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Elle émit un son dédaigneux et décrivit un cercle, lentement, devant lui. Black regarda ses boucles pâles qui ondulaient de manière hypnotisante sur son maillot rouge moulant et il lui sembla que sa propre tenue de bain rétrécissait.
(...)
Avec un sourire énigmatique, elle laissa courir un doigt le long de son ventre.
- Vas-tu enfin fermer tes mails?
Il obéit aussitôt, et posa son téléphone.
- C’était à propos de ton article.
L’œil de crocodile s’écarquilla avec intérêt.
- Quand est-ce que je pourrai le lire?
- Eh bien, ma chérie, il faut…
- Tu ne vas pas me décevoir, quand même? (Elle se pencha vers lui juste assez pour que la pointe durcie de ses seins affleure de l’eau.) Je veux le lire.
Le cœur battant, Black retint avec peine une érection imminente, et un gros titre de mise en garde lui traversa l’esprit : « Incident diplomatique ».
- Dès que je l’aurai, dit-il.
- Tu penses que ce sera prêt vendredi? Au moins une ébauche.
Il sentit qu’elle posait les mains sur lui, tâtait, explorait. Il saisit le mur derrière lui.
- Je vais essayer.
- Essayer? (Elle leva le doigt.) Je peux retenir ma respiration sous l’eau pendant deux minutes. Pourquoi ne pas me montrer ce que toi tu sais faire en deux minutes?
Elle saisit le téléphone, le lui posa dans la main et glissa lentement sous la surface…
Axel resserra sa veste face au vent et regarda l’écran de son portable avec curiosité. Il voyait, dans l’ensemble, ce que Black voulait dire par : « Envoye mznusvrit ce spir san fauttttttttttttttttt… »
Mais pourquoi diable cinquante-deux t? Avait-il tapé avec des moufles?
Afficher en entier— Préservatif, souffla-t-il en défaisant la fermeture de son pantalon.
Il porta la jeune femme vers l’autre mur, se débarrassant de ses chaussures, de son jean et de son slip pendant ce temps. Il l’embrassa si passionnément que toute pensée devint une discipline olympique. Les mains nouées derrière sa nuque, elle fouilla à l’aveugle parmi les cartes de crédit et celles professionnelles, les tickets de caisse, les pilules et la monnaie, le tout se répandant sur le sol de la galerie jusqu’à ce qu’elle trouve le carré familier.
— Je l’ai, dit-elle.
Il jeta un coup d’œil.
— Non, non, non. C’est celui des grandes occasions.
Elle rit, et il la laissa glisser au sol. Ses avant-bras musclés et bronzés ressortaient sur ses cuisses plus pâles, et elle eut le souffle coupé lorsqu’il enfila la protection d’un geste aussi expert que lorsqu’il maniait les lentilles délicates de son appareil photo. Mais cette fois son cœur battait bien plus fort.
— Où est-ce que tu préfères ?
Il comprit son expression choquée et rit.
— Je veux dire, ici, dans le musée.
Il baissa la voix et ajouta :
— Mais si tu restes bouche bée comme ça un peu trop longtemps je ne résisterai pas à la tentation.
Afficher en entier- Je ne me lasserai jamais de toi.
- Nous verrons. Jamais, c'est sacrément long.
Afficher en entierAxel était le benjamin de cinq enfants, et le seul garçon. Ses sœurs l’avaient un jour tenu la tête en bas dans la cuvette des toilettes jusqu’à ce qu’il promette de porter leurs livres d’école sur son vélo. Ellery se demanda si cette idée leur était venue d’un livre d’amour…
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