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Charles nous regarde soupçonneux. J'ai envie de lui tirer la langue. Eh oui, je connais ton amie ! Nous sommes copines, nous avons même bu un café chez toi en ton absence.
Afficher en entier« Je me suis réveillée vers midi tout habillée sur mon lit. J'ai mis du temps à rassembler mes esprits. Quand j'ai finalement repris conscience, j'étais horrifiée. J'ai couché avec Delmonte ! Non, c'est pire que ça. Je me suis fait prendre dans l'ascenseur par Delmonte ! Comme une soubrette. Il n'a même pas pris la peine de m'embrasser. Je suis furieuse… et encore troublée. Rien que d'y repenser je frissonne et c'est comme si mon corps résonnait encore de ses caresses. Ça n'avait rien de la nuit de passion dont j'aurais pu rêver, mais je n'avais encore jamais ressenti ça. Une telle intensité, une telle perte de contrôle… Il faut que je pense à autre chose, rapidement. »
Afficher en entierDu bruit dans la cage d'escalier. C'est lui. Il sort de chez lui avec quelque chose dans la main. Je suis plaquée contre ma porte, je l'épie, je retiens mon souffle. Il est là, immense devant l'ascenseur. Oh mon dieu ! Il m'a vue ! Il me regarde ! Il s'approche de la porte. Je ne peux plus bouger, plus respirer. Et puis il disparaît. Je suis folle, c'est sûr, ce type m'a envoutée. Un verre d'eau, il faut que je reprenne mes esprits… et que je retourne à mon poste de surveillance. Il n'a pas disparu, il est en train de s'engouffrer dans l'ascenseur. Seul, cette fois
Afficher en entierIl porte une sorte de robe de chambre, ou plutôt un manteau. En tout cas c'est rouge et très richement orné d'arabesques dorées, je dirais que c'est mongol. À sa main, un sabre. Énorme. Il le dégaine tout à coup en m'insultant dans une langue inconnue. Du russe ? J'ai presque peur. Non, en fait, j'ai vraiment peur. Je ne comprends rien. Je suis juste vêtue d'une chemise et mon amant est fou. Il s'approche et m'effleure de la pointe de son sabre. Je crois qu'il me donne des ordres. Mon manque de réponse ne semble pas le satisfaire. Il lève son sabre et l'abat sur moi. Ô mon dieu ! Il m'a frappée ! J'ouvre les yeux. Je n'ai rien. Mais ma chemise est ouverte. Je suis à nouveau nue. En collier, plutôt. Mais il semble s'être radouci. Il a posé son arme et vient de prendre mon visage entre ses mains. Il murmure quelque chose dans cette langue qui m'est inconnue. Et soudain, il me prend par les cheveux et me plaque sur le lit. Il me bande les yeux avec ce qui me semble être un foulard en soie. Je lui crie d'arrêter. Sérieusement.
« Relax Emma, c'est un jeu. Je suis sûre que vous allez aimer. » Et il reprend sa litanie incompréhensible.
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