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Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le village de Saint-Jacques-de-la-Rive, village comme il existait tant au Québec à cette époque où la vie à la campagne dominait encore le paysage de la province, essaie de retrouver la vie paisible d’avant l’épidémie de grippe espagnole.
Dans le petit village, tout se sait. L’église et le magasin général sont des lieux de rencontres entre les paroissiens. Si des liens privilégiés se tissent, certaines animosités aussi s’expriment et divisent le village. Ernest Veilleux dirige un clan alors qu’Eugène Tremblay lui fait face; au centre des petites disputes, le curé, le maire et le député occupent les sièges convoités par chacun des clans qui souhaitent ainsi accroître son influence dans le village. Mais si les pères se détestent toujours autant, les enfants semblent être attirés les uns vers les autres.
Par ailleurs, le curé Lussier dirige ses ouailles de main de maître alors que Germain, un peu naïf et peu gâté par la nature, se fait piéger par une jeune orpheline, servant au presbytère, qui cherche un mari.
En toile de fond se dessinent les luttes politiques où rouges et bleus se disputent pour obtenir la construction d’un pont promis par le fédéral depuis si longtemps. Bref, un petit monde agité par les passions et les drames où les larmes ne sont jamais bien loin du rire.
- Je suis fatiguée de travailler comme une esclave, jour après jour. Peux-tu avoir une vie plus plate que celle de fille d'habitant! s'exclama l'adolescente. On passe notre temps à nettoyer et à cuisiner.
Cet auteur que je connaissais pas m'a été recommandé par une booknode canadienne. Je suis rentrée à pied joint dans l'histoire de ces familles rurales du siècle dernier avec beaucoup de plaisir. Thème très original. L'auteur a très bien décrit la vie des paysans et a gardé la façon de parler et les expressions qui donnent une valeur d'authenticité extraordinaire.Cela m'a rappelé avec bonheur les 5 ans passées à Montréal quand j'étais petite. Un vrai moment de bonheur simple et chaleureux. Comme ils étaient courageux à cette époque!!!
Les expressions ont été facile pour moi, puisque je les connaissais pas ailleurs.En sera -t -il ainsi pour tout le monde?
J'aime bien la façon qu'à Michel David de raconter les histoires de ces familles canadiennes. Il y pas mal d'expression de là-bas mais on arrive à en comprendre le sens. C'est la vie de paysans dans les années 1920 avec les joies, les peines, les aléas de la vie... C'est frais, intéressant, je vais commencer le tome 2... en espérant qu'il sera aussi agréable à lire que le premier !!!!
Je ne connais pas cet auteur. Je vois qu'il n'y a aucun commentaire donc je ne peux me faire une idée. Cette série m'a été recommandée par une amie. C'est un peu semblable, d'après elle, Aux semailles et moissons, mais cela se passe au Canada. Je commence le premier tome... je vais voir...Je vais certainement le lire en parallèlle avec un polar (pour diversifier mes moments de lecture) car il y a beaucoup de tomes...
Résumé
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le village de Saint-Jacques-de-la-Rive, village comme il existait tant au Québec à cette époque où la vie à la campagne dominait encore le paysage de la province, essaie de retrouver la vie paisible d’avant l’épidémie de grippe espagnole.
Dans le petit village, tout se sait. L’église et le magasin général sont des lieux de rencontres entre les paroissiens. Si des liens privilégiés se tissent, certaines animosités aussi s’expriment et divisent le village. Ernest Veilleux dirige un clan alors qu’Eugène Tremblay lui fait face; au centre des petites disputes, le curé, le maire et le député occupent les sièges convoités par chacun des clans qui souhaitent ainsi accroître son influence dans le village. Mais si les pères se détestent toujours autant, les enfants semblent être attirés les uns vers les autres.
Par ailleurs, le curé Lussier dirige ses ouailles de main de maître alors que Germain, un peu naïf et peu gâté par la nature, se fait piéger par une jeune orpheline, servant au presbytère, qui cherche un mari.
En toile de fond se dessinent les luttes politiques où rouges et bleus se disputent pour obtenir la construction d’un pont promis par le fédéral depuis si longtemps. Bref, un petit monde agité par les passions et les drames où les larmes ne sont jamais bien loin du rire.
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