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Fred se leva et expira un souffle tremblant de larmes.

— Il était plus jeune que moi.

— Si seulement…

Arlys s’interrompit. Les regrets ne servaient à rien.

— Il faut qu’on continue.

— Je sais, et je sais que ça n’a plus d’importance pour lui, mais moi aussi ça m’embête de le laisser ici tout seul. C’est ce que tu allais dire.

— Mais il le faut. Prends la lampe. (Arlys avait l’intention de garder le .32 en main, dorénavant.) Il y en a sûrement d’autres comme eux. Si tu perçois quelque chose, on se cache. Si ça ne suffit pas de se cacher, on court. Si ça ne suffit pas de courir, on se bat.

Elle prit le bras de Fred tout en marchant.

— Si tu vois que je ne vais pas m’en sortir, mais que tu peux t’échapper…

Même dans le noir, l’indignation de Fred était éclatante.

— Hors de question que je te laisse !

— Si l’une d’entre nous peut s’enfuir, elle doit le faire. Tu devras aller à l’intersection de Park et de la Première Avenue, à Hoboken, à 3 heures du matin. Ma source s’appelle Chuck. Tu lui diras ce qui s’est passé.

— Je peux faire des choses. Je suis encore novice, mais j’arrive à certains trucs.

— Fais tout ce qu’il faut pour aller trouver Chuck. S’il n’est pas là à 5 heures, trouve un endroit sûr. Trouve d’autres personnes comme toi, Fred, et tire-toi d’ici.

— Tu me laisserais derrière, toi ?

— Oui.

— Tu mens, je l’entends dans ta voix. On va toutes les deux aller retrouver Chuck. Tu dois penser au positif, à la lumière, sinon, ce sont les ténèbres qui l’emportent.

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Ils posèrent alors : trois hommes aux joues rougies par le froid, les yeux du bleu étincelant des MacLeod. Puis ils refirent le plaisant chemin de retour à la ferme.

Derrière eux, le sang de l’oiseau, comme chauffé par une flamme, imbibait peu à peu le sol gelé. La couche de givre s’amincit et se craquela sous le liquide frémissant.

Les chasseurs victorieux avançaient d’un bon pas entre les champs où le seigle d’hiver s’agitait légèrement au vent, et les moutons qui broutaient sur une petite colline. L’une des vaches que Hugh gardait pour l’engraisser descendait nonchalamment.

Ross, satisfait, s’estimait béni de terminer une année et d’en entamer une autre à la ferme, en compagnie de ceux qu’il aimait. La fumée s’échappait des cheminées de la solide maison en pierre. À leur approche, les chiens, qui avaient accompli leur mission de la journée, partirent en avant pour jouer et se chamailler. Les hommes, qui connaissaient la musique, se dirigèrent vers un petit hangar.

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Elle est tellement belle (Elle but de nouveau, les yeux emplis de larmes qui ne coulėrent pas.) Tellement forte, farouche et charmante. Des fois, je l'entends, sa voix dans ma tête.

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Chapitre 1 :

Dumfries, Écosse

Lorsque Ross MacLeod appuya sur la détente pour abattre le faisan, il n’avait aucun moyen de savoir qu’il venait de se donner la mort. À lui ainsi qu’à des millions d’autres êtres humains. Par une journée froide et humide, la dernière de ce qui serait sa dernière année, il chassait avec son frère et son cousin, parcourant le terrain gelé qui craquait sous les pieds, dans un ciel d’hiver bleu délavé. Il se sentait en pleine forme, lui qui à soixante-quatre ans visitait la salle de sport trois fois par semaine et dont la passion pour le golf se traduisait par un handicap de neuf. Avec son jumeau Rob, il avait fondé – et continuait de diriger – une entreprise de marketing qui connaissait un beau succès, basée à New York et Londres. Son épouse depuis maintenant trente-neuf ans était restée, avec celle de Rob et celle de leur cousin Hugh, bien au chaud dans leur charmante vieille ferme. Avec le feu qui crépitait dans les cheminées et la bouilloire toujours prête, les femmes avaient tenu à mettre les petits plats dans les grands pour le réveillon du Nouvel An. Leurs maris évoluaient gaillardement à travers champs, en grandes bottes en caoutchouc.

La ferme des MacLeod, transmise de père en fils depuis plus de deux cents ans, s’étendait sur quatre-vingts hectares. Hugh adorait son domaine, autant qu’il aimait son épouse, ses enfants et ses petits-enfants. Depuis le champ qu’ils traversaient, on apercevait des collines dans le lointain, à l’est. Dans la direction opposée, pas si loin, la mer d’Irlande s’agitait. Les frères voyageaient souvent en famille, mais ce pèlerinage annuel à la ferme restait un grand événement pour tous les deux. Dans leur enfance, ils y avaient souvent passé un mois pendant l’été, et avaient couru la campagne avec Hugh et son frère Duncan, qui avait depuis trouvé la mort dans les rangs de l’armée. Ross et Rob, les garçons de la ville, avaient toujours adoré aider leur oncle Jamie et leur tante Bess à la ferme. (...)

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