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— Inutile de passer pour un illuminé aux yeux du monde, il s'agit juste d'aider le mystère à planer autour des légendes d'autrefois.

— Charmant, ironisa Clorinde. Et comment je fais, moi, pour insérer des réflexions sur les Kelpies et leurs amis, dans une thèse en économie ? Je crée un nouveau chapitre intitulé « De l'impact de la crise sur le régime alimentaire de Nessie ?

P.115

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Ian, lui, connaissait bien la vie de Burns et grâce à son guide, Clo apprit de nombreuses choses sur les amours contrariées entre le poète et sa muse, sur les vers inoubliables écrits pour elle, mais aussi sur les célébrations du 25 janvier, jour où l'homme et sa poésie étaient mis à l'honneur en une soirée festive, sans oublier le haggis, ce plat national fait de panse de brebis et à qui Robert Burns avait même dédié une ode. Le temps passa ainsi agréablement : Ian était cultivé et bon conteur, et elle ne vit pas les kilomètres s'égrener en sa compagnie. Elle se détendit et participa avec plaisir à la conversation. Puis son chauffeur inséra un CD de musique écossaise et elle vécut un instant véritablement enchanteur, bercée par les complaintes des cornemuses. Les paysages défilaient, verts et sauvages, pratiquement vierges de toute civilisation. Ils avaient quitté la ville et, très vite, elle fut plongée dans l'Écosse médiévale, avec ses murets de pierre, ses moutons bicolores à tête noire. La pluie s'était arrêtée et un faible soleil perçait, donnant à l'ensemble une luminosité particulière, magique. La musique renforçait encore cette impression et Clorinde avait cessé de discuter, charmée par la beauté de la campagne alentour.

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Quelques instants plus tard, elle essayait toujours de reprendre ses esprits, tout en lançant de discrets coups d'œil vers son chauffeur. Il s'agissait, il fallait le reconnaître, d'un magnifique spécimen de la gent masculine : un visage aux traits droits, des yeux ourlés de longs cils, une bouche ferme, un corps musclé… Mais cela n'expliquait pas pourquoi elle se sentait aussi déboussolée, comme si elle avait perdu tous ses repères. Elle avait pourtant déjà vu des hommes séduisants dans sa vie et ne leur avait jamais consacré plus de quelques secondes d'attention. Bon, elle devait bien admettre que ce n'était pas son quotidien non plus, la moyenne d'âge à l'université étant plutôt élevée… et les étudiants de thèse qu'elle avait rencontrés rarement aussi agréables à regarder.

Le déluge qui, comme prévu, s'était abattu sur eux à l'extérieur de l'aéroport, l'avait un peu sortie de son état léthargique. Rien de tel qu'une douche froide pour remettre les idées en place… Mais désormais bien au chaud à l'intérieur d’une voiture dont le standing lui avait arraché un haussement de sourcils et où l'odeur de pluie se mêlait à celle, sensuelle, de son guide, elle avait du mal à organiser deux pensées cohérentes.

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Les deux amants s'enlacèrent, sous l'œil bienveillant de Djinn. Ce dernier sourit et hocha la tête. En conjuguant sa force de dragon, et leur courage d'humains, ils avaient une chance de venir à bout des terribles Meneurs d'Ombre.

La lectrice referma son livre, rêveuse, encore en partie dans le monde enchanté des deux héros. Il lui tardait de lire le tome suivant, de voir quelles péripéties ceux-ci allaient à nouveau devoir affronter. Mais cela devrait attendre, hélas. Elle n'aurait guère le temps de lire ces prochains jours : elle avait une thèse à terminer.

Comme une douche froide, cette pensée la ramena brutalement sur terre. Enfin… dans les nuages encore, puisque l'avion n'avait pas amorcé sa descente. Car la jeune femme était en route pour Édimbourg, conviée par l'université de la ville pour y présenter ses recherches en économie : « De l'impact de la crise financière sur les infrastructures touristiques dans les pays européens - Thèse soutenue par Clorinde Martin ». Quatre années de dur travail se dissimulaient derrière ce sobre titre. Quatre années où la recherche de données, l'analyse de celles-ci et l'écriture l'avaient occupée presque nuit et jour.

Il faut dire qu'on ne faisait pas les choses à moitié chez les Martin. Fille d'universitaire, élevée dans une ambiance feutrée et savante, Clorinde - Clo pour les intimes - s'était tout naturellement tournée vers ce domaine d'activité, une fois le baccalauréat en poche. Élève appliquée et travailleuse, elle avait franchi les étapes sans aucune difficulté, sous le regard approbateur de son père. Tous les deux partageaient en effet, outre des yeux gris parfois un peu distraits, une intelligence aiguisée et un goût pour les raisonnements logiques. De sa mère, décédée l'année de ses six ans, Clorinde avait hérité la silhouette gracile et les splendides cheveux auburn. Elle n'avait toutefois pas conscience de sa beauté, ayant eu peu d'occasions jusque-là d'en expérimenter les effets sur la gent masculine. Sa vie sociale consistait principalement en rencontres avec de grands pontes de l'économie ou réunions de travail avec son directeur de thèse, un vieil ami de son père. Ce dernier y assistait souvent. Lunettes perchées sur leur nez, les deux hommes se ressemblaient beaucoup : deux professeurs d'université passionnés par les livres et les recherches, affectionnant les mêmes vestes marron foncé et cravates disparates. Ils pouvaient passer des heures à discuter d'économie, de marchés, d'analyse financière. Toute petite, Clorinde avait su trouver dans ces entretiens suffisamment d'intérêt pour occuper des journées qui autrement lui auraient paru bien longues. Ces conversations riches d'enseignements l'avaient aidée non seulement dans son choix de carrière, mais tout au long de ses études.

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Les créatures mythologiques

Ce qu'on a appelé le folklore, et qu'il est préférable de nommer « savoir populaire », est peut-être à l'heure présente la seule façon qu'ont les femmes et les hommes de retrouver leur identité à travers une civilisation technologique qui les méprise et les rabaisse au rang d'exécutants passifs.

Jean Markale, Contes et Légendes des Pays Celtes.

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