dans l'action, pas un instant pour se défaire du poids de nos boucliers ou pour échapper à la fournaise sous nos casques. Pas le temps de reprendre son souffle, pas le temps de ralentir nos cœurs battants. Nous nous inquiéterions pour le roi si seulement nous arrivions à le suivre."
Afficher en entier- La terre tremble !
- Non capitaine, ce n'est pas la terre. La bataille a commencé !
Afficher en entier« Adieu mon Amour ». l ne le dit pas. Il n'y a pas de place pour la douceur. Pas à Sparte. Pas pour la faiblesse. Seuls les durs et les forts ont le droit de s'appeler Spartiates. Seuls les dures. Seuls les forts.
Afficher en entierCela fait plus de quarante ans depuis le loup et l'hiver glaciale. Maintenant, comme alors, ce n'est pas la peur qui le tient. Non pas la peur. Seulement une agitation, un sens aigu des choses. Le sol rocheux sous ses pieds. La brise marine. Le ronflement et la respiration légère des trois cents garçons dont il a la charge... tous prêts à mourir pour lui sans l'ombre d'une hésitation.
Afficher en entier- Mon bras...
- Il n'est plus à toi. Ton fouet non plus. Dis à ton maître qu'il a affaire à des hommes libres... pas des esclaves.
- Des esclaves non. Vos femmes seront des esclaves. Vos fils, vos filles, vos frères et vos anciens seront des esclaves. Mais pas vous. A midi... vous serez des hommes morts ! Cent nations s'abattront sur vous ! Nos flèches masqueront le soleil !
- Alors nous combattrons à l'ombre.
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