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A la recherche du temps perdu… Un titre qui m’a toujours fait rêver ; il y a aussi, honnêtement, un peu de fantasme à avoir su lire ce monument de la littérature. Mais au final, j’ai sans aucun doute idéalisé cette lecture, embelli les sucs doux-amers d’un auteur philosophe qui a inspiré tant d’homme dans leurs chansons, leurs écrits, leurs pensées. Il faut vraiment avoir du temps, prendre son temps. Tant d’attention, de concentration que ma motivation a presque défailli. Fort heureusement, se ne sera pas le second livre dont je laisserai la lecture inachevé, Citadelle de Saint-Exupéry étant le premier ! Et encore le seul !

Ah ! Cette madeleine… Ses quelques pages, ses quelques phrases qui font sentir à tous lecteurs, l’odeur, le goût d’une madeleine trempée dans le thé en compagnie d’une tante Léonie que l’on a toutes et tous dans son entourage. Cette explosion de gourmandise devenue l’emblème, la quintessence des souvenir d’un enfant devenu adulte - Le dernier refuge de ceux qui furent et ne sont plus, de ce qui fut et qui n'est plus. Pourtant, du côté de chez Swann ne se borne pas à ce biscuit. Surtout si comme moi, vous ne vous endormez pas avant l’auteur dans les vingt premières pages. Vous vous amuserez des relations de Françoise avec Madame Ocave, les caprices et les manies de la tante Léonie, sa routine bousculée par les visites d’Eulalie et de monsieur le curé. Comme moi, vous redécouvriez les bonheurs simples des promenades tantôt du côté de Meseglise , tantôt du côté des Guermantes au milieu des aubépines au suave parfum d’amande, les lilas et les jasmins de la propriété de Swann ; ou à écouter le peuplier adressant des suppliques et des salutations désespérées à l’orge.

La seconde partie – Un amour de Swann – m’a un peu plus captivé. Swann dont nous avons déjà fait la connaissance à Combray tombe amoureux d’Odette de Crécy une demi-mondaine pas très intelligente, mais surtout marionnette des Verduin. C’est touchant, même amusant de ressentir la fierté de Swann « à faire catleyas ». Mais très vite, je me suis lassé de cette idylle. Je me suis senti désabusé, tant on abusait de la naïveté, de la gentillesse de Swann ; exaspéré par les tournures que prenaient cet amour. Amour platonique. Amour intéressé. Amour menteur. Swann a fini par m’ennuyer de ne pas savoir mettre un terme à cette aventure. J’en avais de la peine !

C’est alors qu’avec un peu de fraîcheur et de vitalité l’on retrouve le narrateur, son univers bourgeois à Paris, alors qu’il est amoureux de la fille de Swann.

Et puis la fin du confinement dû à la crise de la COVID est arrivée avant que je puisse finir cette lecture. J’ai repris le travail… Il y en a eu beaucoup, beaucoup d’heures supplémentaires, beaucoup de stress, de fatigue. J’ai bien essayé de finir ce premier tome d’à la recherche du temps perdu mais je n’en avais plus. Le soir, je n’arrivais pas à finir une phrase que je tombais déjà dans les bras de Morphée. Je ne me souvenais plus où j’en étais, de la phrase, et de la page que j’avais lu le matin, la veille. Dans ma tête ne s’esquissait plus qu’une image sur trois, floue. Je lisais des mots mais je ne voyais plus le rêve, les couleurs, les émotions. La beauté du romans m’est devenu obscure et je n’ai rien retenu de cette troisième partie - Noms de Pays : le nom.

Alors pas sur que je lise les autres tomes. Par contre, promis j’essayerai de ne plus perdre ce précieux temps dont Proust nous invite à la recherche et je continuerai de faire des madeleines pour ne pas en perdre le goût, ni l’odeur.

Pour la petite histoire, A la Recherche détient le record du plus long roman dans le Livre Guinness des records.

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