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... abattre un orme antique sous les coups redoublés de la hache, l'arbre longtemps menace et, tremblant sous les secousses, balance sa chevelure, jusqu'à ce que, peu à peu vaincu par ses blessures, il ait poussé un gémissement suprême et qu'arraché du faîte il se soit écroulé de son long. Extrait du Chant II
Afficher en entierQu'heureux seraient les hommes des champs s'ils connaissaient leur bonheur !
Afficher en entierToi-même, Phénicienne, tu te sens tenue par les citadelles de Carthage, par l’aspect d’une ville libyenne, pourquoi donc envier aux Troyens un établissement en terre d’Ausonie ? Nous aussi pouvons bien quêter des royaumes étrangers. Je pense à mon père Anchise : chaque fois que de ses ombres humides la nuit couvre la terre, chaque fois que se lèvent les astres de feu, son image courroucée me presse et m’effraie dans mes songes ; je pense à mon petit Ascagne, au tort que je fais à sa tête si chère, lui que je frustre du royaume, des champs prédestinés, de l’Hespérie. Maintenant, de surcroît, le messager des dieux, envoyé par Jupiter lui-même, j’en atteste nos deux têtes, m’a, traversant les airs rapides, apporté des ordres ; moi-même j’ai vu le dieu, en une lumière manifeste, pénétrant dans ces murs ; j’ai de mes oreilles recueilli sa voix. Cesse de nous tourmenter tous les deux de tes plaintes ; ce n’est pas mon vouloir qui me fait poursuivre l’Italie.
Afficher en entierPunir une femme n'est pas un titre d'honneur, une victoire glorieuse, néanmoins on me louera d'avoir exterminé cette abomination, de lui avoir infligé le châtiment qui méritait de l'être. Et j'aurai assouvi les feux de ma vengeance et en aurai rassasié les cendres des miens.
Afficher en entierAvec ces paroles, elle alluma dans l'âme de sa sœur un incendie amoureux, donna de l'espoir à son incertitude et la délia de son honneur.
Afficher en entierSi je ne puis fléchir les Cieux, je remuerai les Enfers.
Afficher en entierExtrait de la préface :
Et bien la vraie raison de la large popularité millénaire de l'Éneide n'est pas la grande beauté, la grâce de ces vers, dont on reparlera : c'est que l'Éneide est amusante à lire.
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Virgile à l'art du récit rapide, vivant, enlevé, ni trop long ni trop court, de même que certains savent "trousser l'anecdote".
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...c'est un roman d'aventures ( amours, naufrages et guerres ), un récit truffé de fantaisies mythologiques qui tient le lecteur en haleine par le suspens de chacun des épisodes, par leur briéveté et leur diversité
Afficher en entierOr, voici qu'au seuil de l'aurore, aux premiers rayons du soleil, le sol se met à mugir sous leurs pieds, les sommets boisés commencent à s'agiter et on croit entendre des chiennes hurler dans l'ombre à l'approche de la déesse. "Loin d'ici, oh, loin d'ici, profanes ! s'exclame la prêtresse, quittez entièrement le bois ! Et toi, mets-toi en chemin et tire ton épée du fourreau. C'est le moment, Énée, d'être vaillant, d'avoir le coeur solide." Elle n'en dit pas plus et, déchaînée, s'est enfoncée dans la caverne béante.
Quand à Énée, il ne reste pas en arrière de sa guide et s'avance d'un pas hardi.
Dieux qui possédez l'empire des âmes, et vous, ombres silencieuses, Chaos et Phlégéton, immenses étendues nocturnes et muettes, qu'il me soit permis de redire ce que j'ai entendu, qu'il me soit donné de dévoiler avec votre aveu des secrets abîmés au fond de la terre et des ténèbres.
Ils allaient obscurs dans la nuit solitaire, à travers l'ombre, [...] et son royaume sans vie.
Afficher en entier" Il arrive souvent dans un grand peuple qu’une sédition éclate et que l’ignoble plèbe entre en fureur. Déjà les torches volent et les pierres ; la folie fait arme de tout. Mais alors, si un homme paraît que ses services et sa piété rendent vénérable, les furieux s’arrêtent, se taisent, dressent l’oreille : sa parole maîtrise les esprits et adoucit les cœurs. "
Afficher en entierJe chante les combats et ce héros qui, le premier, des rivages de Troie, s'en vint, banni du sort, en Italie, aux côtes de Lavinium
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