Extraits

La pitié chez l'homme qui vit sous la conduite de la Raison est par elle même mauvaise et inutile."

Proposition XLVIII

Les sentiments de surestime et de mésestime sont toujours mauvais.

Démonstration

Ces sentiments, en effet (selon les paragraphes 21 et 22 des définitions des sentiments), répugnent à la Raison ; et par conséquent (selon les propositions 26 et 27) ils sont mauvais."

Par Dieu, j'entends un étant absolument infini, c'est-à-dire une substance consistant en une infinité d'attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.

L'homme qui est dirigé par la Raison est plus libre dans la cité où il obéit à la loi commune que dans la solitude où il n'obéit qu'à lui-même.

Le désir qui naît de la joie est plus fort que le désir qui naît de la tristesse.

..les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des cause par où ils sont déterminés...

Le comble de l'orgueil, ou de l'abjection, est le comble de l'ignorance de soi-même.

L'homme libre, qui vit parmi les ignorants, s'applique autant qu'il le peut à éviter leurs bienfaits.

Le bien suprême de l'âme est la connaissance de Dieu ; et la vertu suprême de l'âme, c'est connaître Dieu.

«Le désir est l'essence même de l'homme, c'est à dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être.»