À ce soir
Auteur
- Laure Adler (Écrivain)
Classement en biblio - 30 lecteurs
extrait
Quand on descend si bas dans les entrailles de la terre, l'obscurité n'est pas uniforme. On s'habitue au noir.
Afficher en entierCommentaires récents
Un roman très abouti, tout en finesse et en délicatesse, très juste dans la déclinaison des nuances des sentiments éprouvés par la narratrice. Le peu de descriptions laisse une grande place à l'imaginaire face à cette situation tragique que peu de femmes ont connue, le style est bref et soudain, fort et entraine instantanément le lecteur dans un mouvement d'empathie sincère.
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N'oubliez pas de lire le synopsis sinon vous attendrez la plage, les montagnes, le sanglier page 37, pour apprendre de quoi il s'agit page 42.
A partir de la page 45 les phrases sont tellement courtes et répétitives que vous pourrez vous contenter de ne lire que les pages de gauches.
Conclusion: l'auteure a de sérieux problèmes
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Livre lu d'une seule traite.
Histoire très touchante et émouvante.
Les parents devraient tous partir avant leurs enfants .....
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Un texte très émouvant, écrit par une mère qui nous fait vivre sa douleur, ses espoirs, ses craintes quand son enfant se trouve en soins intensifs à l’unité pédiatrique d’un hôpital. Face à la résistance physique de l’enfant, elle refuse d’envisager l’issue fatale, se ronge de culpabilité par la suite de ne pas avoir voulu accepter l’inacceptable. Mais la vie continue, et il faut vivre avec ses souvenirs et sa peine…
Un livre d’une écriture soignée qui nous envahit de tous les sentiments ressentis par l’auteure.
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Date de sortie
À ce soir
- France : 2001-08-01 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
Comment dire, écrire la mort de son enfant ? Comment puiser dans les souvenirs sans imaginer l'effondrement, le chagrin qui remonte à la surface, la douleur pour enveloppe du corps maternel amputé ? Et toujours rester digne. Laure Adler raconte son petit Rémi, la joie à l'annonce d'une nouvelle maternité, les premiers babillements, les étreintes, les lèvres qui s'enfoncent " dans le cou crémeux, tendre, si tendre, là, juste en dessous de l'oreille ". Et la catastrophe qui survient, improbable. Laure Adler, comme elle ... Lire la suite le précise, n'écrit pas pour se souvenir, ni apaiser la douleur. Avec des mots toujours justes, la phrase se suspend d'elle-même, équilibre sinon fragile, prêt au basculement, toujours retenue comme on tient la douleur à distance, en laisse, omniprésente, nouvelle compagne à apprivoiser .
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