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John Irving traite ici du désir, du secret, de l’identité sexuelle. À moi seul bien des personnages est une histoire d’amour inassouvi – une histoire tourmentée, drôle et touchante – et une approche passionnée des sexualités différentes. Billy, le narrateur bisexuel, personnage principal du roman, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent durant près d’un demi-siècle sa vie de «suspect sexuel», expression déjà employée par Irving en 1978, Le Monde Selon Garp, un roman qui fit date. Livre le plus politique de John Irving depuis L’Œuvre de Dieu, la part du Diable et Une Prière pour Owen,À moi seul bien des personnages est un hommage poignant aux ami(e)s et amant(e)s de Billy – personnages de théâtre défiant les catégories et les conventions. Enfin et surtout, À moi seul bien des personnages est la représentation intime et inoubliable de la solitude d’un homme bisexuel qui s’efforce de devenir «quelqu’un de bien». Irving nous enchante avec cette formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Viet Nam, sans oublier l’évocation de l’épidémie de sida et ses ravages ainsi que l’effarant silence des gouvernants (Reagan). Mais toujours de l'humour, beaucoup d’humour, arraché à la tristesse et la mélancolie.
A dix-neuf et vingt ans (...), j'avais déjà fait mon coming out. Et quand j'arrivais à Vienne, je menais depuis deux ans la vie d'un jeune gay new-yorkais.
Cela ne voulait pas dire que je n'étais plus attiré par les femmes, elles me plaisaient toujours. Mais céder à cette attirance m'aurait semblé régresser au stade où je refoulais mon homosexualité. En outre, à l'époque, mes amis et amants gay pensaient tous que celui qui se proclame bi n'est en réalité qu'un gay qui garde un pieds dans le placard. (...) Malgré mon jeune âge, je pressentais sans doute déjà que les bi étaient suspects ; peut-être serons-nous d'ailleurs indéfiniment perçus comme des personnages équivoques, toujours est-il que nous l'étions à ce moment-là.
C'est avec cette question qu'Irving nous (re)plonge dans les années 80, avant, et après l'apparition du SIDA. En suivant Billy, le héros, on y vit puritanisme, politique répressive, mensonges, tragédie, mais aussi ce formidable désir de vie, de découverte, d'amour et de joie... !
Cette fresque (comme sait si bien les faire John Irving) nous rappelle que nous avons tous le droit d'être libre, changeant, multiple, souvent contradictoire, en bref, d'être à nous seul bien des personnages.
Pour moi, ce roman est une lecture salutaire et joyeuse.
J'avais bien apprécié La quatrième main, et Un mariage poids moyen.
Je n'ai absolument pas reconnu l'auteur avec son humour et son ton décalé qui m'avaient séduite.
J'ai lu laborieusement 130 pages. J'ai fini par abandonner ce roman qui ressemble à une auto-analyse du personnage Billy, personnage que je n'ai pas trouvé attachant du tout.
Le récit de ses amours, sa sexualité, ses interrogations sur son genre...
On passe d'une époque, d'une rencontre à une autre, on fait des allers et retours... C'est totalement décousu, ça part dans tous les sens.
On a toujours les mêmes interrogations, les mêmes réflexions. J'ai eu l'impression de faire du surplace.
J'ai adoré ce roman. Les personnages sont tous réussis et les sujets traités aussi lourds soient-ils sont admirablement bien écrit. John Irving est un mon sens un excellent écrivain qui arrive à vous immerger totalement dans un livre et à vous faire ressentir une multitude d'émotions.
Ce n'est vraiment pas le Irving que j'aime ! Ou est passé le John Irving que je connaissais et que j'appréciais tellement? J'ai lu la majorité de ses livres et je ne retrouve rien dans celui-ci, ni son humour, ni ce côté décalé et attachant des personnages, ni ces histoires complètement dingues. Rien que du sexe et une étude de pièces de théatre, entre homosexualité, bisexualité et transexualité cela ne mène à rien, j'abandonne avant la moitié du bouquin.... Quelle déception.
Excellent ouvrage sur l'acceptation de soi et de la différence. On retrouve les thèmes récurrents de John Irving ( la lutte , le combat, le travail d'écriture...)au service d'un plaidoyer très réussi pour la tolérance . Le regard porté sur l'évolution de la société américaine vis à vis des "identités" sexuelles est très intéressant et en particulier la façon dont est relaté le séisme des "années SIDA". Le langage est parfois cru , mais jamais vulgaire et toujours empreint d'un humanisme absolu.
Ce livre m'a plu, je ne le conseillerais pas à tout le monde, vu certains passages sulfureux, mais j'ai beaucoup apprécié sa galerie de personnages hors normes.
Le narrateur/personnage déroule le fil de sa vie en marge de l'Histoire, et c'est assez instructif de voir comment les choses et les mentalités évoluent, de 1961 à 2007.
Même s'il est question de bisexualité, et surtout d'homosexualité (vu la difficulté que les autres personnages ont à appréhender la bisexualité du narrateur), ce livre parle également très bien du rapport à soi et aux autres lors de l'adolescence, avec ses replis sur soi, ses interlocuteurs privilégiés, ses secrets et ses relations ambivalentes.
Lecture un peu laborieuse en ce qui me concerne, en raison de quelques longueurs (théâtrales) surtout dans la première partie du roman. Mais l'histoire est enrichissante, l'auteur nous faisant entrer, non sans un certain humour, dans le cercle marginalisé et mal perçu des gays, bisexuels, travestis et transgenres. Sont évoqués l'éclosion du sida et les ravages de ce fléau, ce qui est source de grande émotion.
J'ai apprécié ce livre pour son encrage dans la réalité, mais l'idée véhiculée d'une pseudo hérédité de l'homosexualité m'a un peu dérangée... C'était mon premier John Irving... suis curieuse d'en lire d'autres quand même...
Un roman dont l'écriture nous mène vers les difficultés de vivre une vie différente de la masse. Sexualité dérangeante car hors norme, sensibilité, humour, réflexions multiples, font de cet ouvrage un excellent mémoire de la vie d'un bi =)
Je viens de finir ce livre mais j'en étais à la moitié quand j'ai su que ce roman allait devenir l'un de mes préférés. Les personnages sont merveilleusement attachants mais surtout, ce qui fait le charme de ce livre, c'est sans nul doute sa déconstruction, au fil des pensées du personnage, on saute d'anecdotes en anecdotes, on voyage dans le temps et on profite de cette vie qui est à la fois si crédible qu'elle pourrait être la nôtre et totalement barrée, merveilleuse de liberté. Lire ce roman, c'est prendre une bouffée d'air frais.
Résumé
John Irving traite ici du désir, du secret, de l’identité sexuelle. À moi seul bien des personnages est une histoire d’amour inassouvi – une histoire tourmentée, drôle et touchante – et une approche passionnée des sexualités différentes. Billy, le narrateur bisexuel, personnage principal du roman, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent durant près d’un demi-siècle sa vie de «suspect sexuel», expression déjà employée par Irving en 1978, Le Monde Selon Garp, un roman qui fit date. Livre le plus politique de John Irving depuis L’Œuvre de Dieu, la part du Diable et Une Prière pour Owen,À moi seul bien des personnages est un hommage poignant aux ami(e)s et amant(e)s de Billy – personnages de théâtre défiant les catégories et les conventions. Enfin et surtout, À moi seul bien des personnages est la représentation intime et inoubliable de la solitude d’un homme bisexuel qui s’efforce de devenir «quelqu’un de bien». Irving nous enchante avec cette formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Viet Nam, sans oublier l’évocation de l’épidémie de sida et ses ravages ainsi que l’effarant silence des gouvernants (Reagan). Mais toujours de l'humour, beaucoup d’humour, arraché à la tristesse et la mélancolie.
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