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Nous soulignons l’importance de l’alignement des pensées, paroles et actes. Comme dans une posture de yoga, nous essayons d’ajuster nos cadres et de nous adapter aux situations…
Toujours en référence au yoga, notre posture parentale est « Sthira Sukham », ferme et douce à la fois. Nous attachons également beaucoup d’importance au fait d’encourager l’enfant dans ses explorations et cultivons jour après jour les notions de confiance et de complicité. Nous avons posé un cadre, nous avons construit une autorité (ce n’est pas un gros mot !), avec des règles définies en concertation avec nos enfants, affichées sur le frigo, accompagnées de sanction en cas de non-respect. À l’intérieur de ce cadre, nous laissons une grande liberté à nos enfants. Il reste bien sûr évolutif à mesure qu’ils grandissent. Dans tout cela, nous avons fait et faisons encore des erreurs, avec toujours l’intention d’ajuster, de s’adapter, de se remettre en question et d’évoluer dans notre accompagnement, tout en gardant notre ligne de douceur ferme.
Dans ma compréhension, l’éducation positive est une manière de fortifier jour après jour les racines et les ailes dont nos enfants ont besoin. C’est une forme de parentalité tournée vers l’écoute, l’empathie, l’amour, le rapport de fluidité (contrairement au rapport de force) la cocréation, tout en posant les limites indispensables à la construction de l’enfant. Cette approche met l’accent sur la beauté de l’enfant : sa nature rayonnante, pure et spontanée. À chaque moment, à chaque minute, notre enfant apprend. L’être humain est foncièrement fait pour évoluer, tout au long de sa vie. Chaque situation est donc l’occasion d’un apprentissage, d’un pas en avant, d’une progression, même lorsque notre enfant salit son T-shirt en faisant de la peinture, ou renverse le paquet de farine en faisant un gâteau.
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