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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T23:02:31+01:00

Ecoute, je suis occupé, là ... On en reparlera à la maison.

— Tu fais quoi ?

— Je vole au secours d’une poule.

— Quoi de plus normal de la part d’un poulet ? Mon frère, ce héros !

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T22:46:46+01:00

Levi jeta un coup d’oeil aux papiers, puis la dévisagea avec attention.

— Oui, je sais, la photo ne me rend pas justice, dit-elle sèchement. Qu’est-ce que tu veux de plus, un test ADN ?

— Ça ne sera pas nécessaire. En revanche, ton permis est périmé. Ça te vaudra une amende supplémentaire.

Les yeux de Faith s’étrécirent de rage contenue, et elle croisa les bras sur sa poitrine, attirant par ce geste le regard de Levi sur ce qui avait toujours été chez elle un impressionnant atout physique ...

— Alors, c’était bien, l’Afghanistan ? s’enquit-elle, fixant un point au-delà de son épaule.

— Le pied. Je songe même à m’y acheter une résidence secondaire.

— Tu vois, Levi, il y a un truc qui me tracasse : pourquoi certains individus sont-ils aussi emmerdants ? Tu ne te poses jamais la question, toi ?

— Si. Et toi, tu te rends compte que l’outrage à agent constitue un délit ?

— Tu m’en diras tant. Bon, tu peux accélérer, s’il te plaît ? Il me tarde de voir ma famille.

Il signa le PV et le lui tendit. Faith le roula aussitôt en boule et le jeta dans sa voiture.

— Bon ... Ça y est ? Je suis libre de partir, agent Cooper ?

— C’est chef Cooper, maintenant.

— Pense à consulter pour ton côté psychorigide !

Elle remonta dans sa Honda et reprit la route. Pas trop vite, mais pas si lentement que ça.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T22:45:45+01:00

— Ecoute, Levi… Je débarque à peine de San Francisco par le vol de nuit. Tu veux bien me laisser souffler un peu ? C’est vrai, je roulais trop vite, toutes mes excuses.

Elle se mit à pianoter sur le volant.

— Je prends bonne note de ton avertissement. Je peux partir, maintenant ?

— Permis de conduire et carte grise, s’il te plaît ...

— Tu es toujours aussi psychorigide, à ce que je vois ?

— Permis de conduire, carte grise et descends de ce véhicule, s’il te plaît.

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Extrait ajouté par Celia_P 2017-04-04T16:26:12+02:00

« Il plongea son regard dans ses yeux bleus.

— Tu accepterais de dîner avec moi, demain soir ? Un dîner en amoureux ?

Quand elle lui sourit, il eut l’impression d’avoir entrouvert la porte du paradis. »

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-15T23:51:19+01:00

— Alors, mes grands-parents ne sont peut-être pas de parfaites illustrations du grand amour, mais ils ont passé leur vie à exploiter leurs terres, sans jamais en vendre une parcelle, et ce, même dans les périodes difficiles, même quand un orage de grêle a anéanti toutes les vendanges, même l’année où il a tellement plu que les grappes ont pourri sur pied.

Elle se tourna vers son père.

— Ils ont élevé mon père et l’ont aidé à s’occuper de nous après la disparition de ma mère.

Elle s’interrompit.

— L’amour, ce n’est pas qu’un bouquet de roses de temps en temps. C’est aussi tenir bon quand c’est difficile, quand on est en colère, quand on est fatigué.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T22:59:58+01:00

La veille au soir, aux alentours de 23 heures, le poste avait une fois de plus reçu un appel de Suzanne Minor — le troisième du mois. Elle avait entendu des bruits suspects et voulait que Levi vienne inspecter sa maison (et en particulier sa chambre). Il s’était exécuté, sans toutefois combler les attentes de Suzanne. Tout son cinéma, son déshabillé rouge à froufrous et ses « Aidez-moi, monsieur l’agent ... J’ai peur. Ouh là là, comme vous êtes fort » le laissaient de marbre. Il avait été engagé pour protéger et servir, mais pas dans tous les domaines.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T22:50:51+01:00

— Ça ne vous ennuie pas que Faith vienne habiter chez vous, n’est-ce pas ? leur demanda alors son père. Vous savez bien que depuis quelque temps, tous les deux, vous vous êtes engagés sur une pente un peu ...

— Un peu quoi ? s’enquit sèchement Goggy.

— Meurtrière ? proposa Jack.

Goggy le fusilla du regard avant de tourner vers Faith un visage radouci.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-02-14T23:51:37+01:00

A propos, tu sais, la canalisation qui a éclaté l’hiver dernier ? Tu te souviens du nom du plombier que tu m’avais recommandé ? Parce que depuis que Virgil Ames est parti pour la Floride je ne sais plus quoi faire. La Floride, quelle idée ! Comment peut-on avoir envie d’aller vivre dans un endroit pareil ? Avec tous ces insectes, ces lézards, ces alligators et ces touristes ...

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Extrait ajouté par tsukki 2015-07-20T17:04:14+02:00

Prologue

C’est par une belle journée de juin, devant la moitié de la ville réunie, que Faith Elizabeth Holland, son délicat bouquet de roses à la main, radieuse comme Cendrillon dans sa robe de bal, a été abandonnée par son fiancé au pied de l’autel. Inutile de dire que nous ne nous attendions pas à une chose pareille. Souriants, sanglés dans nos plus beaux habits, nous étions ce jour-là tous assis dans l’église luthérienne de la Trinité pleine à craquer : plus une seule place assise, des gens debout sur trois rangs au fond. Les demoiselles d’honneur étaient toutes de rose vêtues et, parmi elles, la nièce de Faith, tout juste treize ans, était jolie comme un cœur. Le témoin du marié arborait son uniforme de parade des marines, et le frère de Faith s’occupait de placer tout le monde. C’était si beau ! Faith et Jeremy étaient amoureux depuis le lycée, et le jour de leur union promettait d’être l’un des événements les plus heureux qu’ait connus notre petite ville depuis des années. D’autant que les Holland comptaient parmi les familles fondatrices de la région. Autrement dit, le sel de la terre, si vous voyez ce que je veux dire. Ils étaient les plus gros exploitants de notre région viticole des Finger Lakes, où ils possédaient des hectares et des hectares de vignes et de forêts jusqu’au lac Keuka, le « lac tordu », comme on l’appelle par ici. Quant aux Lyon… Ils venaient de Californie, mais on les aimait bien quand même. Eux, ils étaient plus du genre plein aux as. De braves gens, cela dit. En plus, les deux familles étaient voisines. Tout ça était vraiment charmant ! Et Jeremy… Quel canon, celui-là ! Il aurait pu passer pro dans la NFL. Sans rire, il était doué à ce point. Au lieu de ça, il a préféré revenir au pays dès qu’il a eu son diplôme de médecin en poche. Il voulait exercer ici, chez nous, se mettre en ménage avec sa douce Faith et fonder une famille. Tous les deux se sont rencontrés dans des circonstances romantiques, mais on pourrait dire aussi médicales. Un jour, alors qu’ils étaient en terminale, Faith a fait une crise d’épilepsie. Jeremy, qui était nouveau au lycée, a joué des coudes jusqu’à elle et l’a soulevée de terre dans ses bras musclés de star du foot. Rétrospectivement, je me dis que ce n’était pas la chose à faire, mais bon, ça partait d’une noble intention. Vous auriez dû voir ça ! Le grand, le ténébreux Jeremy portant cette pauvre Faith inanimée à travers les couloirs… Il l’a emmenée jusqu’à l’infirmerie où il est resté à ses côtés jusqu’à ce que son père vienne la chercher. On dit qu’entre eux deux ça a été le coup de foudre instantané.

Ils se sont rendus ensemble au bal de fin d’année. La magnifique chevelure auburn de Faith bouclait sur ses épaules, et le bleu foncé de sa robe faisait ressortir son teint crémeux. Jeremy, lui, avait tout d’un dieu du stade : un mètre quatre-vingt-dix, un physique sculptural, des cheveux noirs et des yeux bruns qui lui donnaient l’air d’un comte roumain.

Après le lycée, il est parti pour le Boston College, où il a joué dans l’équipe de football universitaire ; Faith, elle, est allée étudier à Virginia Tech pour devenir architecte paysagiste. Vu la distance et leur âge, personne ne s’attendait à ce qu’ils restent ensemble. On imaginait tous Jeremy finir avec un mannequin ou une jeune starlette d’Hollywood : avec la situation financière de sa famille, ses aptitudes sportives et son physique… Faith était mignonne, dans le genre sain et naturel, mais vous savez comment ça se passe, ces choses-là. La fille reste sur place, tandis que le garçon va de l’avant. Nous aurions compris. Sauf qu’on s’était trompés. Ted et Elaine, les parents de Jeremy, se plaignaient des énormes factures de téléphone portable de leur fils et du nombre faramineux de textos qu’il envoyait à Faith, tout en se rengorgeant un peu, l’air de dire : « Vous voyez, notre fils, comme il est dévoué ? Comme il est fidèle ? Comme il est amoureux de sa petite amie ? »

Pendant les vacances, Faith et Jeremy se promenaient dans les rues de la ville, main dans la main et toujours tout sourires. Parfois, Jeremy cueillait une fleur dans l’une des luxuriantes jardinières de la boulangerie et la lui glissait derrière l’oreille. On les voyait souvent sur la plage municipale, lui la tête posée sur les genoux de Faith. Ou sur le lac, à bord du Chris-Craft de Ted et Elaine, Jeremy posté derrière Faith, debout à la barre, lui enlaçant la taille de ses bras musclés. Une vraie pub pour touristes ! Faith semblait avoir décroché le gros lot avec lui et, ma foi, on ne pouvait que s’en réjouir. On avait tous un gros faible pour elle, cette pauvre petite que Mel Stoakes avait autrefois tirée de cette horrible carcasse de voiture… Laura Boothby, elle, aimait faire son intéressante en dévoilant les sommes astronomiques que Jeremy dépensait en fleurs pour l’anniversaire de Faith, pour leur premier anniversaire de rencontre, pour la Saint-Valentin, et parfois « pour rien ». Bien sûr, certains d’entre nous — du côté des fermes mennonites et de la réserve yankee — pensaient que c’était un peu trop, mais, ces Lyon, c’étaient des gens de la Napa Valley, alors vous comprenez…

Parfois, on voyait Faith avec quelques copines au café O’Rourke, et il arrivait que l’une ou l’autre de ces filles déblatère sur l’immaturité ou la négligence de leurs petits copains qui leur racontaient des craques ou les trompaient, les laissaient tomber par texto ou en modifiant leur statut sur Facebook. Et quand Faith compatissait à leurs malheurs, ses amies rétorquaient : « Tu n’as même pas idée de ce que c’est, Faith ! Toi, tu as Jeremy ! » Ça sonnait presque comme une accusation. Elle, à la seule mention du nom de son amoureux, souriait d’un air tendre et rêveur… Il lui arrivait de raconter qu’elle avait toujours espéré rencontrer un homme aussi bien que son père : il semblait bien qu’elle l’avait trouvé. Parce qu’il avait beau être jeune, Jeremy était un médecin de premier ordre et, dans les mois qui avaient suivi son installation, toutes les habitantes de la ville s’étaient soudain découvert un petit quelque chose à faire soigner chez lui. C’est qu’il prenait le temps de vous écouter, se montrait toujours aimable, et puis il se souvenait de ce que vous lui aviez dit lors de votre précédente consultation. Trois mois après la fin de son internat, par un beau jour de septembre où les collines flamboyaient de sang et d’or et où le lac miroitait de reflets d’argent, Jeremy a mis un genou à terre et a offert à Faith une bague de fiançailles ornée d’un diamant de trois carats. Inutile de vous dire que la nouvelle a fait le tour de la ville en moins de deux ! Les préparatifs du mariage ont alors commencé. Les deux sœurs de Faith devaient être demoiselles d’honneur, et la jolie Colleen O’Rourke, le témoin de la mariée. Celui de Jeremy serait le jeune Cooper, à condition qu’il ait une permission pour rentrer d’Afghanistan. Ce serait tellement merveilleux, ce héros de guerre bardé de médailles, aux côtés de son ancien copain de football… Ce serait si romantique, si charmant… Rien que d’y penser, on avait tous le sourire aux lèvres. Alors imaginez un peu notre stupeur quand, devant l’autel de l’église de la Trinité, Jeremy Lyon a décidé de faire son coming out.

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Extrait ajouté par ananaskiwi 2017-05-15T21:55:48+02:00

Pourquoi est-ce qu’elle s’amourachait toujours d’hommes inaccessibles ? Ça devenait lassant, à la longue…

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