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"janvier 1917. Les phrases de ma mère me trottent dans la tête. Ça va donc si mal, à Petrograd? Et, si oui, de QUI doit-on avoir peur? Des pauvres qui meurent de faim, ou des gens riches en place à la cour? À l'atelier, les ouvrières chuchotent qu'un des assassins de Raspoutine est le prince Félix Youssoupov, qui l'aurait fait tuer dans son palais... Tous ces racontars me tracassent. je voudrais bien me faire une idée juste de la situation."
Moi aussi, je "courrais légère" si je le pouvais! Hélas, je ne peux rien, sauf obéir. C'est-à-dire être obligée de faire des choses, sans les avoir voulues...
Je connaissais l'autrice de par sa série Danse! et ça ne manque pas, elle recommence avec une autre ballerine mais cette fois dans un contexte très différent: pendant la 1ère Guerre Mondiale. Je crois que ce livre m'a plus touchée juste parce que Liouba est une danseuse, après la romance est de trop.
"Mesdemoiselles, soyez papillons!" Pour les jeunes apprenties ballerines, chenilles en voie d'apprendre à voler, de l'École de Ballet Impérial de Pétrograd ( Saint-Petersbourg ou Leningrad), le monde se limite à leur bâtiment, à leurs cours, leurs surveillantes et leurs consœurs. Or, au-dehors, la colère gronde et les éniquités sociales sont majeures. Sous le règne de Nicolas II, alors Tsar de la Russie Impériale, le système autocratique fait en sorte que seuls une poignée de gens extrêmement riches profitent des ressources d'une majorité affreusement pauvre. Et avec l'amalgame d'une Guerre Mondiale, qui causa des millions de décès russes, et l'arrivé en coulisse d'un personnage accusé de corrompre la famille royale, Raspoutine, les évènements s'enchainent vers la Révolution ouvrière. C'est dans ce contexte de tension politique et sociale que nous suivons Lioubov Ivanovna Millet dite "Liouba", une jeune apprentie ballerine à la fois française et russe. Sa mère l'a placée dans cette école à l'âge de huit ans, afin de se consacrer aux enfants de son patron en tant qu’institutrice. Pour la jeune femme est devenue Liouba, cette école entrave sa liberté et la danse ne semble pas être sa passion. Écrire l'est ceci-dit, et c'est par le biais de son journal qu'elle relate l'année 1916-1917 de son point de vue. À l'instar d'un joli bijou, Liouba est calfeutrée dans un écrin bien douillet et protecteur, très étouffant, privée de famille et même d'amies réelles. Elle se morfond aussi de ne pas pouvoir voir le jeune danseur de ballet de ses rêves, les filles et les garçons étant séparés. Mais la gravité des évènements ne peut être tenu secret indéfiniment dans cette école de "papillons", la guerre et la révolte sont intimement liés désormais et Liouba y voit là une occasion de fuir la vie qu'elle n'a pas choisie.
Le moins qu'on puisse dire est qu'il s'en passe des choses dans ce roman. Liouba est un personnage témoin de grands changements, mais sa condition de jeune fille ballerine surprotégée font qu'elle ne connait pas grand chose aux conflits de son pays. En outre, il existe autour d'elle une forme de censure, notamment avec l'absence de journaux dans l'enceinte de l'école et le fait que les jeunes sont soumis aux adultes. On attend d'elle qu'elle danse, pas qu'elle pense.
Liouba est un personnage malheureux, toujours placée quelque part afin de ne pas trainer dans les pattes. Elle fait de l'écriture son exutoire, puisque la danse n'est suffisante. Son point de vue est naïf, mais en tant que jeune fille cloîtrée et sans cesse surveillée ou chaperonnée, ça s'explique bien. On a donc un point de vue "intérieur" de la révolution russe, amené par brides, au fil des trouvailles et de la conscientisation de la jeune fille. Certains personnages sont très impérialistes, d'autres révolutionnaires. On a donc des point de vue différents selon les castes sociales et le degré d'implication dans le conflit.
Liouba est un personnage difficile à apprécier, mais aussi difficile à détester. Si elle peut agacer par son égocentrisme, on comprend aussi sa carence affective. Si elle peut agacer par son étroitesse d'esprit, on la voit chercher à s'instruire, petite fille qu'on a délibérément voulue ignorante. Ce qui m'a particulièrement agacée, en fait était sa fixation sur Georgy, puis dix fois pire sur Youli. Oui, c'est beau l'amour, mais pas besoin de devenir débile, surtout en contexte de conflit majeur.
Là où je trouve que l'autrice a bien manœuvré, c’est au niveau du contenu. On a un bon mélange entre la vie de la protagoniste tout en aillant beaucoup d'éléments historiques. On comprend bien l'atmosphère de tension qui règne à Pétrograd et il n'est ni partisan des Impérialistes ni des révolutionnaire, juste quelque part entre les deux.
Une histoire sympathique qui nous plonge aux préludes de la Révolution et à l'époque des ballerines du Tsar.
J'ai bien aimé ce livre. La révolution russe et la Russie plus particulièrement sont des sujets qui m'intéressent. Le personnage de Liouba est intéressant, même si j'ai l'impression qu'elle veut absolument tomber amoureuse. J'ai malheureusement vu venir le dénouement final à des kilomètres...
Je n'avais rien compris de l'histoire des révolutions, jusqu'à ce qu'on les étudie en 3e... Je l'ai lu étant petite, et je ne savais pas que d'autres pays que la France avaient fait des révolutions.
Le sujet est, je trouve, beaucoup trop complexe pour cette collection.
Je ne m'attendais pas à autant aimer cette histoire. Je ne connaissais pas trop l'histoire de la révolution russe. Avec l'histoire de Liouba, on vit son histoire du début à la fin et notamment son histoire d'amour puis je trouves que l'écriture est très fluide. Il faut vraiment le lire !
Quelle histoire d'amour !!! Cela fait rêvé, même si tout le monde sait que cela n'arrive que dans les romans et à de très rares personnes... Il n'est pas interdit de rêver, si ?
Ce livre est génial. Malgré que ce soit un roman jeunesse, je le trouve bien écrit et mature par rapport aux autres de la collection (même s'ils sont très bien aussi). Il mêle deux univers qui me passionnent : la danse classique et la révolution russe. L'ambiance est exceptionnelle, entre les ballets au "Bolchoï", le palais du Tsar et les ruelles enneigées de Moscou... L'héroïne, Liouba, est très attachante, ainsi que les autres personnages. Le scénario est excellent aussi, ainsi que l'intrigue familiale. La romance entre Liouba et Felix est très belle. En un mot, j'ai adoré.
Résumé
"janvier 1917. Les phrases de ma mère me trottent dans la tête. Ça va donc si mal, à Petrograd? Et, si oui, de QUI doit-on avoir peur? Des pauvres qui meurent de faim, ou des gens riches en place à la cour? À l'atelier, les ouvrières chuchotent qu'un des assassins de Raspoutine est le prince Félix Youssoupov, qui l'aurait fait tuer dans son palais... Tous ces racontars me tracassent. je voudrais bien me faire une idée juste de la situation."
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