Le talent littéraire est-il une affaire de sommeil ?

Vous êtes-vous déjà demandé si la quantité de sommeil et l’heure de réveil des auteurs influençait la qualité et le nombre de leurs oeuvres ? Biographies, autobiographies, et mêmes brouillons d’auteurs fournissent un certain nombre d’informations sur les habitudes de vie des romanciers, poètes et autres essayistes. Voici un beau récapitulatif sur le sujet, avec une infographie passionnante qui passe en revue le lien sommeil/productivité de 37 grandes figures littéraires, et qui a été publiée par le site Brain Pickings.

 

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A première vue, nous constatons que les amateurs de grasses matinées écrivent davantage que les lève-tôt, mais gagnent moins de prix littéraires, et qu’une majorité d’auteurs se lèvent entre 7 et 9 heures du matin. Mais parcourons plus en détail le document, qui quantifie heures de sommeil, nombre d’ouvrages et quantité de prix en partant des oiseaux de nuit pour terminer avec les gros dormeurs.

 

Le record du lève-tôt revient ainsi à Balzac, avec un réveil à 1 heure du matin, et un noctambulisme qui lui a permis de produire pas moins de 19 fictions dont la fameuse Comédie humaine. Haruki Murakami fait lui aussi partie des papillons nocturnes, avec une heure de lever estimée à 4 heures du matin, et une bonne production d’ouvrages à son actif. D’autres auteurs, plus raisonnables dans leur rapport au sommeil, ont beaucoup écrit. Retenons par exemple Stephen King, qui, avec un lever moyen à 8 heures, a déjà publié pas moins de 76 fictions ! Pour certains, c’est la grasse matinée qui semblait sacrée. Le prix du réveil le plus tardif revient ainsi à Charles Bukowski, qui dormait jusqu’à midi, et a agrémenté le patrimoine littéraire de 63 écrits, tous genres confondus.

 

Si la plupart des raisons à ces écarts de sommeil entre les uns et les autres est imputée à un certain métabolisme, rien n’exclut que certains, comme Francis Scott Fitzgerald, auteur de Gatsby le Magnifique, aient pu participer à de somptueuses fêtes, inspirantes, qui les auraient conduit à des couchers tardifs. Libre à vous d’imaginer. Néanmoins, si vous souhaitez écrire et gagner des prix prestigieux, nous vous recommandons de vous réveiller entre 4 et 7 heures du matin. C’est en effet entre ces deux tranches horaires que nous trouvons le plus d’occurrences de prix Nobel et Pulitzer. Ernest Hemingway, qui a cumulé ces deux récompenses, se levait à 6 heures du matin. Efficace !

 

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Et pour des conseils pour bien dormir (en anglais certes) vous pouvez aller sur cette page.

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A propos de Cecilia Sanchez 290 Articles
Chargée de communication et rédactrice chez Booknode

2 Comments

  1. Je me lève à 6h30 tout les matins… heureuse d’apprendre que j’ai mes chances. 😛
    (mais bon, encore faut il trouver le temps d’écrire…)

    Une série d’information dont « l’utilité » en terme de réussite literaire est douteuse, mais amusantes à apprendre. Ce qui en fait un article sympa.

  2. Pareillement à « Mondaye », je me lève à 6h30 quasiment tout les matins.
    En ce moment, j’écris un livre sur la Mythologie Grec et en même temps, un livre fantastique.
    Bref, je suis heureuse de savoir que j’ai des chances!!!

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