À rebours

Archétype du roman où il ne se passe rien, pas d'intrigue, un personnage dont la psyché est complètement déstructurée et des descriptions, beaucoup de descriptions. J'ai beaucoup aimé A rebours quoique je comprenne très bien que c'est une lecture qui rebute. Honnêtement, je ne saurais pas à qui le recommander tant il est extrême dans son absence d'action. L'écriture est belle et raffinée. On finit par se plonger dans cet univers décadent et les pages se tournent bien plus facilement que prévu.

Franchement, je me suis ennuyé et j'ai refermé ce bouquin avec joie, ouf ! Les descriptions interminables sur des sujets divers et variés sont lassantes. J'ai adoré certaines, détesté d'autres. C'est un livre pour gens très cultivés, avancés, je ne sais même pas si ce genre de savoir existe dans un seul cerveau, c'est quasi encyclopédique. Cette culture universelle intarissable devient prétentieuse par son irréalisme, et agace lorsqu'on ne sait pas et que le roman vous gifle avec vos limites. J'avoue que plusieurs chapitres m'ont dépassé. Je pensais avoir une culture plutôt transversale, mais là, je me suis aperçu qu'en fait, je ne sais rien... C'est pas grave, c'est juste frustrant et peu motivant pour approfondir certains sujets. Des latinistes aux parfums en passant par le mobilier, quel déluge passionné de noms, de styles, de connaissances : indigeste.

J'ai lu ce livre dans le cadre de mes études. Je connaissais ce livre que de nom plus précisément parce qu'il traite de la médecine par moment. Il était temps que je le lise et le découvre. A rebours est un petit OVNI littéraire car il est difficile de le cataloguer quelque part. Il est dans l'esprit de la décadence.

Il n'y a clairement pas d'intrigue et je dois dire que ma lecture a été compliquée car il a fallu que je fasse plusieurs recherches, utiliser mes cours pour mieux appréhender l’œuvre. On suit Des Esseintes qui s'est retiré du monde pour vivre comme reclus, il prend la société de haut et prône l'artifice, l'ancien, etc. Chaque chapitre aborde une facette de sa vie, de son évolution. J'aime beaucoup les thèmes traités. Huysmans n'épargne aucun thème et il n'y a aucune retenue. L'esthétisme est avant tout central dans l’œuvre car les couleurs, les sens éveillés, tout est contribué pour faire de cette œuvre une œuvre incroyable.

Pour conclure, la lecture est très difficile et il faut s'accrocher mais c'est très intéressant dans ses thèmes et ses références. Il faut néanmoins avoir un minimum de connaissances pour comprendre les subtilités.

A ne pas lire si les longs monologues intérieurs et les descriptions vous ennuient, ce n'est pas mon cas, mais cela reste un livre un peu étrange avec un personnage principal maladif et dans lequel il se passe rien. Non vraiment, un moment il pense partir en voyage à Londres, et puis il fait demi-tour et préfère rentrer chez lui, ratant le train exprès. En dehors de cela, il nous parle de ses goûts et de ses dégoûts surtout en longueur.

Ce livre est tellement bien écrit, son style est vraiment magnifique et le lecteur qui s’y promène doit être aguerri ! Les nombreuses références antiques, littéraires et artistiques sont plaisantes mais au fil des pages j’ai été quand même un peu ennuyée.

Il ne faut pas lire "A rebours" pour l'intrigue, vu qu'il n'y en a pas!

Des Esseintes est un dandy, un esthète qui fuit Paris pour une maison en banlieue qu'il remplit des objets qu'il aime : livres anciens, plantes exotiques, objets luxueux. Tout dans le monde moderne l'insupporte ; en fait ce qui l'intéresse vraiment c'est sa propre personne. L'écriture de l'auteur est si riche et le vocabulaire si recherché que cela rend la lecture difficile et parfois ennuyeuse. On comprend que ce livre, symbole du décadentisme de la fin du XIXème siècle , soit l'un des préférés de Houellebecq!

Probablement une des lectures les plus pénible que de mon parcours de lectrice. j'ai dû la lire dans le cadre d'un cours d'introduction à la littérature comparée et malgré que je comprenne sa pertinence dans le contexte post-naturalisme, ce livre est tout a fait ennuyeux. 200 pages de catalogue des goûts esthétiques de Des Esseintes ça va, mais avec ce style extrêmement ampoulé, non merci. À CHAQUE nom est associé un adjectif, le style est vraaaaaaiment trop lourd pour en faire une lecture agréable.

A lire ne fut-ce que par snobisme. Quel autre intérêt ?

Peut-être celui de penser à Gainsbourg en le lisant.

Le livre reste un exemple "en son genre" mais il s'en dégage une impression de suranné... Impression qui n'aurait peut-être été pour déplaire à son auteur.

Sans intérêt

Histoire sans intérêt Beaucoup de paragraphes sont des énumérations Très mal présenté sur kindle se lit en diagonale vite rébarbatif

Ce livre est d'un abord difficile si l'on ne possède pas les clés et les références nécessaire à sa compréhension, néanmoins j'ai eut la chance de le lire lors de ma licence de lettres avec une prof passionné par cette oeuvre. Il ne faut pas hésiter à aller lire quelques articles expliquant le contexte de l'oeuvre et de son auteur, cela ne fera que renforcer l’intérêt de cette oeuvre.

L’intérêt n'est pas dans l'histoire, puisqu'il n'y en a pas, mais dans l'écriture de la décadence et de la putrescence; dans cette fascination de l’opulence et de cet ennui morbide.

C'est une oeuvre à lire et à relire car cela permet de remarquer une construction atypique de l'oeuvre qui fait partie à part entière du style.

Ce livre qui restera une de mes plus belles et fascinantes découvertes.