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Le premier oiseau venait d'atteindre le rivage; il fonça directement vers le prêtre, avec une sorte de dandinement grotesque, poussant de petits sifflements menaçants et donnant des coups de becs dans le vide. Ses dents ressemblaient à une rangée de crocs incurvés et aiguisés.

Le père Gomez se trouvait à une centaine de mètres du bord de l'eau, sur un petit promontoire herbeux. Il eut le temps de poser son sac à dos, de sortir son fusil, de le charger, de viser et de tirer.

La tête de l'oiseau explosa dans un nuage rouge et blanc, et la créature continua à vaciller pendant plusieurs mètres, avant de basculer et de s'effondrer vers l'avant. Elle mit encore une minute à mourir; ses pattes s'agitèrent, elle battit des ailes et tourna plusieurs fois sur elle meme en dessinant un cercle sanglant dans le sable, puis elle s'immobilisa définitivement.

Ses congénères s'étaient arrêtés dès que le premier oiseau était tombé, et ils regardaient fixement sa dépouille ; ils regardaient l'homme également. Il y avait dans leurs regards une intelligence pleine de férocité. Leurs regards allaient de l'homme a l'oiseau mort, de l'oiseau mort à l'arme, et de l'arme au visage de l'homme.

Le père Gomez épaula son fusil. Les créatures réagirent immédiatement : elles reculèrent de manière pataude en se regroupant. Elles avaient compris.

C'étaient des créatures racées et puissantes, imposantes, avec un dos large, des sortes de bateaux vivants en fait. Si elles savaient ce qu'était la mort, se disait le père Gomez, et si elles pouvaient faire le rapprochement entre la mort et lui, ce serait le point de départ d'une compréhension mutuelles et fructueuse. Une fois qu'elles auraient appris à le craindre, elles feraient exactement ce qu'il voudrait.

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Vous êtes un cloaque d’obscénité morale.

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Dans ma vile, je voyais souvent un bonhomme qui se promenait devant les boutiques, en transportant toujours le même vieux sac en plastique, il ne parlait jamais à personne, il n'entrait jamais dans les magasins. Et personne ne le regardait. Moi, j'imaginais que c'était un fantôme.

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- Mais ta maîtrise de l'instrument sera encore meilleure, après une vie de réflexion et d'efforts, car elle émanera d'une compréhension consciente. La grâce obtenue de cette façon est plus profonde, plus solide, que celle qui vient naturellement, et une fois acquise, tu ne risques plus de la voir s'envoler.

- Une vie toute entière, vous voulez dire ? murmura Lyra. Une longue vie ? Pas juste... quelques années ?

- Absolument, dit l'ange.

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Derrière ce bref échange se cachait l'unique chose dont ils ne parlaient jamais : la brièveté de leurs vies comparées à celles des êtres humains. Les Gallivespiens vivaient neuf ou dix ans, rarement plus, et Tialys et Salmakia étaient tous les deux dans leur septième année. Ils ne redoutaient pas la vieillesse ; leurs semblables mouraient de manière soudaine, sans rien perdre de la vigueur et de la force de la prime jeunesse, et leur enfance était très courte, mais par comparaison, la vie d'une enfant comme Lyra leur paraissait éternelle, comme l'existence des sorcières par rapport à la durée de vie de Lyra.

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Celui-ci la serra de toutes ses forces ; il sentait le cœur de Lyra cogner à tout rompre contre ses côtes. A cette instant, elle n'était plus Lyra, et lui n'était plus Will ; elle n'était pas une fille, il n'était pas un garçon. Ils étaient les deux seuls êtres humains dans ce gigantesque gouffre de mort. Ils s'accrochaient l'un à l'autre, et les fantômes se rassemblèrent autour d'eux en murmurant des paroles de réconfort, bénissant la harpie. Les plus proches étaient le père de Will et Lee Scoresby, qui semblaient avoir envie de la serrer dans leurs bras, eux aussi. Tialys et Salmakia s'adressèrent à Sans Nom pour chanter les louanges, vanter le courage et la générosité de celle qui les avait tous sauvés.

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- Comprenez bien une chose, dit Xaphania. La Poussière n'est pas une matière immuable. Il n'en existe pas une quantité bien définie. Ce sont les êtres dotés d'une conscience qui la fabriquent, ils la renouvellent en permanence, par leurs pensées, leurs sentiments, leurs réflexions... en accédant à la sagesse et en la transmettant. Et si vous aidez toutes les autres personnes de vos mondes respectifs à faire de même, en leur enseignant à apprendre et à se comprendre, à comprendre les autres et la manière dont fonctionnent les choses, en leur montrant comment être bons et non cruels, patients, joyeux et non maussades, et surtout, comment garder un esprit ouvert, libre et curieux... Alors ils produiront suffisamment de Poussière pour remplacer celle qui s'est échappée par une fenêtre. On pourra donc en laisser une ouverte.

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Toutefois, il y avait un sujet sur lequel ils ne purent rien apprendre, car le Président n'en parlait jamais : il s'agissait de l'assassin, le père Gomez, absous par avance du péché qu'il allait commettre si la Cour Consistoriale échouait dans sa mission. Le père Gomez se trouvait quelque part et personne ne le suivait.

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- Dites-moi tout ce que vous pouvez. Ne me laissez pas dans l'ignorance.

- Nous avons réussi à pénétrer dans la Montagne Nébuleuse, expliqua Baruch; et il ajouta aussitôt : pardonne-moi, nous utilisons ces termes un peu trop facilement. On l'appelle parfois le Chariot également. Ce n'est pas un endroit fixe, vois-tu ; il se déplace d'un point à un autre. Où qu'il aille, c'est là que se trouve le cœur du Royaume, sa citadelle, son palais. Dans sa jeunesse, l'Autorité n'était pas entourée de nuages mais, avec le temps, ils se sont accumulés tout autour, de plus en plus épais. Nul n'a vu le sommet depuis des milliers d'années. Voilà pourquoi on a surnommé sa citadelle la Montagne Nébuleuse.

- Et qu'avez-vous découvert là-bas ?

- L'Autorité elle-même réside dans une pièce située au cœur de la montagne. Nous n'avons pas pu nous en approcher, mais nous l'avons vue. Son pouvoir...

- Il a délégué une grande partie de son pouvoir à Métatron, déclara Balthamos, comme je le disais. Tu as vu à quoi il rassemble. Nous lui avons déjà échappé une fois, et il nous a revus aujourd'hui. Mais surtout, il t'a vu toi aussi, et il a vu le poignard. Je pense que...

- Allons, Balthamos, dit Baruch sans élever le ton, ne gronde pas Will. On a besoin de son aide, et on ne peut pas lui reprocher d'ignorer ce que nous avons mis si longtemps à découvrir.

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— Quand vous avez cessé de croire en Dieu, ajouta le garçon, avez-vous cessé de croire au bien et au mal aussi ?

— Non. Mais j'ai cessé de croire qu'il existait des forces du bien et des forces du mal extérieures à nous. Et j'en suis venue à penser que le bien et le mal étaient des mots servant à désigner ce que font les gens, ce qu'ils sont. On peut seulement dire que telle action est bonne parce qu'elle aide quelqu'un, ou qu'elle est mauvaise, car elle fait du mal. Les gens sont trop complexes pour porter des étiquettes aussi simples.

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