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Extrait ajouté par Laully 2022-10-01T20:58:53+02:00

Nous avons tous nos propres rêves et la plupart se déroulent en sécurité, dans notre imagination. Cependant, de temps en temps, certains peuvent accéder à l’endroit où nous venons de nous rendre. Ce lieu nous est commun à tous, mais pourtant, nous en avons tous une version plus personnelle.

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Extrait ajouté par feedesneige 2016-02-12T00:56:54+01:00

Chapitre 14

~ Confrontations ~

« Nora ? Nora, réveille-toi ! »

Nora ouvrit les paupières et vit Hunter qui se tenait au-dessus d’elle. Elle était allongée sur une surface dure et humide. Elle cligna des yeux. L’intérieur de l’endroit dans lequel elle se trouvait ressemblait à une cabane en bois.

Elle se releva et regarda autour d’elle. Elle était dans une petite pièce dont les rayons provenant de l’unique fenêtre constituait la seule source de lumière. Le plafond ainsi que les murs étaient recouverts de lattes de bois qui avaient vieillies avec l’âge. Une atmosphère stérile régnait dans la pièce. De la végétation poussait sur les murs et le sol sur lequel elle était allongée était dégoutant. La poussière qui volait dans l’air la fit tousser.

« Où sommes-nous ?, réussit-elle à dire.

– Dans un vieux moulin où plus personne ne va. J’ai pensé que cet endroit serait parfait pour nous reposer. »

Nora avait du mal à tenir debout. Elle regarda Hunter avec circonspection :

« Comment se fait-il que tu ne m’aies pas dit que nous nous rendions ici ?

– Tu t’es évanouie avant que je ne puisse le faire. J’ai dû te porter jusqu’ici.

– Me porter ? Mais nous sommes au beau milieu des bois, non ?

– Oui, à environ une heure de la route pour être précis. Personne ne nous dérangera avant un petit moment. Nous devrions au moins pouvoir rester pour cette nuit avant de repartir. »

Nora entendit le bruit lourd d’une machine. Elle s’avança en direction de la porte qui menait vers une pièce adjacente et l’ouvrit avec prudence. Elle fit un bond dans le passé. Au cœur d’une vaste pièce, des poulies et des courroies immenses s’actionnaient autour de larges barres métalliques horizontales qui tournaient rapidement. Le sol était parsemé de leviers de toutes sortes servant à contrôler la machinerie. La plupart des objets métalliques étaient maintenant rouillés, mais cela ne nuisait aucunement au fonctionnement de l’ensemble.

Nora était émerveillée :

« Ça fonctionne toujours !

– Oui, ça ne s’arrête jamais. La rivière coule tout au long de l’année. Tant qu’il y a de l’eau pour alimenter la roue, le mécanisme continue de fonctionner.

– La rivière ?

– Oui, tu dois l’entendre, non ? »

Nora ouvrit grand les oreilles et entendit le son de la rivière qui coulait aux alentours. Hunter se dirigea vers une autre porte située juste à côté d’une fenêtre et fit signe à Nora de le suivre. Quand elle fut à ses côtés, il actionna la poignée et poussa la porte, révélant le paysage extérieur.

Ils se trouvaient au pied d’une gorge en bas de laquelle avait poussé une végétation luxuriante. Une pente rocheuse était visible sur l’un des côtés tandis que de l’autre s’étendait une forêt dense. Une rivière coulait paisiblement à côté du moulin. Le soleil qui brillait à travers les feuillages faisait danser les ombres. Ils avaient l’impression de se trouver à des milliers de kilomètres de toute civilisation.

Dès que Nora fut de retour à l’intérieur, Hunter dit :

« Bon !

– Bon, répéta Nora.

– Nous devons nous débarrasser de tes affaires.

– Pourquoi ?

– Les hommes qui nous poursuivent sont comme moi : une fois qu’ils connaissent ton odeur, ils sont capables de te retrouver n’importe où. Se débarrasser de tes affaires leur rendra la tâche plus difficile.

– C’est comme ça qu’ils ont su que nous avions quitté l’école, n’est-ce pas ?

– Je crois, oui. L’homme que tu as vu, c’est grâce au rêve qu’il connait ton odeur. Heureusement, tu étais difficile à repérer parmi tous ces élèves, sinon il serait directement venu te chercher dans ta classe.

– Avec tous les élèves et les professeurs autour de moi ? »

Un sourire triste se dessina sur le visage de Hunter.

« Cela n’aurait eu aucune importance pour eux. »

Nora frissonna à l’idée de ce qui aurait pu arriver à ses camarades.

« Tu dois changer de vêtements dès que possible, ça nous aidera à les distancer. Il faut que tu comprennes que ce sont des prédateurs Nora. Peu importe où tu iras, ils ne seront jamais bien loin. Si nous nous arrêtons, si nous nous reposons plus longtemps que nécessaire, ils nous rattraperont.

– Allons voir la police, dit Nora précipitamment, ils peuvent nous aider ! »

Hunter eut un rire amer et répondit :

« La police ? Ils ne peuvent rien faire.

– Pourquoi ?

– Les hommes qui nous poursuivent sont des Vassiz, rien ne peut les arrêter ! Si nous allons voir la police, ils leur feront leur affaire avant de nous retrouver. La seule chose que nous pouvons faire, c’est fuir sans nous retourner.

– Et après ? »

Nora se retourna pour regarder les ombres que dessinait la rivière à travers le mur.

« Nous serons toujours en fuite, c’est ça ?

– Tu ne sais pas de quoi ils sont capables, répondit-il calmement. Si nous fuyons, nous avons une chance de nous en sortir. Si nous nous montrons assez intelligents, nous pouvons même les semer avant qu’ils nous retrouvent, mais ça ne sera pas facile.

– Tu peux les affronter ! »

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Extrait ajouté par feedesneige 2016-02-12T00:56:10+01:00

Chapitre 1

~ Une vie ordinaire ~

Nora Colburn prit place à une table ordinaire, dans un lycée banal, pour y contempler une vision qui elle, était hors du commun.

Brady Lowe.

Incarnation même du tombeur américain et vedette de l’équipe de football du lycée, Brady était le genre de garçon dont il était facile de tomber amoureuse. Dès leur première rencontre, Nora avait craqué pour ses boucles blondes, ses yeux couleur émeraude et pour ce sourire qui illuminait son visage à chaque fois qu’il parlait à quelqu’un qu’il appréciait.

Le problème, c’était qu’il ne lui avait jamais parlé, à elle. C’était comme s’il n’avait même pas conscience de son existence.

Il traversa la cantine, s’arrêta pour bavarder avec certains de ses coéquipiers et marqua une pause pour tirer sur la queue de cheval de Carol Bradford, avant de s’asseoir à sa table habituelle.

Depuis son entrée au lycée, Nora était éperdument éprise de lui. A l’époque, il était encore ce garçon timide qui s’asseyait au fond de la classe et qu’on charriait sur sa petite taille ou ses cheveux trop longs. A l’époque, elle était sa seule amie. Ils s’asseyaient côte à côte en cours d’anglais; le cœur de Nora battait la chamade à mesure que ce moment approchait. Elle était convaincue que lui aussi ressentait la même chose, mais que l’innocence de la jeunesse les empêchaient l’un comme l’autre de faire le premier pas.

Tout ça avait disparu l’année suivante, lorsque Brady revint à l’école plus grand et plus musclé. Sa croissance avait été spectaculaire. D’un coup, l’enfant que l’on charriait encore l’année précédente devint le garçon le plus populaire du lycée. Ses performances physiques avaient connu le même développement et ceux qui s’étaient moqué de lui devinrent ses amis et coéquipiers, et Brady était maintenant convoité par de nombreuses filles.

Nora pensa tout d’abord qu’elle allait être avantagée pour l’avoir côtoyé avant la transformation de cet été, mais elle réalisa rapidement que cela ne lui permettait nullement de se démarquer des autres. Trois années plus tard, elle n’était plus qu’une admiratrice de Brady Lowe parmi tant d’autres.

C’est pour cette raison qu’en ce début de troisième trimestre de première, elle était déterminée à attirer l’attention de Brady.

« Nora… ».

La frustration perceptible dans la voix de Molly fit prendre conscience à Nora que cette dernière ne l’appelait pas pour la première fois.

Nora cessa de fixer Brady à contrecœur.

« Qu’est-ce que tu disais ? demanda-t-elle avant de boire une gorgée d’eau.

– Je te demandais si tu avais vu le mot dans la lettre aux parents, répéta Molly en bondissant presque d’excitation sur sa chaise.

– Quel mot ?

– Celui à propos du nouvel élève qui arrivera la semaine prochaine. »

Molly regarda d’un œil mauvais la viande qui se trouvait dans son assiette, la déplaça à l’aide de sa fourchette et poussa son plateau sur le côté.

« Quand avons-nous accueilli un nouvel élève pour la dernière fois ? »

Nora réfléchit :

« En quatrième ? Tu te souviens de Joanne Stark ? Elle est restée quelques semaines avant que ses parents ne décident de l’envoyer dans une école privée. »

Nora jeta un nouveau regard à Brady qui était en train de draguer Lowey Marshall.

« D’accord, alors regarde-moi ça. »

Molly tira un morceau de papier froissé de son sac. Elle le tendit à Nora.

Nora soupira et reporta son attention sur ses amies. Elle survola la lettre qui informait les parents qu’un nouvel élève allait faire son arrivée. En bas de la page, on pouvait lire la phrase suivante en petits caractères : ce nouvel élève a été expulsé de son ancienne école à cause de son comportement violent.

Molly pointa la ligne du doigt et dit :

« Personne ne sait ce que ça veut dire. Les rumeurs ont commencé à fuser dès que la lettre a été imprimée. Je ne peux pas croire que tu n’en aies pas entendu parler.

– Ma mère ne m’a rien dit, répondit Nora en haussant les épaules.

– J’ai entendu dire qu’il s’était battu avec un professeur.

– J’ai entendu dire qu’un type était dans le coma à cause de lui, et qu’il se trouvait maintenant à l’hôpital, entre la vie et la mort.

– J’ai entendu dire… »

Nora regarda ses amies, toutes assises à la même grande table et leva les yeux au ciel. Elle était certaine que le motif de l’arrivée du nouvel élève était beaucoup moins palpitant. Elle dit :

« Nous ne savons même pas s’il s’agit d’un il.

– Bien, et de quoi d’autre pourrait-il s’agir ?» demanda Stacy en ricanant.

Stacy était une fille aux longs cheveux blonds platine dont le bronzage aurait, selon Nora, plus sa place en Californie que dans la pluvieuse ville de l’Etat de Washington qu’était Vancouver. Elle reprit :

« Une fille ? Je ne crois pas qu’une fille s’attirerait de tels ennuis.

– On ne sait jamais, rétorqua Nora en haussant les épaules. Il peut très bien s’agir de la plus forte, la plus mauvaise des filles qui foule la surface de cette Terre.

– Ici ? Laisse-moi rire, répondit Molly en fronçant les sourcils. Peut-être dans des endroits mal famés comme New-York, mais ici, sur la côte ouest, les filles sont toutes les mêmes. Elles sont comme nous : jolies, fines…

– et fragiles », termina Nora dans un sourire.

Ils éclatèrent de rire. Les filles se moquèrent de l’apparence de poupée de porcelaine de Molly, dont l’attitude correspondait en partie à son allure. Molly, qui prenait ça à la légère, riait de bon cœur avec elles un peu comme si elle était la grande sœur que l’on taquinait gentiment. Nora continua :

« Enfin peu importe, je ne pense pas que la moitié de tout ce que vous avez pu entendre arrivera.

– Alors pourquoi prendre la peine de nous envoyer une lettre ? Il doit s’agir de quelque chose de grave. »

Kelly venait d’ouvrir la bouche pour la première fois.

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Extrait ajouté par delphine05 2016-01-09T10:17:45+01:00

La voix de Hunter était grave. Elle regarda en sa direction en se disant qu’elle avait au moins la chance de pouvoir encore une fois contempler son magnifique visage, sublimé par les rayons de la lune, juste avant que son heure ne vienne.

« Je suis désolé.

– Non, répondit-elle, mais il l’interrompit.

– Je suis désolé d’avoir gâché ta vie. Je suis désolé pour tout. Tu n’avais rien demandé et je t’ai entraînée dans tout cela. Je suis allé beaucoup trop loin. »

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Extrait ajouté par bellajessica 2015-11-27T13:17:37+01:00

– Nous verrons bien. »

Nora voulut quitter la salle, mais madame Millburn continua :

« Je voulais également vous dire qu’il ne sera pas nécessaire de venir après les cours.

– Comment ça ?

– Monsieur Geralds étant absent aujourd’hui, vous n’avez aucune raison de venir.

– Ah.

– Bien sûr, j’espère vous voir tous les deux à trois heures et quart précises lundi, afin de rattraper la séance d’aujourd’hui.

– D’accord. »

Nora ouvrit la porte.

« Merci, madame Millburn. »

Nora se faufila à travers la masse d’étudiants pour rejoindre ses amies à la cafétéria.

« Nora ! »

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