3096 jours

Très récemment, alors que je naviguais sur Facebook ou TikTok – je ne sais plus -, je suis tombée sur un extrait du film 3096 jours (2013), adapté du livre de Natascha Kampusch, et je me suis demandé ce qui pouvait amener un être humain à enlever un enfant et à le traiter aussi mal. Je me suis alors rappelée que ce bouquin traînait parmi les livres de ma mère et je l’ai donc lu… En toute honnêteté, je ne pense pas avoir reçu la réponse à ma question.

Le nom de Natascha Kampusch est devenu célèbre dans le monde entier fin août 2006, période où elle a retrouvé « la liberté ». À l’époque, j’avais neuf ans et demi, soit à peu près l’âge de Natascha Kampusch quand elle a été enlevée en mars 1998. Mais je ne me souviens pas avoir entendu parler de cet événement pendant l’été 2006. Contrairement à Natascha Kampusch, qui avait conscience à seulement dix ans en 1998 des enlèvements et des meurtres de petites filles en Autriche, je ne me souciais nullement de tout cela en 2006. Il y avait bien l’affaire Estelle Mouzin, mais je n’étais pas aussi bien informée que la jeune Natascha Kampusch en 1998. Les consignes des adultes me paraissaient étranges : « Ne parle pas aux inconnus », « Fais attention, aux vilains messieurs » … Natascha Kampusch, dix ans, était bien mieux informée que moi – car les rapts de petites filles faisaient l’actualité à la fin des années 90 – et pourtant elle a été enlevée par un monsieur tout le monde, et non par un affreux, par un monstre tout droit sorti des films d’horreur.

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Très déçue de ce livre.

Une histoire bouleversante et tragique que je connaissais déjà à travers les reportages, le film 3096 et les interviews de Natascha. Mais ici, on la découvre de son point de vue, et on comprend toute la manipulation mentale et physique qui l’a empêchée de fuir

Ce livre est incroyable ! Du début jusqu'à la fin, Natasha a su se relever à chaque étapes et trouver espoir. 8 ans de calvaire, 3096 jours à tenir, des moments de joie, de tristesse, de douleur et d'espoir. Elle a eu beaucoup de chance de sortir vivante de l'enfer. Mais elle n'est pas vraiment libérée mentalement. Elle se fera aimer et ensuite détester par certaines personnes qui la traite comme une victime pas idéale ( alors qu'il n'existe pas de victime idéale ) et qui diront plus tard qu'elle est atteinte du syndrome de stockholm. Ce qui m'a ému dans ce livre c'est le fait qu'elle est réussie à parler d'une partie de son journal dans lequel elle raconte en détail les tortures que son ravisseur lui a faites. Ce livre raconte le courage, les moments durs comme les joyeux et surtout l'espoir de sortir de là. Et qu'un jour peut-être, personne ne refera ce genre de crime horrible.

Livre à lire absolument.

Quel livre ! J'avais un peu peur de le lire, car généralement les faits divers sont assez atroces. Plus tôt dans l'année, j'avais lu "les survivants" et j'ai eu beaucoup de mal. Je m'étais promis d'arrêter de lire ce genre de lire, qui ne me fait décoller.

Mais 3096 jours est un livre incroyable. Ce n'est pas le récit d'une victime d'un désaxé, mais plutôt de la naissance d'une guerrière. Ce fait divers aussi horrible soit-il l'a façonné, à construit son armure, et grâce à cela elle a pu s'enfuir, regagner sa liberté.

Plus encore, la vague des médias, de l'opinion public incapables de comprendre, ni son calvaire ni son envie de s'extirper de cette case "victime". Je termine ce récit en étant bouleversée, mais aussi admirative !

Natasha Kampush exprime ses années de captivité avec des mots simples,, que j'ai l'habitude de lire dans des romans fictifs. Sa façon de raconter n'est pas violente. Mais en prenant du recul après chaque chapitre, je reste toujours un peu confuse,, en pleine réflexion,, essayant de m'imaginer ce que ces mots simples en apparence peuvent bien refléter.

Comme pour chaque (auto)biographie, je ne me permets pas de noter le contenu à proprement parler. Ici, à la différence de Britney Spears ou Jennette Mccurdy qui ont été abusées mentalement et physiquement par leurs entourages, on suit Natasha et son calvaire, une victime d'enlèvement sequestrée pendant 8 ans. Etant née en 2002, je ne peux pas m'imaginer la folie médiatique de l'époque.

On parle bien de 8ans de captitivité (3096 jours) à des âges importants de sa vie : de ses 10 à 18ans, l'éppoque où toute personne se forme (mentalement, physiquement et intellectuellement à l'école).

C'est impressionant le détachement dont elle fait preuve, on ne peut que l'admirer. Elle réfute le diagnostic du syndrome de Stockholm et ses raisons : son ravisseur était la seule personne de sa vie - en plus de ça, elle opère bien une différence en citant parfois le nom de son ravisseur dans les "bons moments", mais plus souvent "ravisseur" ou "criminel" pour se détacher de la mauvaise image de cet homme.

Concernant l'enquête, c'est rageant. Pleins de choses ont mal tournées ou étaient bizarres :

Natascha qui se dit que physiquement elle ne craignait rien (pas "assez joli"), ne pas avoir dit au revoir à sa maman

La police qui ne fouille pas assez les fourgons, écoutent les témoignages, fait confiance aux chiens etc...

Quelle négligence.

Ce livre est intrigant, dérangeant parce qu'il peut changer notre façon de voir les choses... J'ai apprécié cette lecture qui fait réfléchir à beaucoup de choses!

Cela fait longtemps que je voulais lire cette autobiographie et je la recommande à tous maintenant. Ce récit poignant raconte bien tous ces jours de captivité.

Et je suis très admirative de Natasha enfant (et adulte également), qui était beaucoup plus intelligente et renseignée sur certains sujets que cestains enfants à cet âge là, je pense que ça lui a sauvé la vie.

Je voulais lire ce livre depuis longtemps pour découvrir cette si triste histoire.

Je le conseille à tous, pour comprendre les faits du point de vue de Natascha. Le tout se lit très rapidement, même si elle n'aborde que certains aspects de sa captivités (elle refuse de parler des violences s*xuelles, par exemple). Il s'agit donc d'un livre true crime qui peut convenir aux personnes sensibles ne souhaitant pas lire sur ce sujet.

En revanche, la violence physique est décrite en détail, âmes sensibles s'abstenir.