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— Je ne te demande pas d’accuser qui que ce soit, juste d’examiner les faits. Quand j’étais au motel, j’avais le portable de Jeff sur moi.

— Que tu avais volé.

— Emprunté.

— Jeff l’a-t-il récupéré ?

— Pas encore.

— Alors, tu l’as volé.

— Juste pas encore rendu.

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— En tant qu’agent fédéral, je tiens à te dire que ton manque de respect envers les lois de ce pays me répugne.

— Oui, mais je t’impressionne aussi, ne le nie pas. Je te « répussionne » grave !

— Je ne suis pas « répussionné », je suis atterré !

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— Chase Tower… annonça Henry plusieurs kilomètres après, alors qu’ils arrivaient à Indianapolis. Bientôt rentrés au bercail.

— Vous êtes né à Indianapolis ?

Mac ne savait pas pourquoi il continuait à initier des échanges avec Henry. Il l’énervait et, en plus, il n’obtiendrait jamais la vérité de lui.

— J’ai emménagé à Indianapolis à seize ans, je suis originaire d’Altona.

Mac se crispa, subitement furieux.

— Très drôle, se contenta-t-il de grommeler.

— Qu’est-ce qui est drôle ?

— Je ne sais pas ce que vous pensez tenir à mon sujet, mais ce petit jeu s’arrête avant que je me fâche. Parce que, continuez à me chercher et je vous jure que je vous colle sur le dos tout ce qui me passera par la tête.

— Ouah ! s’exclama Henry, levant les mains en signe de reddition. Je ne comprends pas ce qui vous a énervé, mais je vous présente mes plus plates excuses, d’accord ? Vous voulez lécher le sucre glace au fond de la boîte de donuts, parce que là je crois qu’il y a urgence. Vos sautes d’humeur, ce n’est bon ni pour vous ni pour moi.

— Je suis d’Altona. Quoi que vous pensiez savoir sur mon compte…

— Je ne sais rien sur votre compte ! J’étais trop occupé à mettre le maximum de kilomètres entre moi et Maxfield pour parcourir votre biographie. Pourquoi ne pourrait-on pas tous les deux être originaires d’Altona ?

— C’est une ville d’à peine deux cents habitants. Je me rappellerais vous avoir vu si nous avions grandi dans le même coin.

— Je prends ça pour un compliment. Et, sans vouloir vous offenser, n’auriez-vous pas grandi dans le coin bien avant moi ? Parce que si ça se trouve, je portais encore des couches quand vous êtes parti étudier à la fac.

Mac manqua emboutir la voiture qui roulait devant lui. Qu’insinuait cet avorton ? Qu’il était un vieux schnock ? Il le dévisagea de pied en cap.

— Quel âge avez-vous ? Douze ans, peut-être ?

— Vingt-cinq.

— Sachez, pour votre gouverne, que je n’ai que trente et un ans. Alors, non, vous ne portiez plus de couches au moment où j’ai quitté Altona. Quoique vu votre comportement infantile, peut-être que vous les avez gardées ado.

— Vous me blessez, Mac, profondément, se lamenta Henry. Est-ce que quelqu’un vous appelle Mac ?

— Tout le monde, à part mes parents. Par contre, pour vous, ce sera Agent McGuinness. Appelez-moi encore une fois Mac et je vous fais bouffer vos dents.

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Mac fut le premier sur les lieux du crime, sans compter la police locale. Et la police locale ne comptait pas, que cela soit dit. S'il comprenait tout à fait que Val, sa supérieure, soit pour l'entente et la coopération entre les divers services, lui n'était pas disposé à laisser son gros poisson à quelqu'un d'autre : cela faisait des mois qu'il traquait Dean Maxfield. De plus, il était une heure du matin, cela faisait très exactement huit heures et demie qu'il survivait sans caféine, alors aucune chance qu'il fasse dans l'amabilité.

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- Agent McGuinness ? finit-il par l’interpeller.

Problème, fut la première pensée qui traversa l’esprit de Mac. Il allait encore lui faire des problèmes.

- Oui ? siffla-t-il entre ses dents.

- Est-ce que…

Ce n’était pas le genre d’Henry d’hésiter. Mac se retourna et constata que le visage de son témoin était subitement rouge.

- Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda-t-il.

- Est-ce qu’il y a des toilettes dans le coin ?

- Il y avait des toilettes dans votre cellule.

- Sérieux ? Je croyais que c’était une décoration d’art contemporain. Une petite touche pour égayer les lieux.

- Vous saviez parfaitement à quoi servait cette cuvette et vous auriez dû l’utiliser tant que vous le pouviez.

- Évidemment que je savais que c’étaient des chiottes ! Mais, dites-moi, vous les avez vues de près ? Non, parce que je ne suis pas sûr qu’elles aient été nettoyées cette dernière décennie. En tant que témoin, j’aurais voulu pouvoir poser mon cul sur une lunette fraîchement désinfectée.

Et, en tant qu’agent du FBI, Mac aurait aimé refourguer son témoin à l’entreprise de démolition en charge du site du Grand Théâtre : les ouvriers auraient pu utiliser sa tête comme bélier. Dure comme elle était, ils en auraient vite fini !

- Je réfléchis mieux sur le trône, reprit Henry. Ça ne vous arrive jamais? Ce phénomène a un nom scientifique, je crois. Bref, en prenant de la distance avec votre problème psychologique, vous encouragez la stimulation mentale. Et je suis sûr qu’en faisant ma commission, je me rappellerai des détails croustillants concernant Maxfield. C’est donnant-donnant.

Mac inspira, compta jusqu’à cinq, et expira longuement.

- C’est bon, vous pouvez aller aux toilettes, mais je vous accompagne.

- C’est très gentil à vous. Par contre, je dois vous prévenir, j’ai mangé du curry hier soir, je ne suis pas certain que vous ayez vraiment envie de subir ça.

- Bien essayé, petit. Mais ce métier m’a appris à gérer de nombreuses merdes, ce n’est pas la vôtre qui va m’effrayer.

(...)

Merde ! C’était bien le cas de le dire.

Mac ne savait pas ce qu’Henry faisait dans cette cabine, mais il commençait sérieusement à regretter de l’avoir escorté : il aurait dû prendre le risque de le laisser s’échapper par les bouches d’aération.

La main plaquée sur son nez, Mac peinait à respirer. Il s’efforçait de se remémorer le doux parfum des jacinthes, du pain frais ou du shampoing suave de l’une de ses dernières conquêtes. Non, rien à faire : c’était une infection !

- Vous avez bientôt fini ?

- Ouais, baragouina Henry entre ses dents, poussant visiblement pour en terminer. Désolé, Mac.

- Agent McGuinness, grinça-t-il.

Il le méritait son putain de titre ! Cela faisait huit longues années qu’il risquait sa peau pour le FBI. Il avait mis sous les verrous le très redouté et redoutable Jimmy Rasnick. Et maintenant, il subissait une attaque hautement bactériologique, parce qu’un petit merdeux n’avait pu lâcher sa grosse commission dans les chiottes de sa cellule !

- Agent McGuinness ? l’interpella le danger ambulant.

- Oui ? siffla Mac.

- Il n’y a pas de papier.

- Prenez-moi pour un con.

- Non, vraiment, il n’y a plus de papier. Ça ne vous embêterait pas trop de m’en récupérer dans l’autre cabine ?

À grandes enjambées, Mac entra dans la cabine libre et… plus de papier non plus ! C’était une blague ?

- Vous n’auriez pas pu vérifier ce petit détail avant de poser votre cul sur la cuvette ?

- Désolé d’avoir supposé que, puisque le FBI était à la pointe de l’identification biométrique, ils avaient forcément l’indispensable.

Putain de merde ! La déposition d’Henry aurait dû être bouclée à présent ! Val allait lui faire la peau.

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— Agent McGuinness, interpella une voix féminine, pouvons-nous nous entretenir ?

Le ton laissait entendre que ce n’était nullement une question, mais plutôt un ordre. McGuinness soupira longuement et ses épaules s’affaissèrent.

— Vous pensez que c’est à cause du donut ? murmura-t-il. Ne vous sentez pas coupable. Il n’y a pas de mal à se faire du bien et, franchement, vous en aviez vraiment besoin.

Pour seule réponse, McGuinness l’attrapa par les poignets et hurla :

— Que quelqu’un mette mon prisonnier en cellule. Tout de suite !

— Témoin, je suis votre témoin, lui rappela-t-il.

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— Si vous aviez voulu m’impressionner, vous ne m’auriez pas installé dans une cellule aussi luxueuse.

— Le changement d’étoiles peut être arrangé.

— Bon, du coup, je ne comprends plus rien : je suis en détention provisoire ou je bénéficie du programme de protection des témoins ?

— L’un ou l’autre, ça va dépendre de vous.

— Oh, moi, je suis ouvert à toutes les propositions ! Je suis versatile.

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