Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 610
Membres
1 013 161

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

À la pointe de l'épée



Description ajoutée par Aude 2010-10-10T21:38:14+02:00

Résumé

Richard Saint-Vière est le plus fameux des tueurs des Bords-d'Eau, le quartier des pickpockets et des prostituées. Aussi brillant qu'impitoyable, violent à ses heures, ce dandy scandaleux gagne sa vie comme mercenaire en vendant ses talents de bretteur au plus offrant, sans trop se soucier de morale. Mais tout va se compliquer lorsque, pour de mystérieuses raisons, certains nobles de la Cité décident de se disputer ses services exclusifs; Saint-Vière va dès lors se retrouver au coeur d'un inextricable dédale d'intrigues politiques et romanesques qui pourraient bien finir par lui coûter la vie... Au-delà du roman d'aventures mâtiné de mélo-drame, au-delà de l'hommage savoureux rendu aux grands récits de cape et d'épée, A la pointe de l'épée est une oeuvre forte, profondément dérangeante, sur la nature de la réalité et la moralité de la violence.

Dans le même univers :

Suivi de "The privilege of the sword".

"The fall of the kings".

(Peuvent se lire de façon indépendante, ce ne sont pas des suites directes)

Afficher en entier

Classement en biblio - 76 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Clairet 2012-06-05T20:36:21+02:00

Richard savait qu'il se bâtait pour sa vie, et il était terriblement heureux. Dans la plupart de ses combats, même les bons, il prenait toutes les décisions : quand devenir sérieux, s'il fallait combattre par en haut ou par en bas...mais déjà, Applethorpe lui avait retiré cela. Il n'avait pas peur, mais le défi le plaçait sur le fil du rasoir, et la chute serait irrévocable.

Afficher en entier

Commentaire le plus apprécié

Diamant

Les ouvrages d'Ellen Kushner dans l'univers de Riverside font partie de mes gros coups de coeur.

Ils sont parfois rattachés au sous-genre assez peu représenté de la "Fantasy of manners" [qui] "se caractérise par la présence d'un cadre social très élaboré et hiérarchisé dans lequel le héros doit trouver sa place, si besoin en tirant avantage des structures existantes (généralement dans un environnement urbain), ainsi que par l'usage d'un langage très étudié, que ce soit par une grande préciosité ou par l'utilisation de l'argot" (note de moi : en bref, adapté selon les personnages et les situations). (Wikipedia)

Bien que la série dans son ensemble relève de la Fantasy, la magie y est très peu présente surtout dans le premier et troisième roman, qui pourraient relever du pur "Cape et d'épée". Même dans le deuxième, elle est employée avec une sobriété et une finesse assez rares, laissant la vedette aux relations interpersonnelles et sociales.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Maria-136 2023-08-14T21:58:08+02:00
Lu aussi

Assez déconcertant de voir comment les personnages agissent

Afficher en entier
Commentaire ajouté par JonT 2023-06-19T17:59:23+02:00
Pas apprécié

Swordspoint - Ellen Kushner

Je suis un peu déçu par ce livre, je ne suis pas du tout rentré dedans alors que je pense que le concept aurait dû me plaire : des nobles, des intrigues de cour, des duellistes, et des gays.

Sauf que j’ai trouvé les personnages tous plus antipathiques les uns que les autres (à l’exception de Richard, le « héros »), je ne me suis pas du tout attaché à eux et j’ai du coup eu bien du mal à m’impliquer dans leurs intrigues ; intrigues que j’ai trouvées tarabiscotées et que j’ai eu du mal à suivre par moments, mais sans qu’elles m’intéressent vraiment pour autant… Et j’ai trouvé que tout le début était très long, et qu’il ne commençait à se passer des trucs qu’à la fin…trop tard pour m’accrocher ^^’

Bref, je suis passé à côté 🤷‍♂️

Afficher en entier
Diamant

J'étais en train de lire les commentaires et pour certains j'ai l'impression qu'on n'a pas lu le même bouquin ! Ah les goûts et les couleurs...

Personnellement, j'ai dévoré le bouquin en deux-trois soirées. Il ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu lire.

C'est sûrement dû à la plume de l'auteur, aussi affûtée que la lame de Richard, mais aussi au genre de l'œuvre elle-même.

A la pointe de l'épée, c'est de la fantasy de mœurs, dont Kushner est une pionnière si je me rappelle bien.

Si vous vous attendez à de la magie ou à des créatures fantastiques, vous allez être déçus.

Pensez plutôt joutes verbales, intrigues politiques, tavernes et duels occasionnels bien sanglants.

Les personnages de Kushner évoluent du côté gris sombre (voire noir clair) du spectre de la moralité.

Personnellement je les trouve attachants mais c'est clairement pas des modèles de stabilité - les personnages sont torturés, vicieux et toxiques les uns pour les autres - quand c'est pas pour eux-mêmes - et évoluent dans un milieu très hypocrite.

Je trouve les descriptions et les dialogues du livre très vivants, j'imaginais très bien les personnages.

J'ai vraiment trouvé ça incroyable.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par StephanePiers 2021-08-14T01:44:59+02:00
Pas apprécié

C'est rare que je stoppe un roman en cours de route, et pourtant, je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout. La raison ?! Je m'ennuyais pendant ma lecture. Ce n'est pas un roman que j'ai envie de relire, malgré le fait que ma lecture soit bien avancée, ce qui est déjà mauvais signe... J'ai été un peu déçue de voir qu'il n'y avait aucun élément fantastique dans le récit, on reste au final dans un univers réaliste et rationnel. Les intrigues politiques m'ont plus ennuyées qu'autre chose et on est bombardé de personnages à tout va. Concernant les personnages justement, je n'ai pas réussi à m'y attacher plus que ça. Le héro est plat et je m'attendais à quelque chose de plus grandiose en ce qui concerne les combats à l'épée. C'est vraiment dommage, j'avais acheté ce roman en pensant passer un bon moment et au final, je n'ai vraiment pas envie d'essayer de le lire jusqu'au bout.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par kadeline 2021-07-30T08:40:58+02:00
Or

- une excellente lecture

- un univers ou les duels se passent via des intermédiaires

- un épéiste hors pair qui mérite le détour

- un sens de l’honneur important pour une caste contestable

- un héros gay (ou bi) dans un monde où c’est normal et accepté au point de devenir un détail ça fait du bien

- une vision plutôt positive des bas fonds

- une écriture qui vaut le détour

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Syracuse 2020-08-05T03:30:54+02:00
Pas apprécié

Signalé comme un roman de cape et d'épée fantasy... je suis bien déçue. Il n'y a pas un soupçon de fantasy si ce n'est une ville imaginaire.

Les personnages ne sont ni intéressants ni complexes en soi. On ne fait que les effleurer au cours de la lecture de cette version intégrale. J'en suis déçue surtout que Richard et Alec semblaient très prometteurs.

Les intrigues politiques... très mauvaises elles-aussi. On ne sait ni où ni dans quoi on débarque. Aucune explication sur les tenants et aboutissants de la politique de la ville. On ne comprend qu'une seule chose qui n'a rien d'originale : en haut de la ville, les nobles, en bas, le bas peuple, celui des voleurs. Il y a des titres de haute fonction mais à quoi correspondent-ils, aucune idée. Une intrigue politique au coeur des problèmes de Richard qui n'a rien non plus de bien originale... un bête complot d'assassinat politique qui se retourne contre le comploteur.

Tout est trop distant. La réalité de la violence aussi, ce qui gâche bien le côté cape et épée annoncé. Aucune plongée dans un bon combat d'escrime, rien n'étant expliqué. C'est bien loin des grands romans de cape et d'épée de la littérature classique. C'est plus des combats de taverne et de rue à mon goût que de bons combats d'escrime. Fort dommage. Rien ne m'a dérangé ni surpris là-dedans dans "la réalité de la violence qui doit gêner"...

Je noterais quand même de bons traits d'humour et une bonne plume de l'autrice. En dehors de ça, ce n'est pas une histoire qui me marquera longtemps au vu du scénario extrêmement plat sans grande originalité ni tension. Bien dommage d'ailleurs au vu du résumé présenté qui semble très attrayant aux premiers abords... mais qui dévoile une histoire largement en deça des promesses du résumé de l'éditeur.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par enareil 2020-05-19T19:48:11+02:00
Bronze

La plongée dans l'histoire n'a pas été simple, on est assaillis de personnages et de lieux dont il est difficile de juger de l'importance scénaristique au premier coup d'oeil.

C'est une lecture satisfaisante mais quelque peu froide: même si le style et les descriptions sont précises elles se révèlent assez rationnelles et... cliniques? Léger spoil: la relation de Richard et Alec (une représentation LGBTQ+ qui a quand même été une bonne surprise!) alors qu'elle est centrale à l'histoire, est ressentie comme distante. Cela reste une remarque subjective, évidemment, et qui se nuance vers le dernier tier du livre.

L'étiquette "Fantasy" n'a pas lieu d'être: l'action se déroule effectivement dans une ville imaginée, un monde différent du notre avec un système hiérarchique bien construit et décrit mais sans pour autant contenir un grain de magie ou de créatures magiques.

Si vous vous lancez dans l'aventure: bonne lecture à vous!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Satinesbooks 2020-03-03T15:59:24+01:00

Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Service presse qu’il me tardait de rencontrer sur mon chemin de lectrice, j’avoue que j’ai pris mon temps pour découvrir ce que l’auteure, mondialement connue (sauf par moi apparemment), proposait dans ce roman terriblement tentant. Pourquoi tentant ? Rien qu’à le voir, on a envie de le dévorer. Le livre, en tant qu’objet, est magnifique. Il fait penser aux anciens romans avec ses dorures, la première et la quatrième de couverture sont rigides, un signet pour marquer ses pages. Bref, l’élégance est de rigueur ici ! Puis autant vous dire que le générique de Zorro m’est resté en tête tout au long de ma lecture (inutile de lever les yeux au ciel, je sais que vous avez chanté).

Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas par où commencer ! Le roman propose un mélange des genres que je n’avais jamais vu auparavant : de la fantasy mais aussi un roman d’aventures dans lequel se dessine une romance homosexuelle. Déjà là, la surprise m’a saisie. Parfait ! J’adore le renouveau, l’original. En revanche, là où je préfère prévenir les lecteurs, c’est sur le fait que ce roman est classé en fantasy parce qu’un univers est créé. Il n’y a pas de créatures légendaires, de magie. C’est un univers qui vient s’inscrire dans les siècles se rapprochant du 15ème / 16ème siècles pour moi. Même s’il est créé de toutes pièces, j’avoue que j’ai pensé aux grandes villes italiennes dans ces siècles-là. L’univers crée reste proche de celui que l’on a pu connaitre dans les livres d’histoire-géographie. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, par exemple. J’ai eu l’impression d’évoluer dans un univers semblable en terme d’architecture.

L’univers créé propose trois castes sociales : les habitants de la Colline (riches, nobles, marchands, bonnes familles aisées…), les habitants des bords de l’eau (prostitués, voleurs, ivrognes …) et les bretteurs qui vendent leur arme pour gagner leur vie auprès des aristocrates en tuant des gens. On a une société qui se dessine sous nos yeux et qui nous poussent à s’interroger sur les questions sur le pouvoir des riches, l’honneur, savoir si tout est acceptable ou non. On nous parle aussi de politique. On est vraiment dans la création totale d’un monde. C’est plutôt intéressant de voir cette société se dessiner au fil des pages.

Bien entendu, notre personnage fait son entrée dans notre intrigue : Richard Saint-Vière est l’anti-héro par excellence, le personnage qui dérange, qui ne rentre pas dans les codes. Le plus célèbre et renommé des bretteurs est notre personnage principal. C’est un personnage qui, dans un premier temps, m’a donné des envies de meurtres. Je ne comprenais pas ce personnage : calme, réservé, taciturne. Son atypisme m’a fait frôler la folie. C’est un bretteur sur la fin de sa carrière, il a déjà vu beaucoup de choses au cours de sa vie. Il n’est ni un noble, ni faisant partie du bas peuple. Les bretteurs sont une caste à part entière et solitaire. C’est tout à fait ce que dégage Richard. On n’a pas forcément envie d’en savoir plus sur lui. Puis, petit à petit, au fil des pages, j’ai su apprécier l’ours qu’est ce personnage.

Alec est un personnage aussi intéressant. C’est l’amant de Richard. Encore une fois, ici, l’auteure m’a surprise. Je n’avais jamais lu de roman dans lequel le personnage principal masculin était homosexuel. Je n’ai rien contre cela, bien au contraire. Cela apporte encore un peu plus d’originalité dans un roman où des genres que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble se croisent. L’auteure laisse une place à la passion amoureuse d’Alec et de Richard. C’est avec élégance et pudeur qu’elle nous parle d’homosexualité. On est dans la normalité et j’ai trouvé cela excellent. Quelle belle idée. On est dans une société où deux hommes qui s’aiment ne sont pas brûlés au bûcher ! Alec est très différent de son amant : en exil forcé, cet ancien universitaire est un névrosé de première catégorie. Le couple que forment ces deux hommes est spectaculaire. On a une image de la passion amoureuse incroyablement riche : on est toujours dans la passion qu’elle soit idyllique ou violente. L’auteure ne prend pas le parti de parler de l’amour dans tout ce qu’il a de plus beau mais elle a un œil qui voit l’amour dans son entièreté. Cela rend les personnages beaucoup plus humains.

Il y a beaucoup de personnages secondaires qui passent dans l’histoire, cela rend l’intrigue riche et plus fouillée mais j’avoue qu’ils m’ont plutôt laissée de marbre. Je me suis focalisée sur ces deux personnages inconsciemment.

Ce roman est un spectacle. Il nous dépeint une fresque sociale et humaine très forte. Dans le résumé, on parle de « mélodrame des mœurs » et je pense que c’est le point principal de cette histoire. C’est ce qui va déclencher un gros point de l’intrigue et mettre Richard et Alec dans une histoire qu’ils auraient préférés éviter. Ainsi, tout au long de l’intrigue, des thématiques viennent s’ajoutent à celles déjà présentes. On est dans un roman de capes et d’épée, il est donc normal de voir des thématiques comme l’honneur, la vengeance, les complots et les machinations mais nous avons aussi une romance qui se dessine (aussi pudique et belle soit elle) et qui permet d’ajouter l’amour passionnel et l’homosexualité à la liste des thématiques abordées. Bien entendu, un roman de cet acabit ne serait rien sans les machinations et les trahisons entre riches. L’argent a aussi une place importante dans le récit.

En définitive, à travers ce livre (qui contient le roman principal mais aussi 5 nouvelles et 4 lettres de la mère de Richard), l’auteure met en place une société dans un monde imaginé. Elle nous dépeint une société incroyablement riche humainement parlant mais nous propose aussi de nous interroger sur le poids de la société dans nos vies. Au-delà du roman de capes et d’épée, l’auteure nous propose une interrogation beaucoup plus profonde sur la nature humaine. C’est avec une plume élégante, dynamique et pondérée que l’auteure nous embarque dans un univers incroyable. J’ai apprécié le fait que l’auteure n’en fasse pas de trop : il n’y a ni trop de sang, ni trop de violences, ni trop d’expressions des sentiments. C’est juste et équilibré.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par theyoubot 2020-02-25T16:16:31+01:00
Pas apprécié

Selon moi, c'est un mauvais roman.

.

- il n'y a pas d'intrigue

- le personnage principal est raté. La plupart des autres personnages le sont aussi.

.

Pas d'intrigue

.

La premier tiers du roman est centré sur la vie frivole d'un jeune aristocrate.

Le deuxième tiers met en avant la vie de couple de Richard et Alec avec en toile de fond les manigances d'un politicien (Lord Ferris). Pendant ce temps, le jeune aristocrate du premier tiers change du tout au tout et se lance dans l'apprentissage de l'escrime.

Dans le dernier tiers, Richard assiste, peu ému, à divers événements politico-judiciaires dont il est le centre. Alec et Katherine exceptés, on perd de vue les personnages antérieurs, sauf en tant que vagues figurants.

Il y a bien une machination politique mais elle n'est évoquée que sur cinq pages et ne verra jamais le jour car les faits ne le permettront pas. Visiblement, l'auteure n'avait pas la moindre idée pour l'histoire, donc elle n'en a écrite aucune !

Elle a juste aligné des scènes éparses dans un contexte renaissance.

.

Le personnage principal est raté

.

Richard Saint-Vière n'a que deux choses dans la vie : sa passion pour l'escrime et son amour pour Alec. Deux choses que l'auteure s'avère incapable de décrire. On ne nous fait jamais partager l'amour de Saint Vière pour l'escrime. Il n'y pense jamais, il n'en parle jamais, il ne s'entraîne jamais ou presque. On ne nous fait jamais partager l'amour de Richard pour Alec. On voit Richard faire preuve de tact avec Alec, le ménager, le protéger. Mais ses pensées pour Alec sont froidement rationnelles, comme celles d'un garde de corps perspicace.

Résultat, Richard est un personnage lucide et impassible. A la dernière page du roman, il est exactement le même qu'à la première. Zéro affect. Rien ne l'a affecté. L'auteure se fichait complètement de ce personnage ? Possible. Mais je pense plutôt qu'elle ne sait pas écrire un personnage.

En effet, les autres personnages sont ratés eux aussi. Ils n'ont droit qu'à une ou deux scènes avant de disparaître, de sorte qu'ils peinent à exister. Horn, Hugo, Halliday, Karsleigh, Applethorne, Diane etc. Même Michael Godwin, pourtant bien développé dans le premier tiers, est abandonné à mi roman car l'auteure n'a plus la moindre idée pour lui. Il est expédié quelque part dans le sud et on n'en entendra presque plus parler de lui.

.

Les deux défauts du roman - personnages et intrigue - sont liés. L'auteure n'avait pas d'intrigue parce qu'elle n'arrivait pas à faire interagir ses bribes de personnages. Bref, elle n'avait pas assez d'idées pour écrire un roman. Il y a d'autres défauts mais ils sont moins graves et je n'en parlerai pas.

.

Les qualités

.

- la description de la noblesse. Les intrigues au sein du conseil des lords, les fêtes, les domestiques, le système juridique autorisant des duels par procuration avec des bretteurs professionnels

- la description des bas-fonds. Le quartier, les tavernes, Willie, la petite criminalité, les immeubles décrépits.

- le dénouement, Richard et Alec. Et le ton de la fin d'une manière générale.

- la scène de procès

- les deux scènes de sexe entre Richard et Alec. Même si le traitement est adapté à un roman grand public.

- Alec est bien décrit. Maussade, lunatique et suicidaire. On a rapidement envie qu'il se fasse étriper. Il aurait servi à la perfection pour la description d'un amour toxique entraînant Richard à sa perte. Si l'auteure avait su glisser quelques déchirements en Richard (son amour luttant contre son instinct de conservation), le personnage d'Alec aurait été idéal.

- un style élégant

.

A la pointe de l'épée est un roman qui fait illusion sur un extrait. Mais hélas, il échoue sur les 2 choses essentielles, les personnages et l'intrigue..

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Bluenn 2019-12-19T12:17:04+01:00
Or

Ma chronique complète: https://ombrebones.wordpress.com/2019/12/19/a-la-pointe-de-lepee-ellen-kushner/

Pour résumer, j’ai adoré ma découverte d’À la pointe de l’épée qui a été un vrai coup de cœur malgré ma surprise de ne pas y trouver ce que j’imaginais. Dans une fantasy de mœurs, Ellen Kushner nous propose de suivre des personnages atypiques, sombres et fascinants. L’action est aussi au rendez-vous et l’autrice emprunte beaucoup au genre cape et épée pour nous offrir des duels dignes de Dumas. Ce roman est un petit bijou autant pour son intégrale prestigieuse que pour son contenu. C’est un texte que je relirai avec plaisir et que je recommande plus que chaudement.

Afficher en entier

Date de sortie

À la pointe de l'épée

  • France : 2010-03-04 - Poche (Français)

Activité récente

Ozem l'ajoute dans sa biblio or
2022-12-09T16:49:17+01:00

Titres alternatifs

  • Swordspoint - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 76
Commentaires 21
extraits 3
Evaluations 30
Note globale 6.69 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode