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Extrait ajouté par Sarah_crn 2024-01-04T08:24:04+01:00

-Tu peux aller où tu veux, Amy, dit-il comme s'il avait lu mes pensées.

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Extrait ajouté par Sarah_crn 2024-01-04T08:23:14+01:00

Poissons : tout vous a réussi la semaine dernière, j'espère que vous en avez profit parce que c'est fini ! Travail : vous avez décroché un stage en or massif mais votre incompétence va vous valoir la porte. préparez-vous à retourner chez papa et maman par le premier avion pour la France. Amour : Vénus vous a offert l'homme de vos rêves sur un plateau mais vous l'avez laissé filer, tant pis pour vous. Forme : les trois kilos que vous aviez perdus sont en train de faire des petits et de s'installer sur vos hanches.

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- Alors, c’est lui, ton colocataire ? me demande Roman d’un ton que j’ai du mal à définir.

– Oui. Il est adorable, dis-je prudemment.

– Je n’en doute pas, répond-il l’air toujours aussi indéchiffrable, avant de poursuivre un ton plus bas : Tu l’as choisi comment ? Sur photo ? Sur mensurations ? Tu as organisé un casting ?

– Pardon ?

– Je me renseigne juste, ne le prends pas mal, dit-il en essayant de paraître détaché. Mais tu ne vas pas essayer de me faire croire que tu es tombée sur un mec aussi beau par hasard ?

Je suis tellement interloquée que j’en reste muette. Je jette un œil à Eduardo, qui s’affaire en cuisine. Avec ses cheveux bouclés, sa peau caramel, ses yeux de biche et son corps svelte, il en ferait craquer plus d’une (ou plus d’un…). Je reconnais alors ce que je n’arrivais pas à déchiffrer sur le visage de Roman : la contrariété. Je manque pouffer de rire : Roman, jaloux d’un autre, c’est trop énorme ! C’est de la science-fiction, comme dirait Sibylle.

– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? s’informe-t-il, mi-figue mi-raisin.

– Rien, rien. C’est vrai qu’il est beau, le taquiné-je. Je n’avais jamais fait gaffe.

– Bgrompfx… grommelle-t-il, en s’enfonçant dans le canapé.

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Est-ce qu’un homme a la moindre chance de vous éblouir s’il n’est pas Van Gogh ou Vermeer ? m’avait demandé Roman le lendemain de notre première nuit.

Oui, bien sûr. Je ne suis pas sectaire. Il suffit qu’il soit Batman, avais-je répondu.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:33:33+02:00

– Salut Andrew, quoi de neuf ?

– Salut Amy, j’ai fouillé dans toutes mes archives et j’ai mis la main sur des articles et des notes qui pourraient t’intéresser. Tu enquêtes toujours sur Teresa Tessler ?

– Enquêter, c’est un bien grand mot, mais oui, je suis toujours à la recherche d’infos sur sa mort.

– Ok, t’es chez toi, là ? Parce que je suis en voiture, je peux passer te déposer tout ça, vers quinze heures, si tu me donnes ton adresse.

– C’est super sympa, Andrew. Merci. Je suis au 12 Chesnut Street, appartement 3B.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:32:59+02:00

– Bon, tu veux toute l’histoire ? Ça t’intéresse ?

Si ça m’intéresse ? Évidemment ! Tout ce qui se rapporte à Roman me passionne. Je veux tout savoir.

– Oui, je ne suis pas devenue journaliste par hasard, réponds-je avec une désinvolture que je suis loin d’éprouver. Je suis curieuse de tout !

– Voilà un état d’esprit qui me plaît, s’esclaffe Andrew avant de se lancer dans son récit.

Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Simon ne l’a pas accueilli chaleureusement, comme s’il n’éprouvait pas une grande estime pour lui. Moi-même, j’ai du mal à être à l’aise en sa présence, mais je ne saurais pas expliquer pourquoi. Andrew a une cinquantaine d’années et paraît négligé malgré son costume. Il a des cheveux fins couleur de paille, un visage émacié et des yeux gris pâle. Un regard vif, scrutateur, qui cherche à vous sonder. C’est peut-être ce qui me gêne. On dirait qu’il peut deviner vos moindres secrets.

– Teresa Tessler était une femme sublime, une actrice adulée. La vie lui souriait et elle la croquait à pleines dents. Elle s’est mariée très jeune à Jack Parker, ils avaient tous les deux vingt ans et n’étaient pas encore connus. Trois ans plus tard, leur fils Roman est né et la carrière de Teresa a décollé de manière fulgurante grâce à son rôle dans un film du fameux Steven Strubam. Elle a remporté un oscar. Il paraît que c’est à partir de ce moment que son couple a commencé à battre de l’aile. Jack Parker ne supportait pas que sa femme soit devenue une star et que lui reste dans l’ombre. Sans être un ivrogne, il buvait pas mal et faisait toutes sortes de conneries quand il était saoul. Les paparazzis ne le lâchaient pas d’une semelle, toujours à l’affût de sa dernière frasque. Puis son côté bad-boy et sa belle gueule ont fini par séduire une jeune réalisatrice ; elle l’a embauché dans son premier long métrage, qui a fait un carton au box-office. Et Jack Parker est, lui aussi, devenu une star. Des rumeurs ont couru sur une possible liaison entre lui et la réalisatrice, mais rien n’a jamais été prouvé. Il a arrêté de boire, il est devenu moins provocateur tout en enchaînant les films à succès. Il s’affichait toujours main dans la main avec Teresa lors des réceptions, et il lui a fait une déclaration d’amour publique sur les marches de Cannes, qui a ému toute la croisette. Jack Parker a toujours eu le sens de la mise en scène… Les ragots se sont calmés.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:32:15+02:00

– J’ai l’air de plaisanter ? demande effectivement Roman d’une voix grave et dure, le visage fermé.

Misère… Ça commence mal

Simon, décontenancé, bégaie :

– Mais… comment voulez-vous qu’on fasse un reportage sur vous sans prendre la moindre photo ?

– Soyez inventif ; je ne vais pas vous apprendre votre métier. Il existe mille façons de représenter un sentiment, une émotion, un caractère. Je suis persuadé que vous trouverez. Vous avez déjà prouvé que vous en étiez capable avec l’illustration de l’article de Mlle Lenoir. La photo en noir et blanc du jardin zen avec la tour en fond, c’était bien vu.

– Une idée d’Amy, avoue Simon.

– Mais la photo était de toi, m’empressé-je d’ajouter.

– Un travail d’équipe, approuve Roman. Très bien. Règle numéro deux…

Simon s’apprête à argumenter encore, mais un coup d’œil de Roman l’en dissuade.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:31:44+02:00

Pourtant, tous les soirs, Roman prend le temps d’aller courir. Quelle que soit l’heure, quel que soit le temps, qu’il pleuve, qu’il vente, il enfile ses baskets et disparaît dans la nuit. Je l’avais croisé chaque soir à Central Park lors de mon dernier séjour à Manhattan, et j’avais pu constater encore cette semaine qu’il respectait toujours ce rituel, parfois même jusqu’à très tard.

Installée dans le salon à compulser mes notes, je guette discrètement sa sortie quotidienne. J’aime le regarder nouer ses lacets et remonter sa capuche d’un mouvement sec avant de dévaler l’escalier. Roman n’utilise l’ascenseur que lorsqu’il est en costume. Je me rapproche des baies vitrées pour le regarder prendre le petit trot sous la lumière jaune des réverbères, dans la rue qui mène à Central Park. Son ombre se découpe devant lui sur les trottoirs, silhouette féline et puissante, puis il allonge la foulée et je le perds de vue. Je retourne à mon ordinateur et me remets au travail en soupirant.

En rentrant une heure plus tard, il commence par se déchausser puis retire son sweat. J'oublie mon écran, je le regarde en coin. Quand il lève les bras, son t-shirt sort de son survêtement et dévoile la peau dorée de son ventre. Je trouve ça terriblement sexy. Je savoure cet instant volé. Je le savoure un peu trop longtemps et pas assez discrètement parce que mon regard accroche celui de Roman, visiblement amusé.

Grillée ! Surprise en flagrant délit, en train de mater son corps de rêve.

Les joues en feu, je devrais replonger dans mes notes, mais Roman retire alors son t-shirt et la température dans la pièce augmente de vingt bons degrés. Je suis pétrifiée, je sens ma peau, mes reins s'enflammer. À son sourire, je devine qu'il a parfaitement conscience du brasier qu'il est en train d'allumer. J'ai la gorge sèche et le cœur qui s'affole tout à fait quand il s'approche de moi, torse nu, les cheveux en bataille.

C'est précisément ce moment que choisit l'interphone pour sonner.

– Tu es ponctuel, évidemment, marmonne Roman quand Malik apparaît.

– Évidemment, confirme Malik, décontenancé. Il y a un problème ?

– Non, aucun, soupire Roman.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:31:02+02:00

– Là ! s’écrie soudain mon père sur un ton triomphant en désignant une colonne de voyageurs avançant à petits pas comptés, sous l’œil attentif d’une hôtesse d’Air France.

Ma mère le regarde comme s’il s’était rendu coupable de la pire des trahisons et nous obliquons tous avec un bel ensemble dans cette direction.

– Tu vois, souffle Sibylle tandis que je prends place dans la file. Pas besoin de nous faire cavaler comme des pur-sang, on avait le temps.

– J’ai horreur de ne pas être à l’heure, réponds-je dignement.

– Mais tu es à l’heure, réplique Sibylle en râlant. Regarde, il y a encore au moins soixante personnes avant toi.

– Sur ma réservation, il était précisé d’arriver deux heures avant le décollage, insisté-je en vérifiant que j’ai bien tous mes papiers.

– Cessez de vous chamailler, toutes les deux, dit ma mère.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T21:30:44+02:00

Chaque chambre est d’une couleur différente et la mienne est d’un beau bleu océan. Je remarque avec un certain amusement qu’elle est parfaitement équipée en produits de première nécessité : petite pharmacie d’urgence, anti-cafards, éclairage d’appoint, bible, préservatifs…

Quel paradoxe : « Tu ne forniqueras point… mais, au cas où, voici de quoi te protéger ! » Le gérant de l’hôtel doit avoir le sens de l’humour.

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