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Extrait ajouté par Lusitanna 2016-03-28T21:26:40+02:00

- Tu as interverti nos livres... volontairement ?

Il se racla la gorge, gêné.

- Pourquoi ? demandais-je.

- Je pensais que ce serait évident, rougit-il.

Je me penchais vers lui.

- Désolé, mais non, ça ne l'est pas du tout.

Il passa une main dans ses cheveux, prit une grande inspiration, comme s'il s'apprêtait à plonger à plusieurs mètres sous la surface.

- Eh bien, tu sais...

Il rit en devenant plus écarlate encore.

- Je ne suis pas doué pour ça.

- Pas doué pour quoi exactement ? insistai-je.

S'il voulait baiser, il allait devoir faire comme tout le monde et ...

- Pour te dire que tu me plais, Rafael.

Je le pris en pleine gueule.

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Extrait ajouté par Northstar 2016-01-17T04:04:02+01:00

Je ne suis qu'une poussière, ballottée par le temps, minuscule grain déposé au creux de sa main.

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Extrait ajouté par NathAries 2019-03-06T20:04:49+01:00

- Je te ruinerai ! gueula Charles.

Il l'avait déjà fait. Mais c'était terminé.

- Reste là, Rafael, tenta Charles une dernière fois. Tu entends ?

- Ce n'est même pas mon prénom, lui avouai-je enfin, après toutes ces années. Rafael n'est qu'un mensonge, Charles. Il n'a jamais existé.

Il écarquilla les yeux, secoua la tête, comme pour refuser d'y croire. Et puis, soudain, il fut là : Caleb. Accompagné d'Abou. Juste là, à quelques mètres, et il me regardait, il souriait. D'un sourire amoureux, tendre. Un sourire qui voulait tout dire.

- Hanaël, souffla Caleb. Il s'appelle Hanaël Jimenez.

Je marchai à reculons vers la sortie, vers les marches.

- Oui, c'est mon nom.

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Extrait ajouté par Schneeleopard 2017-11-07T20:44:29+01:00

— Excusez-moi.

Je relevai la tête, abandonnant mes pensées. Une infirmière se tenait devant moi, dans une blouse rose, des cheveux teints en roux attachés en chignon. Mignonne et innocente comme une jeune fille élevée sous une coupelle dorée, à l’abri du danger.

— Oui ?

— Le docteur Marquice aurait besoin de votre aide. Il a… quelques difficultés à comprendre son patient… Je veux dire Monsieur O’Connell.

Je refermai mon livre et me levai, la suivant le long d’un couloir jusqu’à une porte où la voix désemparée d’un médecin se superposait au son mat d’un poing tapant rythmiquement sur une surface plane.

Avec une petite moue d’excuse, l’infirmière frappa et ouvrit en me laissant passer. En me reconnaissant, le médecin souffla de soulagement et Mac se retourna, continuant à taper sur le bureau.

— Je suis désolé, mais je ne comprends pas le morse. Je sais signer, mais…

Je n’étais pas certain qu’il veuille que je traduise ce que Mac essayait de lui dire.

— Vous pouvez… ?

Mac termina son manège et se leva.

— Il vous envoie vous faire voir, docteur.

Pour confirmer, Mac présenta son majeur bien droit. Le médecin se laissa tomber sur son dossier de fauteuil et leva les bras au ciel.

— Si vous aviez fait ce geste dès le début, j’aurais très bien compris, monsieur O’Connell. C’est assez universel, vous savez.

Je me retins de rire et Mac ouvrit la bouche, stupéfait.

— Je vous en prie, asseyez-vous. Tous les deux.

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Extrait ajouté par NathAries 2019-03-06T19:54:29+01:00

- Tu veux la vérité, Caleb ? sifflai-je. Alors laisse-moi te l'expliquer. Dans une heure, je vais retrouver l'homme qui m'a sorti de la rue il y a dix ans, et ce, uniquement dans le but de m'enfermer dans son monde. L'homme qui m'a offert un appartement, une clientèle friquée en échange d'une journée par semaine. Une journée où il me déshumanise pour que je sois exactement ce qu'il veut. Il me frappe, me viole, me torture, me baise et je pars chaque fois de chez lui en me disant que c'est la dernière fois. Pourtant, je reviens toujours. Parce que je lui dois ma vie, entre autres, peu importe ce qu'elle vaut à présent. Je lui dois tout le reste... Alors je le laisse choisir l'heure, le moment, mes clients, le tarif de mes passes. Il contrôle tout, jusqu'au moindre de mes battements de cœur, au moindre de mes souffles. Et le pire Caleb, ce qui rend cela encore plus insupportable, c'est qu'il le fait par amour. Dix années qu'il m'aime, dix années que je le hais sans jamais pouvoir m'en séparer.

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Extrait ajouté par Lalouu 2018-12-24T18:01:24+01:00

"Caleb ne me connaissait pas, mais il avait de l'instinct. Il avait compris que je n'étais pas ici pour l'inviter à boire un verre. Mais plutôt pour lui expliquer , une fois pour toutes, pourquoi ça ne serait jamais possible.

- J'avais quinze ans quand ma mère est morte, commençai-je. Quand je me suis retrouvé à la rue, sans personne.

Il cligna des yeux, mais ne répondit rien. Pas de "désolé", pas de pitié - je ne l'aurais pas accepté de toute façon.

- Jétais près d'une venne à ordure comme celle-ci lui dis-je en pointant du menton celle qui se trouvait près de la porte. J'étais malade comme je ne l'avais jamais été. Je n'avais qu'une envie me laisser tomber au sol et fermer les yeux. Même si j'étais mort de froid.

Je soufflai la fumée de ma clope vers lui. Il ne bougea pas.

- c'est là que je l'ai rencontré.

Il déglutit.

- Qui ?

Je souris tristement. Caleb fit un pas vers moi. Je ne détournai pas le regard, le gardant bien droit. Même si c'était difficile, même si j'aurais voulu le baisser.

- Charles. Mon premier client.

Ébranlé par la violence de mon ton, par la cruauté de ces mots, par tout ce que cela sous-entendait, il recula. C'était exactement ce que j'attendais qu'il fasse. Pourtant ça me fit mal quand même.

Je fis plusieurs pas en arrière, sortis le livre qu'il m'avait offert et le posai sur le dessus de la poubelle, en regardant Caleb.

- Tu avais raison, lui dis-je. Je l'ai beaucoup aimé.

Et puis je partis."

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-14T18:29:47+02:00

Le dénommé Caleb, en m’apercevant, battit des paupières. C’était une réaction que je suscitais régulièrement, rien d’étonnant. Charles n’aurait pas pu me vendre si cher, si ça n’avait pas été le cas. Ce qui était surprenant, en revanche, ce fut que moi aussi je cligne des yeux. Pourtant, il n’avait rien de particulier ce gamin. Un regard bleu-gris. Un nez qui semblait avoir été cassé. Des lèvres très rouges qui contrastaient avec un teint blanc comme de la nacre. Des cheveux châtains coupés en un drôle de carré, éparpillés autour de son visage en un joyeux bordel. Il était grand et élancé, une silhouette presque féline, comme celle de certains danseurs. Pris séparément, tous ces détails n’avaient rien d’exceptionnel. Mais l’ensemble était presque un chef-d’œuvre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-14T18:26:30+02:00

— Pendant que ma vie partait en fumée, poursuivit-il, pendant que ma peau devenait de cendre, que je me délitais, que mes mains ne rencontraient que du vide et que je me sentais aspiré par cette chaleur étouffante, par ce trou noir dans lequel je pensais tomber, j’ai entendu quelque chose. Un rire. Pas un rire moqueur, sarcastique. Ou le ricanement de je ne sais quel démon. Non, un rire mélodieux, comme l’eau d’une cascade en montagne. Comme le chant d’un oiseau un matin d’été. Quelque chose qui donne envie de fermer les yeux pour en profiter au maximum. Et je l’ai écouté. Je n’étais qu’un enfant qui était en train de mourir – peut-être que ce n’était qu’un délire. Mais qu’importe, je l’ai entendu alors même que je hurlais, que le bois craquait, que la mort semblait souffler au-dessus de ma tête.

Il me sourit doucement et, immobile, il m’enchaînait à ses mots. Il continua, lentement, pour bien que je le comprenne.

— Et hier soir, quand nous étions devant ce film absurde que je t’ai forcé à regarder, je l’ai encore entendu. J’étais allongé contre toi, la tête dans ton épaule et il a résonné dans ta poitrine. Il est sorti de ta bouche, il s’est faufilé dans mon oreille. Le même rire que celui que j’ai entendu quand j’étais gamin. Celui auquel je me suis raccroché pour m’en sortir. Celui qui m’a sauvé. Peut-être que là aussi, ce n’est que le résultat d’une imagination un peu trop productive. Mais je l’ai entendu, Rafael.

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Extrait ajouté par NathAries 2019-03-06T19:15:08+01:00

Une drôle de chaleur engourdit chacun de mes membres, brûla chaque grain de ma peau.

Je me secouai, cherchant à me défaire de cette sensation. Charles rigola une brève seconde, avant de me gifler à toute volée.

Caleb...

Une dernière pensée, puis l'enfer se referma sur moi.

Cette douleur diffuse.

Ces gémissements incontrôlés.

Ces rires sadiques.

Ces plaies rouvertes.

Il n'y avait rien que je puisse faire, plus rien que je puisse cacher au fond de moi. Charles avait réussi. J'étais à nu devant lui.

Sans défense.

Complètement à lui.

Pendant des heures et des heures, les pensées embrouillées et le corps en lambeaux.

Encore et encore.

Une minute après l'autre et cesser d'espérer.

Je m'étais toujours accroché, je m'étais toujours défendu. Si ce n'était physiquement, j'avais dressé des remparts entre Charles et moi, pour qu'il ne puisse atteindre ce que je cachais au fond de moi.

Aujourd'hui, pourtant, il y était parvenu.

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Extrait ajouté par Schneeleopard 2017-11-07T20:45:50+01:00

Il était triste et en même temps soulagé. Parce que nous savions, lui et moi, qu’il y avait des combats que l’on gagnait en renonçant simplement à se battre.

Sans doute était-ce pour cette raison qu’Abou, Mac et moi nous retrouvâmes assis sur le premier banc de l’église, le regard tourné vers l’autel, perdus dans nos pensées.

Nous avions chacun nos propres prières, nos propres douleurs, nos propres obstacles.

Comme trois frères que la vie avait réunis, nous étions là, ensemble, épaule contre épaule. Abou et sa peau noire comme le café, ses cheveux crépus et ses épaules de lutteur. Mac et son teint blanc d’Irlandais, ses yeux verts, son visage d’ange, fin comme une liane. Et moi, avec mes épaules carrées, mes traits d’hispanique.

Si différents et si semblables.

Si seuls et si unis.

Un prêtre afro-américain, dont les croyances étaient si difficilement explicables.

Un ancien prostitué reconverti en bibliothécaire, dont les agressions n’avaient jamais terni la douceur.

Et le jouet d’un homme d’affaires puissant et machiavélique, fou amoureux d’un jeune génie qui portait les cicatrices de son passé.

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