Franz-Olivier Giesbert, directeur artistique du Festival du livre de Nice, a voulu placer cette 16e édition sous le signe de la langue française, qui aura donc rang d’invitée d’honneur.
Il aura autour de lui deux coprésidents, le journaliste Philippe Bouvard et l’anthropologue Malek Chebel, un gage certain d’éclectisme.
Pour affirmer le caractère grand public de cette manifestation, 250 auteurs sont attendus dans les jardins Albert-Ier et en plusieurs lieux de la ville (la bibliothèque Louis-Nucéra, l’hôtel Aston, le théâtre de la Photo et de l’Image…).
Parmi eux, Vladimir Fédorovski, Patrick de Carolis, Olivier Todd, Mémona Hintermann, Serge Moati, Patrick Besson ou Guy Bedos, qui dédicaceront leurs ouvrages.
Pour la première fois, une maison d’édition sera aussi mise à l’honneur : L’Ecole des loisirs.
De grands entretiens littéraires sont programmés au Centre universitaire méditerranéen. Ils permettront d’entendre Max Gallo autour d’une histoire de la Seconde Guerre mondiale, Michel Onfray à propos de son Manifeste hédoniste ou Claude Allègre sur la question “Faut-il avoir peur du nucléaire ?”
De langue française, il sera encore question lors d’une table ronde qui réunira Michel Déon, Alexandre Najjar, écrivain libanais, Sami Tchak, auteur togolais, et Charles Dantzig. En ville, comédiens et auteurs participeront à un festival dans le festival. Claire Castillon, Astrid Veillon et Macha Méril se produiront au théâtre de la Photo et de l’Image, et Lola Lafon donnera un concert-lecture, vendredi soir, place Garibaldi.
La soirée d’ouverture se déroulera dès le 16 juin, aux arènes de Cimiez. Après un concert de musique classique “en hommage aux grands écrivains de la langue française”, Richard Berry lira des textes de Romain Gary et de Guillaume Apollinaire.
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