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Je crois que personne ne me fait plus rire que lui. Il peinturlure le monde avec ses propres couleurs flashy et sait rendre n’importe quelle atmosphère plus respirable.
Afficher en entierDans tes rêves ! m’esclaffé-je.
J’ai toujours tout raconté à Mya, dans les détails les plus crus, mais c’est différent ici. Peut-être parce qu’Evans est son meilleur ami ? Ou peut-être tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire ?
J’aimerais assez lui annoncer qu’il y a un truc entre Evans et moi, mais non seulement je peine à mettre des mots sur ce que je ressens, mais je ne suis pas certaine qu’il y ait quelque chose à sauver entre nous après la manière dont on s’est séparés l’autre jour.
Afficher en entierMalgré son insistance, je fais signe à Jo de ne pas arrêter le combat. Je veux qu’il aille au bout de cette douleur, de cette sensation d’impuissance. Il en ressortira forcément quelque chose de bon.
Dans un regain d’énergie, Evans parvient à écarter son adversaire d’un coup de genou heureux. Le répit est de courte durée, toutefois, Will réitère avec un magistral impact dans le buste. Evans lâche sa garde par réflexe, pour entourer son ventre de ses bras, et récolte une violente droite au visage.
Il s’écroule, sonné.
Afficher en entierJe pensais être la dernière ici, s’amuse Odèle.
Odèle a été embauchée quasiment en même temps que moi dans cette entreprise, elle ne doit avoir que deux ans de plus que moi. C’est une petite brune au teint mat, qui porte des lunettes et un chignon impeccable. Elle a une tête de première de la classe, et l’attitude un brin méprisante qui va avec. Je crois que c’est la première fois qu’elle m’adresse plus de trois mots. La plupart du temps, elle m’ignore.
Afficher en entierAlors, perdu dans son monde à elle, qui semble bien plus agréable que le mien, je tente d’atteindre sa voix. Au départ, c’est uniquement un moyen de la rejoindre, de ne pas être seul dans ce silence qui m’a accompagné toute ma vie ; c’est une façon de [la] toucher [...] du bout des doigts, puisqu’aucun regard ne l’atteint. Ensuite, il se passe quelque chose en moi. Quelque chose d’instinctif. Plus je crie et plus j’ai envie de pousser ma voix. Plus je hurle et plus [sa] présence [...] s’efface pour ne laisser que moi. Moi et l’infini. Moi et mon besoin de lâcher tout ce qui m’oppresse.
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