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Islande, 13 mars 1828. Agnes Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante dans une ferme reculée. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnes, qui leur ispire autant de peur que de dégoût. Au fil des mois, elle devra apprendre à vivre au sein de cette famille hostile. Malgré leurs peurs réciproques, la violence, les préjugés, les colères et la mort annoncée. Et la vérité qu'Agnes voudrait pouvoir faire entendre alors que personne ne semble prêt à l'écouter.
" Construit comme un suspense psychologique, ce premier roman est noir comme le chagrin et les corbeaux qui surplombent les sommets enneigés. "
Olivia de Lamberterie – ELLE
" Un roman touchant, historiquement fouillé et très bien écrit. "
Nos souvenirs sont aussi mouvants qu'un tas de neige poudreuse en plein vent. Aussi trompeurs qu'une assemblée de fantômes s' interrompant les uns les autres. Seule demeure en moi la certitude que ma réalité n'est pas celle d'autrui. Partager un souvenir, c'est risquer d'entacher ma mémoire des faits. (...) Comme la fine pellicule de glace sur l'eau d'un étang, la vérité est trop fragile pour mériter notre confiance.
Récit des derniers mois de la dernière condamnée à mort en Islande au XIXe siècle, 𝐵𝑢𝑟𝑖𝑎𝑙 𝑅𝑖𝑡𝑒𝑠 est une histoire qui prend aux tripes. Il y a beaucoup de tragédie dans ses lignes, évidemment, mais aussi de l'humanité : on voit se développer à l'égard d'Agnes la compassion de la famille forcée de l'accueillir, on apprend peu à peu, par ses mots, comment elle a vécu et ce qu'il s'est passé lors de la fameuse nuit du meurtre, on ressent le statut des femmes à cette époque, l'invisibilisation qu'elles subissent et le traitement différencié auquel elles ont droit selon qu'elles sont jeunes et jolies ou plus vieilles et quelconques.
Et puis ce livre, c'est aussi l'Islande : le climat hivernal mortel, l'architecture, le vocabulaire, la société, les différents noms, tout est intéressant à découvrir et tout est parfaitement retranscrit à travers l'histoire. On s'attache à Agnes, mais aussi à ce pays.
"A la grâce des hommes" incarne typiquement ce genre de livre où le fond l'emporte sur la forme ; où ce qui compte réellement, ce n'est pas tant ce qu'il se passe, mais ce que l'on en déduit.
Tant la critique sociale que son message féminisme sont distillés tout en subtilité, à travers l'injustice que vit Agnes et la manière dont elle essaie de se faire entendre, envers et contre tous/tes - car, comme elle le dit : "seule compte l'opinion que les gens ont de vous. Elle définit qui vous êtes".
Agnes n'est pas coupable : c'est une victime. Elle subit le monde dans lequel elle vit, et s'en retrouve punie lorsqu'elle tente de s'en défaire. Elle défie les règles dictées par d'autres d'un jeu où elle part perdante dès la naissance, et en paie fatalement le prix. Elle n'a pas choisi d'être pauvre, ni d'être femme - or, c'est précisément ce qu'on lui reproche. Cette réalisation m'a profondément perturbé, et animé d'une rage qui sera nul doute familière pour tous/tes celleux qui ont un jour eu l'impression d'être coincé dans un cadre trop petit pour eux. "Femme qui pense n'est jamais totalement innocente", comme dit Agnes. La portée cruellement réaliste de cette phrase n'a jamais autant d'impact qu'aujourd'hui, à mon sens, et nous sommes pourtant loin de l'Islande religieuse du 19ème siècle - du moins, en apparence.
En conclusion, ce livre n'a rien de révolutionnaire. Il connait quelques longueurs, et l'ambiance glaciale nous emprisonne dans une atmosphère déjà profondément dramatique. Agnes est condamnée à mourir, malgré tous ses efforts pour réapprendre à vivre - jusqu'à l'ultime seconde.
Et pourtant, il y a un magnifique message d'espoir. Malgré le carcan des conventions sociales, leurs opinions préconçues, et le poids d'une société où la différence est un crime, les personnages revoient leur jugement sur Agnes. Ils font l'effort de la connaitre, de la comprendre.
Donc, oui, "A la grâce des hommes" est un livre sombre, tragique. Mais il nous montre également qu'avec un peu de bienveillance, d'écoute, et de tolérance, rien n'est jamais figé dans le marbre, qu'importe la religion, la classe, le genre, ou l'époque.
J'ai bien aimé ce roman, bien que l'ambiance ait été trop froide pour moi... Trop peu d'émotions exprimées, je n'ai pas réussi à complètement m'attacher au personnage.
La fin est surprenante et dans l'ensemble, c'est un bon roman, même s'il ne m'a pas beaucoup marquée.
Belle plume, cadre spacio-historique crédible, personnages nuancés... Mais l'atmosphère du livre est très triste, et je m'attendais à un peu plus de rebondissements car je ne savais pas que l'intrigue était tirée d'une histoire vraie. Le rythme est assez lent et je suis restée sur ma faim.
Une histoire captivante et particulièrement enrichissante d'un point de vue historique. En effet, il s'agit d'un roman basé sur une histoire vrai que j'ai pris plaisir à lire. L'auteur nous montre un point de vue différent sur le personnage d'Agnes, que les gens de l'époque n'avaient pas. La "sorcière inhumaine" n'était finalement pas si inhumaine que cela. Une fin à la hauteur de ce que j'esperai
Un sujet lourd à traiter, et pourtant tellement bien fait.
Sur le principe, ça m'a un peu rappelé la série Captive (ou le bouquin duquel elle a été adaptée de Atwood ) avec une femme qui se retrouve condamnée pour meurtre, et menacée de la peine de mort.
On apprend alors, petit à petit, son histoire et comment les choses en sont arrivées là. De façon très naturelle, et progressive, principalement à travers le dialogue du personnage concerné. L'évolution de ses rapports avec les personnages qui l'entourent, que ce soit la famille, et le pasteur, reste très intéressante.
D'autant que le cadre historique de l'Islande du 19 e siècle est bien retranscrit.
Malgré quelques longueurs et répétitions, on se surprend à vouloir savoir ce qui est arrivé à Agnès, à comprendre en profondeur ce qui s'est passé. La forme reste peut-être un peu trop conventionnelle et manque d'ambition : la narration prend une forme trop orale, et peut-être qu'elle aurait eu plus de poids et de rythme à travers des flash back. D'autant que le style très sobre et impersonnel pourra perdre assez facilement le lecteur.
Mais dans l'ensemble, le récit donne un rendu satisfaisant avec une histoire sombre, et bien traitée.
Nous suivons l'histoire dAgnès Magnúsdóttir, jeune fille de ferme au nord de l'Islande, condamnée à mort pour le meurtre de deux fermiers en 1828, et exécutée par décapitation en janvier 1830.
En attendant l'exécution de la sentence, elle va être placée dans une ferme.
La cohabitation avec le fermier et sa famille s'avère bien compliquée , ceux-ci évitent autant que possible tout contact avec la prisonnière.
Son seul confident est un jeune pasteur qui cherche à la comprendre.
Petit à petit cependant, les relations s'améliorent entre la jeune femme et la maitresse de maison...
Petit à petit Agnès raconte SA vérité
Pour un premier roman, Hannah Kent s'en sort très bien.
Elle a fourni un grand travail de recherche sur la façon de vivre des fermiers islandais du début du XIX° siècle.
J'ai été happée par cette histoire au rythme lent correspondant bien aux paysages enneigés du nord de l'Islande, au climat rude.
Les paysages sont gris, la vie est rude les personnages ont des profils psychologiques bien particulier.
Résumé
Islande, 13 mars 1828. Agnes Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante dans une ferme reculée. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnes, qui leur ispire autant de peur que de dégoût. Au fil des mois, elle devra apprendre à vivre au sein de cette famille hostile. Malgré leurs peurs réciproques, la violence, les préjugés, les colères et la mort annoncée. Et la vérité qu'Agnes voudrait pouvoir faire entendre alors que personne ne semble prêt à l'écouter.
" Construit comme un suspense psychologique, ce premier roman est noir comme le chagrin et les corbeaux qui surplombent les sommets enneigés. "
Olivia de Lamberterie – ELLE
" Un roman touchant, historiquement fouillé et très bien écrit. "
Ouest France
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