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Si vous aimez les récits romanesques je vous conseille La Femme qui ressuscite, roman autour du mystère des Romanov:
https://booknode.com/la_femme_qui_ressuscite_02545285
Amicalement,
http://pyramide.lakube.com?kid=F4MNN
Dans une intrigue haletante, le lecteur est invité à découvrir les aventures de Flavio qui recherche son fils, de Renato bourgeois catholique ignoré par son fils adoptif Cristano, d’Andrea ancien coureur cycliste et de Tegla une prostituée nigériane. L’homme noir paraît en 2015 aux éditions Rivages. L’œuvre, au travers d’une écriture saisissante, révèle toute la maîtrise de son auteur dans l’art de l’enchevêtrement. À travers une palette de personnages, Luca Poldelmengo dresse un sévère portrait de la société italienne, portrait à mi-chemin entre son imagination et l’actualité dont il s’inspire pour écrire.
Ouf !
J'espère que ceci vous sera utile ;).
Bonne soirée
Né à Rome en 1973, Luca Poldelmengo est l’une des figures contemporaines du roman noir. Après des études cinématographiques, Luca Poldelmengo réalise son premier court métrage intitulé « La notte bianca » en 2005. Scénariste pour le cinéma, Luca Poldelmengo a notamment participé au scénario des films A 11 metri dal cuore, Viaggio di maturità et Béton armé réalisé par Marco Martani et sorti dans les salles italiennes en 2007. En 2009, l’auteur italien écrit son premier roman noir Odia il prossimo tuo traduit en français sous le titre Le salaire de la haine. Entre haine et violence, ce premier roman noir trace le cycle infernal de cinq personnages destinés à se croiser lorsqu’une pierre lancée d’un pont atterrit sur une voiture.
Des citations :
Phrase introductive :
« L’œil est grand ouvert, un nuage effilé par le vent en fend le globe, comme un rasoir »
« La petit bohémienne lève brusquement son bras armé, comme pour mimer le recul du pistolet. Les corneilles quittent les lignes à haute tension. »
« La voiture s’arrêta. Donato Alfieri ouvrit la portière, monta. Le véhicule repartit (…) Ils virent les immeubles gagner en hauteur et devenir gris. Donato regardait son fils en espérant des réponses, mais Marco fixait la route : ce n’était pas encore le moment. Ils parcoururent la via Tiburtina, ils passèrent devant la prison de Rebibbia. Ils virent à leur droite les restes monumentaux d’une usine, on aurait dit le squelette d’un dinosaure en décomposition. Ils tournèrent à San Basilio. Ils prirent la via Nomentana, leur voiture s’y fondit durant de longues minutes, écaille d’un serpent métallique sans tête ni queue.
Tout est en place, et sans le savoir ce sera une vraie machine infernale que le destin et le hasard mettront en travers du futur de Filippo. Et de quelques autres.
De fil en aiguille, le destin va s'acharner sur lui, il perdra son job...Et c'est la chute libre.
Jusqu'à cette vraie seconde chance donnée quelques mois plus tard par son ex-employeur, alors que Filippo ne fait que s'enfoncer dans les difficultés et l'illégalité.
Prêt à tout pour sortir du trou où il s'est fourré, Filippo va accepter un job de confiance un one-shot avec un emploi doré à la clé en cas de réussite ! Juste ce qu'il lui faut... même si ce qu'on lui demande fait appel à sa face la plus sombre, cet homme en noir qui sommeille en lui.
Et risque de le mettre sur le chemin de la police criminelle. Même si ce n'est aue Marco qui est chargé de l'enquête, ce fils du chef de la police qui n'avait aucune ambition, qui ne recherche aucune gloire, mais qui voudrait se libérer de l'emprise de Gagliardi, relation encombrante qui le manipule pour obtenir « de petits services » toujours proches de l'abus de pouvoir.
En voici le résumé par la maison d’édition
Rivages/Noir (n° 981) - Inédit - Éditions Payot & Rivages - 2015 :
Filippo ne se plaint pas. Il est même reconnaissant à Gabriele Gagliardi, directeur-gérant et maître absolu du journalier de cet hôtel de luxe à Rome, qui l'a engagé il y a déjà quelques années comme garde du corps armé et chauffeur personnel. Sans vraie formation, sauf celle reçue dans les services spéciaux de l'armée, Filippo ne pouvait espérer beaucoup mieux. Mais le voilà fourré dans des trucs pas très clairs à cause de dettes qu'il ne peut rembourser. S'il est payé correctement il ne roule pas sur l'or et seul ce salaire alimenta sa famille, sa femme poursuivant ses études, espérant mieux pour le futur. Très attaché à sa femme et sa petite fille Filippo fera tout ce qu'il faut pour ne pas tomber dans la dèche. Il fera surtout ce qu'il ne faut pas...
Sa lecture pourrait bien vous plaire en effet : au pessimisme radical installé dans le thrilling du roman noir italien, Luca Poldelmengo conjugue l’invocation chez vous, chez moi, des démons intérieurs, l’interpellation intime de tous et de chacun, la convocation à la liberté vis-à-vis de l’Homme Noir.
Je vous en souhaite une lecture …cinématographique toute en suspense.
Ce deuxième roman de Luca Poldelmengo est finaliste d’un prix prestigieux - le prix Scerbanenco - et en effet il s’agit d’un roman noir italien, peut-être bien de tendance New Italian Epic, où l’on expérimente des points de vue inhabituels, inattendus. Condition sine qua non : on y refuse le ton détaché et la froideur post-modernes. Est-ce bien le cas ? La narration New Italian Epic raconte des histoires alternatives et porte des uchronies potentielles. Cela semble-t-il ici bien établi ?
S’agit-il d’un objet narratif non identifié ? Son format à multiplans complexes, sa rapidité narrative, son interpellation de nature philosophique, pourraient bien ne le faire entrer dans aucun genre littéraire prédéfini, lui faire élargir les frontières littéraires ? Qu’en déciderez-vous ?
Traque sur la perte d’humanité d’un parmi tous – unité d’un microcosme interagissant dans l’insalubre –, l’Homme Noir dessine à Rome une vérité au-delà de la ville, par-delà les empreintes et les logiques discursives.
Si l’Homme Noir épuise en l’un parmi tous les fondements même de l’humain, qu’en est-il pour chacun de l’Homme Noir, oui, qu’en est-il pour nous ?
L’écriture est rapide, alterne poésie et langue rudement parlée, sollicite la présence à des paragraphes brefs qui dispersent les personnages comme pour nous souvenir que l’attention est une vertu. Le découpage cinématographique ne fait la grâce d’aucune limpidité.