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— Excusez-moi, dis-je à une vieille dame avec une grosse bosse sur le dos.

Les vieilles dames sont gentilles.

— Dégage, toi, grogne-t-elle.

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Mes yeux suivent les escaliers jusqu’à leur plus haut point, où se trouve le trône du roi, les sièges de ses conseillers s’étendant de chaque côté. J’aperçois des bottes familières et lève le regard jusqu’au visage de Jovan. Roscoe, le père d’Adnan, murmure à son oreille. Les yeux de Jovan me parcourent, vitreux, tandis qu’il acquiesce à ce que lui dit le vieil homme.

Il se rassoit brusquement sur son trône.

Je croise ses yeux écarquillés avec un sourire.

Je vois le choc, la colère, l’horreur apparaître peu à peu sur son visage, puis brièvement quelque chose d’autre quand il parcourt ma silhouette du regard. Ma peau se recouvre de chair de poule là où se posent ses yeux. Je frissonne.

Il ne porte pas de tunique aujourd’hui. Aucun membre de l’assemblée n’en porte. Ce doit être la coutume. Il ressemble aux combattants de l’arène. Mais en plus grand et sans autant de cicatrices. Son torse n’est que muscles puissants. Je me secoue pour me débarrasser de ces pensées bizarres et me recentre sur le fait de rester en vie pendant une heure de plus. Il ne lui faut qu’un battement de cils pour se reprendre. Nous avons de la chance que seuls Roscoe et Ashawn aient été témoins de la force de sa réaction.

— Tu… es l’une des combattants ? demande-t-il avant de s’éclaircir la gorge.

J’acquiesce, gardant un visage neutre.

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Après une discussion rapide avec Alzona, je me rends au pas de course au bordel de Willow. Je lui fais signe jusqu’à ce qu’elle me voie, puis entre dans le bâtiment, coincée entre deux hommes. Ils me jettent à peine un regard jusqu’à ce qu’elle plane jusqu’en bas des marches, vers moi. Alors, ils se retournent si brusquement pour nous regarder que je suis surprise qu’ils ne tombent pas. Il semblerait que la rumeur ait voyagé loin.

— Comment puis-je t’aider, mon aimée ?

L’homme le plus près de moi déglutit. Je me dirige vers elle et attrape son bras.

— Je n’arrivais pas à m’arrêter de penser à toi, réponds-je les dents serrées.

Elle rit sottement quand je l’entraîne vers l’étage et ferme la porte.

Elle applaudit.

— C’était amusant.

Je ne sais pas si c’était amusant. Plutôt horriblement gênant. Je ne suis toujours pas sûre de savoir quoi penser de ce nouveau type de relation. 

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Les pièces disparaissent dans son poing. Elle ne s’éloigne pas comme je le pensais, mais reste près de moi. Je parcours le bâtiment en face de moi du regard.

— À quoi ressemble une maison de passe, à l’intérieur ?

Elle rit de nouveau.

— Tu veux dire un bordel ?

Elle m’observe un long moment.

— Tu sais quoi ? Viens avec moi. Je vais te montrer, rien que pour voir ton expression virginale.

— Euh… est-ce que c’est sûr ? demandé-je.

— Plutôt. Même si je ne sais pas pourquoi tu t’inquiètes.

La curiosité l’emporte sur la prudence. Je la suis à travers la foule qui s’écarte devant elle. Ou plutôt, les hommes s’arrêtent en la voyant, ce qui nous facilite la tâche de les contourner. C’est plus rapide de marcher quand je suis près d’elle. Le désir surpasse la peur, ici. 

Nous passons l’entrée du bâtiment et je sens mes yeux manquer de quitter leurs orbites. Il y a des femmes nues partout. Cinq d’entre elles sont alignées tandis qu’un homme va et vient devant elles. Je détourne le regard et me concentre sur les marches, mais il y en a là aussi.

— Tes joues sont rouge vif, me chuchote-t-elle à l’oreille en gloussant. Je vais te montrer ma chambre.

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— Qu’est-ce que c’est ? Un harnais ? demandé-je en pensant aux traîneaux de chiens.

Alzona rit et me le lance. Je l’attrape, écartant ma tête vers l’arrière pour éviter les sangles.

— Non, c’est pour toi.

Elle se penche sur sa nourriture, le sujet apparemment clos. Je regarde l’objet, en levant des morceaux.

— Pour quoi faire ? C’est une arme ? insisté-je.

Bourrasque s’étouffe sur sa bouchée. Avalanche lui tape le dos, le projetant sur son assiette.

Alzona ne lève pas les yeux.

— Je suppose que tu peux le voir comme ça. Mais c’est censé être porté.

Mes yeux s’écarquillent.

— Porté ? 

Je lève les sangles devant moi, mais je ne vois pas comment elles pourraient former quelque chose de « portable ».

— Où est le reste ? Ou est-ce que ça se porte sur autre chose ?

Je regarde vers la table de Tricks. Ils écoutent clairement.

— Oh, attends.

Elle lève un doigt. Je soupire de soulagement, il y a autre chose.

— Sers-toi de ça pour lacer les côtés.

Ma bouche s’ouvre quand elle me lance deux fines longueurs de cuir et se penche de nouveau sur sa paperasse.

Je secoue la tête.

— Je ne porterai pas ça.

Je le jette sur la table.

Alzona relève la tête et me lance un regard dur ; en une seconde je me souviens pourquoi je ne discute pas avec elle.

— Ça t’aidera à gagner, crache-t-elle. Et ce n’est pas négociable.

Je ramasse le cuir et le secoue.

— Cette chose. Ça n’est pas un vêtement ! Autant ne rien porter du tout !

Il y a des limites à essayer de s’intégrer. Cela les dépasse de loin.

— Si tu le portes, je me battrai contre toi en premier ! crie le bel homme du nom de Péché. 

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— Où est-ce que tu crois aller, gamine ?

Je relève les yeux vers le visage anguleux de Glace, puis par-dessus mon épaule vers le reste des hommes, qui semblent tout aussi sérieux. Alzona et Crystal les ignorent, se laissant tomber sur leur siège autour de la table.

— Dans ma chambre ? demandé-je, mon cœur se serrant.

Glace fait claquer sa langue et reste au milieu du chemin.

— Tu crois que comme tu as tout déchiré sur le ring aujourd’hui, tu fais partie de l’équipe ?

Je hausse les épaules. Cette pensée ne m’avait pas traversé l’esprit. Bon, peut-être un peu.

— Laisse-moi te dire une bonne chose, gamine. Tu ne seras jamais l’une d’entre nous, dit-il en guettant ma réaction.

Je fronce les sourcils à son attention, ignorant mon pincement au cœur.

— Du moins…

Il s’arrête, me regardant de haut un long moment.

— Pas avant d’avoir bu avec nous ! crie-t-il en éclatant de rire.

Les hommes font écho à son amusement derrière moi.

— T’aurais dû voir ta tête ! ricane-t-il.

Il se retourne, les bras écartés dans un geste dramatique.

— Sérieusement, j’ai cru qu’elle allait me tuer.

— T’es vraiment un connard, Glace, crie Alzona sans quitter des yeux les papiers devant elle.

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Sa prise est incassable pour quelqu’un de ma stature, mais je ne vais pas perdre ce combat. Je lui lance un regard dont j’ai vu une putain se servir et relève la tête pour l’embrasser. Mes lèvres se posent sur les siennes. Je n’ai pas vraiment le temps de l’analyser, mais d’une certaine façon je sais que je ne ressens pas la même chose qu’avec Kedrick. C’est agréable, mais il n’y a rien d’autre dans ce baiser, hormis de l’attirance.

Il cligne des yeux et relâche sa prise. J’imagine que personne n’a jamais essayé une telle chose sur lui dans les fosses auparavant. La foule hurle. Je fourre ma paume sous son nez, avant d’entendre un craquement satisfaisant. Quand il se déplace pour esquiver vers un espace vide, mon genou s’enfonce dans la zone sensible entre ses jambes.

Il s’effondre au sol et les hommes dans les gradins gémissent par compassion. J’attends qu’il se lève. Quand il le fait, il ne sourit plus.

Moi, oui.

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« Parfois, il est plus facile de le dire à une personne que vous ne connaissez pas. Si la personne vous juge ensuite, cela n’a pas autant d’importance »

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— Cela arrive-t-il souvent ? demande-t-il en regardant autour de lui, les yeux plissés, tandis que l’assemblée se fait de plus en plus bruyante.

On amène des tables depuis le couloir principal pour le petit déjeuner.

— C’est la première fois que je dors dans cette salle depuis que je suis là. C’est la première tentative d’assassinat depuis mon arrivée, aussi. Mais si tu me demandes s’ils sont toujours aussi bruyants, alors non.

Le soulagement submerge son visage. Je le laisse en profiter un moment.

— Ils sont généralement beaucoup plus bruyants, ajouté-je avant de rire en le voyant tressaillir d’horreur. 

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« On dirait que les vêtements, ou plutôt leur absence, font une grande différence ici.

— Les garçons, nous avons dû faire quelque chose de bien dans nos vies, dit Tricks.

— C’est le meilleur petit déjeuner que j’aie jamais eu, chuchote Péché.

J’ignore tout le monde et m’assieds avec ma caserne.

— Tu arrives à bien bouger avec ? me demande Éclat, toujours pratique.

— Étonnamment bien, en fait. »

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