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À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
L'autre jour à la pause j'entends une ouvrière dire à un de ses collègues
Tu te rends compte aujourd'hui c'est tellement speed que j'ai même pas le temps de chanter » Je crois que c'est une des phrases les plus belles les plus vraies et les plus dures qui aient jamais été dites sur la condition ouvrière
Ces moments où c'est tellement indicible que l'on n'a même pas le temps de chanter
Juste voir la chaîne qui avance sans fin l'angoisse qui monte l'inéluctable de la machine et devoir continuer coûte que coûte la production alors que
À travers des vers libres, l'auteur raconte son expérience d’ouvrier intérimaire dans les usines et abattoirs bretons. Son style unique, sans ponctuation traditionnelle, donne un rythme particulier qui reflète bien la monotonie et la dureté du travail à la chaîne.
Ce livre original est un vibrant hommage à la résilience humaine et à la solidarité entre travailleurs. Il nous rappelle l'importance de voir et de comprendre la vie de ceux qui souvent restent invisibles. Touchant et percutant, il mêle souvenirs personnels, réflexions littéraires et culturelles.
Bien qu'écrit intégralement en vers, ce roman m'a fait penser au très grand En finir avec Eddy Bellegueule d'Édouard Louis.
Ces romans décrivent sans fard la classe pauvre française et sont écrits par des intellectuels : Alors qu'Édouard Louis s'est hissé vers les élites et tire de sa jeunesse et de son expérience de transfuge de classe sa matière pour ses romans, sous le pseudonyme de Joseph Ponthus, l'auteur présente ici la vie d'ouvrier, un déclassement dans une passe difficile depuis la classe moyenne.
Dans les deux cas, c'est un coup de poing pour la lectrice, car les auteurs ont la volonté de ne rien nous épargner, de nous mettre le nez dans les aspects les plus moins reluisants de la société, ceux qu'on ne voit pas à la télé. Et ça fonctionne avec maestria.
À la ligne est un roman nécessaire, à mettre entre toutes les mains - dont je leur souhaite d'avoir le cœur bien accroché.
Cette autobiographie est bien écrite, proche de la réalité et touchante. Si le manque de ponctuation peut être un peu perturbant, au début, on s'y habitue très rapidement.
Ce livre se lit assez rapidement et il permet de changer de ce qu'on peut avoir l'habitude de lire.
J'ai eu l'occasion de le lire en français et il est juste superbe cette autobiographie est poignante, touchante et reflète extrêmement bien la réalité.
Après être tombée complètement par hasard sur ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de le dévorer. Et une sacrée claque. Je ne l'attendais pas et pourtant, il remplissait exactement ce dont j'avais besoin. Une plume qui m'a fait complètement chaviré, une critique acerbe et une simplicité trompeuse. Je ne me pouvais m'empêcher pendant ma lecture d'admirer l'ingéniosité de l'auteur de manier la langue comme il fait, de réussir à nous tromper avec un faux quotidien sans nous ennuyer, de dégager de la beauté même dans les scènes qui en sont pourtant complètement dénuées. Le genre de découverte qu'on aimerait faire en permanence mais qu'on savoure pour leur rareté.
Si la manière d’écrire sans ponctuation a été un véritable problème pour moi (j’avais tellement envie de rajouter les points et les virgules) je trouve au final que ce choix a été extrêmement intelligent. Il rend d’une certaine manière la lecture aussi pénible et laborieuse que ce qu’elle veut montrer sur l’usine, l’intérim, l’abattoir…
Je ne peux pas dire que j’ai aimé cette lecture, mais ce qu’elle apporte est vraiment riche et intéressant.
Un non-roman qui raconte la vie en usine. Le travail physique qui épuise jusqu'à la reprise du stylo par l'auteur. Un très beau texte, haché, poétique autour de métiers qui n'ont pas une image tellement positive.Des citations, des références littéraires, culturelles à chaque page qui ouvrent la réflexion sur bien d'autres sujets. Un très beau livre qui nécessitera forcément un autre lecture.
La forme y est très particulière : de la prose en forme de poème et sans aucune ponctuation.
Le style est très personnel : l'auteur joue beaucoup avec les mots, à commencer par le titre lui-même.
Le parcours de l'auteur est très particulier : ancien étudiant en hypokhâgne, il devient éducateur spécialisé et pour finir, il se retrouve intérimaire dans des usines agro-alimentaires puis dans un abattoir. Il associe son goût pour l'écriture avec le dur quotidien de l'intérimaire.
Un livre à lire, à découvrir... Un vrai style d'écriture...
Un livre qui change ses lecteurs. Il permet une belle prise de conscience. L'écriture est belle, poignante, mais surtout, elle est vraie. Sincères, chacun des mots nous vont droit au cœur et on s'attache avec une indicible facilité au personnage. Chaque tâche nous révolte de plus en plus, ce train de vie abjecte, et cette assimilation de l'ouvrier à l'Usine.
Cette banalisation de l'impensable.
Cette fatigue mentale et physique.
En oscillant entre l'horreur ordinaire et une jolie philosophie, Joseph Ponthus nous fait visiter l'Usine.
Résumé
À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
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