“I’m clean,” he rasped.
“I’m not worried. I’m sure your body temperature is too cold for any STDs to survive.”

“And you even baked for me.”
I bristled. “Well, I didn’t know it was you I was baking for, if it’s any consolation.”
He looked at the dessert in my hands as though he’d never tried sugar before. He nodded toward it. “Chocolate?”
“Arsenic.”
“My favorite.”
He took the plate from my hand and slammed the door.

My shoulder bumped into Christian’s arm while I moved to stand beside him. His body tensed, but apparently he was still choosing to ignore my presence. The small touch lit a fire in me, and I fought the invisible pull to step closer to him. I crossed my arms, putting on my best interrogation pose.
“What were your whereabouts at approximately three a.m. last Friday night?”
His gaze slid to me, sizing up my stance. “Home. Sleeping.”
“See . . . I just don’t believe you.”
“Why’s that?” he drawled.
“Lucifer never sleeps.”
He appeared almost amused, but I couldn’t be sure because he grabbed his drink from the bartender and left me standing there, alone.
I sighed, turning on my heel to follow him. “You’re going to give a girl a complex.”
“Another complex might be exactly what you need.”
“Ha ha, very funny. But jokes aside—did you take me home the other night?”
“No.”
“Did your good twin take me home?”
He let out a breath of amusement.

“Well, Vincent, a few others, and I are up in the penthouse suite watching the game. Go, Yanks! You should stop by after this . . . eventful little party. I’m sure Vincent wants to see you, no matter what he says.” The sympathy in her eyes barely concealed her satisfaction.
To be honest, I was a little stung Vincent hadn’t reached out to me at all. But I knew it was for the best—there could never be anything between us like he wanted. I did miss his friendship, however.
“I’m not going to be able to make it.” I pouted. “I made plans with my cat weeks ago."

— Toi ? En couple ? Je te présente mes condoléances.
Arik fronça les sourcils.
— Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ?
— C’est toujours triste quand un homme se retrouve enchaîné à un boulet. Bientôt tu vas te retrouver à prendre des putains de cours de valse, tu diras « nous », au lieu de « je » ton dressing va être rempli de chaussures et tu seras obligé de regarder des comédies romantiques au lieu d’aller au bar avec tes potes.

— Ne vous inquiétez pas, j’ai une meilleure idée.
Et ça nous épargnerait une grosse prise de tête. Je levai ma paume droite et, en utilisant ma gauche, esquissai la rune du feu. Je savais combien les incendies étaient craints à la bibliothèque ; une petite flamme les ferait tous déguerpir avant que j’aie le temps de me faire rôtir un Chamallow. Je commençais sérieusement à attraper le coup de main pour cette rune-là, soit dit en passant. À la fin de la semaine, les scouts se battraient pour que je les emmène en forêt ; ou encore mieux, je pourrais commencer une carrière brillante chez les pompiers. Je me voyais bien sur leur calendrier annuel, entourée par des types tout nus sous leur salopette. En voilà une bonne idée.

Soudain, ma couverture s’envola d’un coup sec et quelque chose de très mouillé et de très froid s’écrasa sur mon visage.
— Putain de…, m’étouffai-je en me redressant.
Rebelote. Winter me jeta un nouveau jet d’eau dans la figure. Toussant et crachant, je sautai hors de lit en faisant voler des gouttes d’eau partout autour de moi.
— Qu’est-ce que vous foutez ?!
— Vous avez dix minutes, répliqua-t-il en reposant le verre vide sur ma table de nuit. Ensuite, on s’en va.
— Vous êtes chez moi ! Vous vous prenez pour qui ?
— Notre travail est très important. Nous pourrions être envoyés en mission à tout moment, Miss Wilde. Nous nous devons d’être prêts.
Je me raidis, sérieusement saoulée.
— C’est pas notre travail. C’est votre travail. C’est moi qui vous sauve la peau en acceptant de vous aider, il va falloir que vous me montriez un peu de respect.
Vous pouvez pas vous ramener chez moi et me jeter de l’eau à la figure juste parce que vous êtes un putain de bâtard sadomasochiste avec une fascination pour l’autoflagellation ! C’est de l’agression, OK ?!
Un muscle tressaillit dans sa mâchoire.
— Je pense que vous allez un peu trop loin. Je ne vous ai fait aucun mal.
— Et le traumatisme psychologique ?
— À ce train-là, c’est moi qui vais être psychologiquement traumatisé par notre relation.

Jackson’s lips twitch. “Though it pains me to discuss my fuckboy best friend and my baby sister in that way, you should probably make amends.”
I scowl down at the black leather couch. I know he’s right. And I will make amends. But for now, I need some time to think things through.
“I will. Now, will you promise me one thing?”
Jackson gives me a sly smile. “Of course I’ll be your maid of honor, but you should know that Chase is probably going to ask me to be his best man, so there will be a conflict of interest—”
I shove his shoulder playfully.

“Do you really want to do this, Parker?”
I cross my arms and look into his eyes. “Yes. Look, if you don’t want to be my Dom, that’s fine. But can you at least help me choose someone safe? Everything you said about Ben sort of freaked me out. But I want to do this. I’m committed now, and I’m not leaving. I won’t force you to do this with me, obviously. Consent and everything. Luna said she could set me up with another Dominant, so I can always find someone else.” He huffs a laugh and looks away. Anger blooms through me. I put myself out there like that and he’s laughing? “What?” I exclaim, irked by his mocking response.
“Yeah, that’s not happening.”
“Why—”
“Find someone else? You really think I’d let you go find another Dom who isn’t me?” His words cause my skin to pebble, and his narrowed cerulean eyes pierce into mine as he takes a step forward. His gives me a dark, layered look—and there’s a distinct hardening of his expression. His nostrils flare as he brings his face within an inch from mine. His eyes dip to my lips briefly. “There was never a question of if I wanted to be your Dom, Parker, but rather if you could handle it.”
I swallow as my whole body heats at his words. “So, you’ll do it?”
His nostrils flare. “Yes. Since you asked so nicely,” he murmurs.
“Are you sure? I don’t mind finding someone else—”
“You’re mine,” he growls.
I snap my mouth shut. The synapses in my brain are firing off in different directions.

Le sourire qui étira lentement ses lèvres me brisa le cœur.
— Luna, il a menacé de démissionner des centaines de fois depuis qu’il est revenu.
Je restai figée.
— Ce n’est pas pour moi qu’il est resté, ma chérie.

— S’il se fait draguer pendant notre rencard et préfère partir avec une autre fille, ce sera ta faute, déclarai-je.
Elle ricana.
— S’il est con, ce sera la faute de papi Gus. C’est lui qui l’a choisi.
Oh, papi Gus.
— Il était vraiment fier de lui, d’ailleurs. Je te jure qu’il avait une liste et qu’il a passé les derniers jours à barrer les noms un par un. À côté de l’un d’eux, il a écrit « trop poilu ».
Ce fut à mon tour de ricaner.

— Tu vas faire quelque chose ? demanda Miguel, l’un de ceux qui regardaient le plafond.
Je lui jetai un bref regard.
— Pourquoi moi ?
— Je ne suis pas leur préféré, rétorqua-t-il avec un petit rire.
Je clignai des yeux et ignorai les ricanements d’Owen, le deuxième à regarder en l’air.
— Je n’ai pas ta formule magique, ajouta Miguel.
— Je n’ai pas de formule magique.
Il regarda vers Owen et tous deux hochèrent la tête en même temps.
— Oh que si !
— Il faut que j’y aille. J’ai un rendez-vous médical dans… trente minutes, déclarai-je en jetant un coup d’œil à ma montre.
Les cris s’intensifièrent pendant quelques instants, attirant notre attention vers l’escalier qui montait vers le premier étage.
— Fais quelque chose, Luna, me demanda Owen. C’est le dernier jour de Rogelio. Je ne veux pas que ce soit mon dernier jour aussi. Miguel ne veut pas que ce soit son dernier jour. Personne, à part Rogelio, ne veut que ce soit son dernier jour. Tu sais ce que ça donne quand ils s’y mettent.
Je voulais contester, vraiment, mais je savais choisir mes batailles. Et dans ce cas, je n’avais aucune chance de gagner. Je savais déjà qu’aucun d’entre eux n’allait monter et dire quoi que ce soit.
— Poules mouillées, grognai-je.

Au moment où j’allais abattre mon pied sur sa gorge, Hawke l’attrapa et tira dessus. Je tombai par terre, sur le flanc. La douleur m’envahit, mais je n’y prêtai pas attention. Je lui donnai aussitôt un coup de poing dans les côtes.
« Bon sang…, siffla Kieran.
— Vous pensez qu’il faut intervenir ? demanda Delano qui paraissait inquiet.
— Surtout pas, répondit Elijah en riant. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé. Qui aurait cru que la Pucelle pouvait se battre comme ça ?
— Bande de traîtres », hoqueta Hawke en inversant nos positions.

« Que vas-tu faire ? murmura Tawny.
— Au sujet du Seigneur des Ténèbres qui se promènerait en ville ? demandai-je perdue.
— Quoi ? Non ! » Elle me serra le bras. « À propos de lui.
— Lui ? » Je jetai un coup d’œil à Hawke.
« Oui, lui. » Elle soupira et me lâcha. « À part si tu as embrassé un autre homme pendant que tu étais incognito.
— Bien sûr. Des tas. Ils ont formé un club »,

J’avais prévu de ne pas voir Farrah avant Noël, même si j’étais tenté chaque soir de lui envoyer la chanson No One’s Gonna Love You de Band of Horses. J’espérais qu’elle avait compris que personne ne l’aimerait jamais autant que moi. Oui, je gère parfaitement notre accord « soyons juste amis ». J’avais promis de lui laisser de l’espace, alors je gardais tout en moi pour l’instant.
Quelques jours avant Noël, imaginez ma surprise quand j’ouvris la porte un après-midi, pour me retrouver face à une jolie brune qui m’avait beaucoup manqué.
— Salut, lançai-je en affichant un grand sourire.
— J’espère que ça ne te dérange pas que je passe.
— Crois-moi, tu viens juste de faire sa journée, déclara mon père derrière son journal.
— Merci de me balancer, papa.

— Mets mon fils au travail, Farrah, lança Phil.
— En réalité, il n’y a pas grand-chose à faire. Je ne prépare que la dinde et la sauce. Tous les accompagnements viennent de chez Regina.
— Eh bien, je suis sûr que Jace serait heureux de goûter à ta sauce, ajouta Phil en m’adressant un sourire en coin.
— J’ai entendu dire que la maison de retraite organise un repas gratuit aujourd’hui. Peut-être que je devrais t’y déposer ? plaisanta Jace.

— Qu’est-ce que je vais faire de toi ? marmonnai-je, ma langue presque dans sa gorge.
— Ce que tu veux.
Je mordis doucement sa lèvre inférieure.
— Arrête de dire des choses comme ça.
— Pourquoi ?
— Parce que ça me donne envie de le faire.
— Parfait, répondit-elle en souriant contre mes lèvres.
— Tu es diabolique, Farrah, déclarai-je en riant.

— Ça s’est bien passé finalement, me chuchote Hermès.
— Disons que ça aurait pu être pire, approuvé-je.
— Il lui faut juste un peu de temps, nous rassure Ella. D’abord mon mariage avec le dieu de la terreur, ensuite ta mort et maintenant votre histoire, ça fait beaucoup.
— Tu mets notre mariage sur le même plan que la mort de ta sœur ? doute Deimos.
Ella rougit comme une citrouille.
— Non ! Je parle juste de l’encaissement émotionnel de ma mère.
Pile à cet instant, la tête d’Harmonie surgit par-dessus son épaule. Elle traîne derrière Ella depuis qu’elle est arrivée.
— C’est donc que ton mariage avec mon frère est aussi dur à supporter que la mort de ta propre sœur pour ta mère ? reformule-t-elle.
Ella se mordille la lèvre.
— Tu ne m’aides pas, Harmonie, grogne-t-elle.

— Ah ! Hermès ! le repère Hestia. Tu me dois une bouteille de Negroamaro, ne crois pas que ton larcin soit passé inaperçu !
— Promis, Hestia, promis, répond Hermès, une main sur le cœur.
— Et tu as retrouvé un pantalon, bravo, déclare Déméter, le regard haut.
— Maman, laisse-le tranquille, tempère Perséphone.
— Mmh. Comme son oncle Hadès. On le découvre un jour à poil chez soi, comme ça, ajoute-t-elle d’un ton critique.
— Mamaaan !

J’ai abandonné Hermès aux mains des Disputes mais ne peux m’empêcher de tendre l’oreille, curieuse de leurs interactions.
À première vue, elles débutent sans surprise : Hermès se masse les sinus, dépassé.
— Vous comprenez ce qui ne va pas dans votre comportement, n’est-ce pas ?
Les trois Disputes ont les bras croisés et secouent la tête. La mauvaise foi incarnée !
— Vraiment, on ne voit pas.
— Vous avez transformé le bureau de poste en bureau de bookmaker ! Ça a fini par arriver à mes oreilles !
— Oh ! Ça ! Mais c’est juste pour ce soir !
— … Pardon ?
Cette fois, le patron des Disputes croise les bras alors que j’aurais plutôt envie de rire. Je ne sais pas ce qu’il pouvait attendre d’autre de leur part.
— Patron, ne nous prends pas pour des amatrices.
— On a lancé des paris sur la réussite ou non des épreuves par la sorcière, et on passe notre temps à dire qu’elle va rater.
— Comme ça, quand elle va réussir, on gardera les gains.
Les démones !
— … Ah parce qu’en plus, vous trichez ? Ça va encore me retomber dessus, déplore Hermès.
— Patron, patron, on a récolté pas moins de trois mille oboles pour le moment.
Le dieu messager garde le silence quelques secondes avant de chuchoter, incrédule :
— Trois mille oboles !
Les trois Disputes se gaussent tout en bombant le torse. Le sourire d’Hermès s’allonge et il leur tapote l’épaule.
— Vous êtes douées, les félicite-t-il. Sur quoi d’autre on pourrait parier ? Vous avez des idées ? Ça vous dit un brainstorming ?

— Hé ! Cerby !
Hermès baisse les yeux : Cerbère vient de se poser entre nous, tourné face au dieu messager, les trois têtes droites, des grognements peu aimables au fond des gorges.
— Tu as l’air en colère, constate Hermès.
— Peut-être parce que tu n’es pas venu le voir en cent ans et que tu ne lui as pas assez accordé d’attention au mariage d’Ella et Deimos, explique Hadès en refermant son dossier.
— Du bacon et il va changer d’avis, assure Hermès en attrapant une tranche de viande grillée pour l’agiter sous les museaux. Allez, la gauche a toujours eu un faible pour moi !
Les trois têtes demeurent stoïques quelques secondes avant que celle de gauche, en effet, ne craque, attrape le bacon et n’en fasse qu’une bouchée. Les deux autres se redressent, scandalisées alors que la traîtresse se pose sur le genou d’Hermès.
— Tu vois que tu m’aimes, Cerby.
Les grognements redoublent.
— À trente-trois pour cent, ajoute vite Hermès.

— Ça suffit ! m’exclamé-je en insufflant de la magie dans ma voix.
Elles abaissent aussitôt les bras sans manquer d’afficher leur stupéfaction d’obéir malgré elles.
— Une sorcière, se rend compte la première.
— Je n’hésiterai pas à recommencer, préviens-je.
— OK, cède-t-elle en levant les mains. J’écoute ton message.
J’inspire et expire profondément.
— « Reviens, nous devons parler », dicté-je avant que ma voix s’enraie.
Qu’ajouter d’autre ? Qui ne soit pas suspect ? Et en même temps, de quel droit j’exige ça de lui ? Alors qu’il vient de m’écrire qu’il avait un contretemps ? Ce que je veux vraiment dire c’est « Reviens, tu me manques », mais je ne veux pas que les trois vipères devant moi le sachent.
— Le patron a des problèèèmes, chantonne la troisième tandis que les deux autres serrent les dents pour ne pas rire.

— Ah, le voilà ! dis-je en retrouvant le profil de Kevin.
Hermès se penche un peu plus sur mon épaule pour inspecter mon choix.
— Il est bien, hein ? osé-je demander, l’estomac noué.
Pourvu qu’il ne fasse pas de remarque sur son physique proche du sien !
— Les pizzas, les balades en forêt et les jeux de cartes ? grogne-t-il. C’est d’un banal.
— C’est un humain normal.
— Il déteste le fromage, ce n’est pas une personne de confiance.

— Je vous rejoindrai au bureau.
— À cette heure-ci, il sera plus facile pour vous que je vienne vous chercher chez vous.
— Ça ira très bien. Je ne me sens pas à l’aise à l’idée que vous voyiez où j’habite.
Reed passa ses mains sur son visage.
— Vous savez que je peux aller dans la base de données des employés et trouver votre adresse à tout moment, n’est-ce pas ?
— Je le sais. Mais savoir où je vis et le voir sont deux choses différentes.
— Comment ça ?
— Eh bien…
Je m’adossai à ma chaise et lui indiquai ma tenue d’un geste de la main.
— Vous savez que je suis nue là-dessous. Mais ça ne veut pas dire que je suis obligée de vous montrer mes seins.

En parlant d’hommes, pourquoi les plus mignons sont toujours des crétins ?
Je ne m’attendais pas à avoir une réponse, mais j’en eus une quand même.
Une voix de femme m’expliqua, de l’autre côté de la porte :
— Quand Dieu a créé le moule pour les hommes séduisants, il a demandé à l’une de ses anges ce qu’il devrait ajouter pour qu’un homme soit encore plus beau à ses yeux. L’ange ne voulait pas être irrespectueuse en utilisant des grossièretés, alors elle a simplement répondu « donnez-lui un gros bâton ». Malheureusement, la pièce ne fut pas ajoutée du bon côté, et maintenant, tous les hommes séduisants naissent avec un gros bâton dans le derrière.

Je lance Netflix et fais défiler les options qui s’offrent à nous.
— Il y a quelque chose que tu aimes regarder ?
— Je suis partant pour ce que tu veux. Je ne regarde aucune série régulièrement ou quoi que ce soit.
— Vraiment ? Aucune ?
— Non. Sauf si tu comptes Mon petit poney.
— Eh bien, au moins cette série n’est pas trop mal.
— J’ai appris que l’amitié est magique, difficile de faire mieux.