8,20 g de cholestérol
Auteur
- Joseph Bialot (Écrivain)
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extrait
L'histoire d'une ville, sa mémoire, son présent et son futur - voir la rue de l'Avenir à Paris XXe - sont inscrits dans le nom de ses voies de circulation.
Celles-ci valent les patronymes humains et, pour ce qui concerne la capitale, nul ne contestera que les cent mètres de la rue Cyrano-de-Bergerac, que la longue ceinture de pierres des Maréchaux, auréolée de ses gloires impériales, que le boulevard du Temple, un temps surnommé "Boulevard du Crime", parlent aux piétons d'un passé spectral mais inoubliable.
En dehors de leurs différences de relief - buttes, escaliers, pentes - ou sociologiques, les rues de Paris partagent avec les hommes des différences de taille : elles sont longues, étroites, parfois étriquées ou minuscules, misérables ou opulentes. Certaines sont gaies, d'autres donnent envie de pleurer, d'autres encore semblent chanter ou font rêver. Elles ont, parfois, des aspects funèbres : pas le moindre signe de vie le long des façades cossues de certaines avenues-nécropoles du XVIe par exemple.
Bien sûr, personne, même et surtout un Parisien n'ignore que la rue de Vaugirard est la plus longue de Paris. Mais qui sait que celle des Degrés en est la plus petite ?
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Un petit recueil de onze nouvelles, toutes différentes et toutes amusantes et avec un petit fond de vérité ! Et toujours dans Paris et ses rues plus ou moins mal famées ! La nouvelle intitulée Rue des Degrés est celle que je préfère. Un mini-polar dans cette collection d'historiettes.
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Date de sortie
8,20 g de cholestérol
- France : 2006-02-22 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Un gangster tente, depuis sa prison, d'échapper au redressement fiscal qui le menace puisqu'il n'a pas déclaré le montant de son dernier hold-up. Un député en appelle à la tendresse comme seul traitement possible de l'encéphalite spongiforme bovine. La grève des transports lance un écrivain, son attachée de presse et une bande de terroristes dans une course folle au foie gras. Deux locataires du bitume parisien résolvent un crime...
Fables saupoudrées d'humour et d'absurde, conte de Noël teinté de merveilleux, promenade sur des sentes inconnues de Paris, ville fétiche de Joseph Bialot, ces nouvelles, noires ou roses, sont un remède à la morosité. Celle que répandent les médias sous prétexte de compassion. Celle aussi que diffusent, sous couleur de non conformisme, les nouveaux bien-pensants.
Elles n'ont qu'un but : dessiner un sourire ou provoquer le rire.
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