A l'orée du bois

Je ressors de cette lecture sereine et avec un sentiment d’accomplissement… Accomplissement, car c’est rare qu’une nouvelle m’apporte la même satisfaction qu’un roman et pourtant là, c’est le cas.

Une histoire rondement menée, sans temps morts, ni longueur pour plus tard passer la vitesse supérieure et finir le récit sur les chapeaux de roue. Non là, tout se suit avec cohérence, sans précipitation.

D’une plume très fluide, l’auteure m’a portée par la douceur de ses mots dans la narration d’un passage de la vie de Soliann, un passage très important de sa vie. Et l’on découvre un jeune homme doux, mais avec un passé sombre, que l’impressionnant Mevnek va tout faire pour percer et prendre connaissance du mystère qui l’entoure.

Mystère que l’autrice laisse planer sur quasiment la moitié du récit, comme dans le synopsis de cette nouvelle d’ailleurs… Je trouve que cela apporte du piment à l’histoire, ainsi que la romance qui prend vie que vers la fin et qu’au final, je ne voyais pas venir… Je n’avais pas prévu que Soliann tisse des liens avec cette personne, mais cela n’en reste que plus harmonieux.

Une nouvelle que j’ai dévorée en seulement 2h30, un bon moment de lecture et une bonne surprise par le style simple mais efficace de la plume de Kaelig Lan…

Maintenant, je vous invite à vous en faire votre propre opinion.

Superbe histoire de métamorphes qui sont solidaires.