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Les individus avaient été choisis parmi ceux qui étaient venus le voir travailler dans son appartement de Beacon Hill, selon des critères très précis. Ils étaient indifféremment mâle ou femelle, mais tous conformes : des esthètes dépourvus de réflexion personnelle, des héritiers de famille aisée à la recherche d'une spiritualité et dont les brusques accès de rebellion trahissaient des vies guidées jusque-là par une dépendance et une soumission excessives à l'autorité parentale. Un week-end pour aider Docteur John dans ses recherches de thésard ? Mais bien sûr.
Les week-ends commençaient toujours par un joint d'excellente qualité et un questionnaire sur la sexualité formulé avec humour.
Afficher en entierIl sentit un cri monter du tréfonds de sa gorge quand il remarqua le rideau beige qui séparait le magasin de l’appartement situé sur l’arrière. Quand un courant d’air agita le rideau, il cria vraiment – les yeux rivés sur les plis de la tenture qui dessinaient des barreaux et des cordes de potence.
Maintenant il savait.
Afficher en entierEn lui tendant un dossier, Dutch dit :
– Jacob Herzog. 34 ans. Dans la police depuis treize ans. Un flic exemplaire, des couilles comme ça, et avec ça des épaules de gringalet, pas foutu de lever des haltères de deux kilos. Il travaillait dans la police municipale, il travaillait dans les services de surveillance et de répression et prêtait main-forte aux gars de la brigade des mœurs. Trois citations pour son courage. Surnommé « l’Alchimiste » pour ses capacités de mimétisme, il pouvait à volonté simuler un vieillard infirme, un matelot ivre, une pédale, un voyou, suffisait de demander.
Une lueur d’intérêt apparut soudain dans le regard de Lloyd.
– Et alors ?
– Et alors voilà deux semaines qu’il a disparu.
Afficher en entierLe sergent Lloyd Hopkins observait son maître et meilleur ami le capitaine Arthur Peltz qui était assis en face de lui derrière son bureau, et il se demandait quand celui que l’on surnommait « Dutchman » en aurait fini avec ses préliminaires et en viendrait enfin à la raison pour laquelle il l’avait convoqué.
Afficher en entier– Un magasin d’alcools à l’angle de Sunset et de Wilton, chef. Trois personnes tuées à coups de revolver.
Tour à tour parcouru de frissons et de bouffées de chaleur, Lloyd sentit une démangeaison monter en lui.
– J’y vais, dit- il.
Afficher en entierJe vais même vous le dire carrément, je suis un putain de chef-d'œuvre.
Afficher en entierLes photos de surveillance de Thomas Golf ne l'avaient certes pas préparé à la beauté de la femme. Rien dans les rapports oraux ou écrits de Goff ne laissait deviner l'aura de raffinement qui émanait d'elle. Une putain à mille dollars la nuit, vêtue d'une robe en soie sauvage à mille dollar
Afficher en entierJ'ai entendu dire que le type qui est propriétaire de cette boîte pourrie se propose aussi d'organiser des combats féminins de lutte dans la boue, peut-être même des séances de rasage des parties et un concours du pénis le plus long avec un jury féminin.
Afficher en entier- Parlez-moi de cet homme. Des faits. Décrivez-le moi physiquement et ainsi de suite, puis tirez vos conclusions.
Linda lissa l'ourlet de sa jupe puis sourit en retour.
- Bien d'accord, il a quarante ans environ, il est très grand et costaud, ses yeux ont un regard intense et ses cheveux châtains ne sont pas coiffés. Il a le teint rubicond. Ses vêtements sont démodés. Il est drôle, arrogant et sarcastique. Il est très intelligent mais pas d'une intelligence affectée ou même scolaire. Il a tout simplement quelque chose, c'est un homme naturel.
Afficher en entierLe père de Johnny le tient pour une mauviette et organise une cérémonie initiatique afin d'exalter sa virilité: il faut qu'il achève le vieux chien de chasse de la maison. Johnny refuse et son père l'expédie dans un "centre d'apprentissage" dirigé par des sœurs appartenant à une secte extrémiste. Les sœurs enferment Johnny sans pain ni eau dans une cave infestée de rats, et ne lui donnent pour se défendre qu'une unique pelle.
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