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Il leva la fourchette vers les lèvres d’Ellis.

— Mange.

— À une seule condition.

— Oh ?

— Tu te reposes après qu’on a mangé. Tu dors une nuit entière, tu prends tes antalgiques, et tu ne fais rien pendant une journée entière.

— Une journée entière ?

— Ouais.

— Pourquoi pas une demi-journée ?

— Entière.

— Trois quarts.

Ellis lui lança un regard critique. C’était comme se battre contre un poteau de bois.

— Une journée entière.

— D’accord. Une journée entière. Mais après ça, j’ai le droit de courir un marathon.

Il agita la fourchette.

— Ouvre grand.

Ellis prit une bouchée. Doux et salé, accompagné de la riche saveur de la viande. Il gémit.

— C’est vraiment bon. Qu’est-ce que c’est ?

— Qui sait ? C’est de la nourriture et c’est tout ce qui compte.

Jon leva une autre bouchée.

— Et toi ?

— Je te nourris pour le moment. On s’inquiétera de moi plus tard.

— Tu n’as rien mangé pendant presque quatre jours et tu t’inquiètes pour moi ?

— De quoi tu parles ? J’étais juste à côté de toi au petit déjeuner.

— Un morceau de toast et un seul œuf brouillé, ce n’est pas assez pour toi. Tu n’as même pas mangé de la tarte d’Eleanor, l’autre nuit.

— C’est parce que je voulais que tu manges la dernière part.

— J’en ai mangé trois.

— Tu vois. Tu ne m’aurais jamais pardonné si je l’avais mangée.

— Tu me l’as pratiquement enfoncée dans la gorge.

— Tu l’as mangée. C’est tout ce qui compte. De plus, je ne voulais pas trop en faire, puisque mon estomac doit se réhabituer à la nourriture.

— Alors c’est quoi ton excuse pour aujourd’hui ?

— J’ai déjeuné.

— Une boîte de soupe.

— Une boîte entière.

— Jon.

Pour une fois, juste une fois, Ellis voulait que l’homme pense à lui.

— Mange, s’il te plaît. Et par manger, je parle d’un vrai repas.

Il vola la fourchette et la leva.

— Je vais te dire.

Jon reprit la fourchette.

— Pour toutes les deux bouchées que tu avales, j’en prendrai une.

Ellis grimaça.

— Ce n’est pas équitable.

— Tu m’as arraché un jour de repos et je t’arrache un repas complet. Ça m’a l’air parfaitement équitable.

Il agita la fourchette.

— Maintenant, mange.

— Je crois que je me fais arnaquer.

Ellis mangea ce qu’il lui offrait.

— À toi.

Jon prit une petite bouchée.

— Ce n’est pas une part, dit Ellis.

Il en prit plus.

— C’est mieux.

Jon leva la fourchette comme un toast.

— Heureux que tu approuves.

Il mangea et ses yeux s’écarquillèrent.

— Merde, c’est bon.

Jon prit une autre bouchée.

— OK, deux contre deux.

Ils mangèrent. Quand l’assiette fut vide, Jon poussa le plateau près du mur et s’assit contre la tête de lit. Il se frotta l’estomac.

— Tu aurais dû me faire arrêter.

Ellis se plaça à côté de lui.

— Toi ? Et moi alors ?

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Jon vérifia la température de l’eau.

— Tu prends un bain ou tu prépares une soupe ?

— Ce n’est pas si chaud.

— Pas par si chaud, tu veux dire qu’il manque quelques degrés pour faire cuire un œuf ?

— Arrête de te plaindre et viens.

L’eau engloutit Jon, un pied à la fois. Il allait bien jusqu’à ce qu’il fut assis. Puis ses bourses menacèrent de se décrocher.

— Eh bien, on peut être sûrs d’une chose.

Il étendit ses jambes.

— Quoi donc ?

— Avec mes couilles cuites, tu n’auras jamais à avoir peur de tomber enceint.

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— Tu es arrivé et je suis tombé amoureux de toi.

Jon attrapa Ellis, mais il se libéra. Ellis fut en bas des marches avant que Jon le rattrape. Il serra Ellis contre son torse.

— Je te hais. Je te hais parce que tu m’aimes. Je me hais, parce que tu refuses de me haïr.

Il n’y avait plus de larmes, parce qu’Ellis était à sec. Dépourvu de tout ce qui faisait un être vivant, et incapable d’alimenter toute émotion humaine.

Jon frotta son nez contre la nuque d’Ellis.

— Je ne te détesterai jamais. Qu’importe combien tu es furieux contre moi ou toi-même. Je t’aime.

Il se déplaça vers la joue d’Ellis, déposant une multitude de baisers sur sa peau brûlante.

— Je t’aimerai toujours. Même si tu me hais. Je n’arrêterai jamais de t’aimer.

Ellis libéra une de ses mains et donna un coup de poing à la mâchoire de Jon.

— Arrête de dire ça.

Il continua de cogner. Jon protégea son visage avec son bras.

— Je ne veux pas que tu m’aimes. Arrête de dire ça.

— C’est la vérité.

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Il a peur de la lumière.

Un étrange calme, comme celui qu'il avait ressenti à la prison et au Bosquet, s'éveilla en Ellis. Il croisa le regard de Jon, mais c'était le Puissant et Horrible qu'il regardait.

- Tu me hais parce que tu as peur de moi.

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