813, les trois crimes d'Arsène Lupin

J'ai pris plaisir à retrouver Arsène Lupin. Ma lecture a été fluide même si je dois avoir loupé des éléments de son passé comme je n'ai pas lu la première partie de l'histoire ^^'

Un livre tout aussi bien que les précédents, avec lequel Maurice Leblanc continu de montrer son inlassable talent et d’assouvir son règne en tant qu’un des meilleurs auteurs de romans policiers !!! Le livre est vraiment divertissant et il est très dur de trouver le fin mot de l’histoire

Je n'ai pas du tout accroché.

Dans ma tête, les Arsène Lupin pouvaient se lire dans n'importe quel ordre, donc c'est ce que j'ai fais, mais j'ai peut-être eu tord. J'avais l'impression d'avoir été lâché en plein milieu d'une intrigue interrompue. On ne sait pas qui sont les personnages puisqu'ils ne sont pas présentés et on dirait que les affaires sont des anciennes qui refont surface, ce qui fait qu'on n'a pas tous les éléments pour les comprendre. Malgré une belle plume et de jolis dialogues, j'ai trouvé l'écriture et l'élucidation des affaires totalement obscures (en clair, je n'ai rien compris). D'ailleurs, les différents mystères s'enchaînent, on ne sait pas si c'est la même affaire, où une autre ; et une fois qu'on a l'impression d'être passé à une différente affaire, une précédente semble à nouveau impliquée. Les touches d'humour sont appréciables mais parfois gâchées par du patriotisme trop évident. Pour couronner le tout, je n'ai pas du tout apprécié le personnage d'Arsène Lupin, que j'ai trouvé sournois, profiteur et incohérent.

En bref, je ne remettrai pas cette expérience.

edit : je me suis rendue compte en lisant les autres commentaires qu'effectivement, c'est la deuxième partie du roman :(

La deuxième partie du roman « 813 » mettant en scène le gentleman cambrioleur Arsène Lupin. On retrouve ici les prémices du roman policier avec un adversaire coriace pour notre anti-héros. Toujours très sympa à lire.

Dans cette deuxième partie du roman 813, Arsène Lupin est en prison. Il orchestre son évasion en utilisant tous les moyens possibles pour arriver à ses fins, jusqu’à tenir un complot d’ampleur internationale.

Dans le précédent épisode, Arsène Lupin s’était accaparé le devant de la scène grâce à ses multiples identités. Le dénouement avait été spectaculaire. Mais dans cet partie, l’action fait place à la réflexion. Malheureusement, nous ne connaissons pas toutes les cartes qu’il a en main, jusqu’à ce qu’il les pose sur la table, ce qui est assez décevant et déroutant. Il arrive à mettre une certaine pression sur des personnages politiques importants tout en restant assis au fond de sa cellule. J’ai trouvé que cela manquait de crédibilité.

Heureusement, l’écriture de Maurice Blanc reste facile, fluide, presque simple. Le récit se déroule tranquillement sans accroche, et sans intrigue irrésistible, prête à être dénouer par le lecteur, il se lit donc, mais avec une certaine déception quant aux attentes qu'il se fait. Mais certaines révélations sont percutantes.

Ce roman sera une déception pour ceux qui souhaitent découvrir le gentleman cambrioleur, mais l'écriture de l'auteur permet tout de même de passer un agréable moment de lecture. Pour les autres, ceux qui connaissent, ce roman pourrait venir clore la grande épopée d'Arsène Lupin.

Aussi bon que la première partie. Lupin est vraiment un personnage intéressant et fascinant !

Notre cher gentlemen-cambrioleur s'en sort toujours, heureusement!!

Une deuxième partie aussi passionnante que la première, pas un instant de répit jusqu'au final, splendide.

Et oui Ecarlate, Lupin est Lupin, il est unique, lupinesque pourrait-on dire pour raccourcir cette liste sans fin.

Les Arsène Lupin sont à consommer sans modération, et ceux-ci font partis des meilleurs (les deux tomes j'entends).

Arsène s'est trouvé , tout à fait insidieusement et sans le vouloir, un ennemi à sa taille; il va devoir se mettre en quatre et faire preuve de la plus grande intelligence pour se sortir de ce guêpier! Une aventure à la hauteur de notre héros qui se laisse dévorer sans coup férir.

Quel étrange personnage que cet Arsène, excessif, désespéré et désespérant, cabotin, superbe, on peut arrêter ici la liste, car elle serait interminable.

Ce personnage n’existe que par la fascination qu’il exerce, qu’il veut exercer et dont il a besoin pour vivre. J’avoue avoir été agréablement surpris par l’individu proposé par l’auteur, à la fois génial et fragile, particulièrement humain même dans sa folie. Car fou, il l’est certainement, fou magnifique s’il en est.

Peut-être est-lié à cette histoire, terminant celle de La double vie d’Arsène Lupin. N’ayant lu que ces deux là, il faut émettre une réserve à mon jugement.

Néanmoins, cette affaire 813 oblige Lupin non pas à repousser ses limites mais à les dépasser, et le dénouement est terrible.

J’ai pris plaisir à lire cet ouvrage d’une autre époque, d’avant-guerre, ou le thème du patriotisme était un ressort courant, ce qui paraîtrait sans doute anachronique de nos jours. Lupin est l’être fantasque qui semble donner vie et un peu de folie à la fameuse Belle époque qui devait être un brin étouffante par moment. Il est intéressant de voir comme beaucoup de choses reposent sur les « petites gens », cette foule de prolétaires et de domestiques, outils et interfaces indispensables pour permettre au célèbre Lupin d’agir, d’agir pour ou contre les notables de la société, selon sa fantaisie ou sa volonté la plus terrible.

A redécouvrir.