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Ahh le père de mes enfants, cet être utopiste qui pense qu'il peut acheter une brosse à dents électrique à notre aîné et une normale à notre cadet, sans obtenir, comme seul résultat, une crise de ce dernier. Mouhahaha.
#personnefolle
Il n’était qu’un enfant, mais quand il releva la tête, il considéra son amie avec une profonde compassion d’adulte.
Une vague de mélancolie me submergea. Violente, intrusive, je la sentis vibrer en moi, agacer mes terminaisons nerveuses, irriguer mes artères et empoisonner mon sang et mon cœur.
Bref, une sortie en fanfare, une nuit infernale à me faire consoler par Guillaume qui persistait dans son refus de m'épouser, mais qui m'assurait de tout son amour en supportant avec dignité les coups que je lui infligeais. Il réagit seulement quand il reçut le Petit Larousse en pleine figure. C'est à dire qu'il se rendit aux urgences à cinq heures du matin pour se faire poser des points de suture.
Ma mère estimait que j'avais le don rare d'imaginer et de partager les souffrances des autres. Elle considérait que cela expliquait pourquoi, adolescente, je ramenais tant de petits amis inadaptés, "de drôles de zigotos", comme elle disait.
"En résumé, j'ai été abandonné par ma mère, renié par mon père et doté de l'intelligence d'un sac de pommes de terre. Je n'ai pas travaillé un seul jour de la vie, je me suis contenté de vivre de l'héritage de mon père, et personne ne m'a jamais entendu émettre une idée sensée."
Il est temps que je fasse l'acquisition d'un MacBook. De la lingerie aussi, et une ou deux Pléiade. De tels achats - surtout les Pléiade - rachèteront assurément mes péchés.
Il a fini par céder. Il disait qu'il y avait eu ci, et ça, là il le reconnaissait, et le juge disait: " Mais il faut appeler les choses par leur nom ! Ça s'appelle un viol ! ". Alors, de guerre las, il a dit : " Si vous voulez." Tout le monde était contre lui. Ils avaient que ce mot-là à la bouche. Viol ! Viol ! Viol !
A partir du jour où l'on donne la vie à un enfant, on ne dort plus jamais du même sommeil, on ne part plus jamais travailler avec la même légèreté, on garde au fond de soi, chaque jour, une vague inquiétude
Nous essayions de ne pas penser à nos vies antérieures, mais c'était peine perdue, la mémoire était tout ce qu'il nous restait. Nos familles et nos vies d'avant nous manquaient ; nous n'avions plus d'avenir, juste un passé.
C'était un accident, un mauvais coup du hasard. Je n'ai pas peur de lui. Mais je suis affaiblie. Comme si un méchant virus était entré en moi. Sébastien a fissuré mon intégrité physique. Un coup est une intrusion, une violation du corps comme de l'âme.
Plus je posais des questions, plus les réponses m’écœuraient. Comment admettre que le médecin qui avait eu connaissance des attouchements sur les enfants ait refusé de le signaler sous prétexte "que ce n'était pas son problème" ? Pourquoi l'assesseur du juge pour enfants, informé lui aussi, a-t-il eu la même attitude ? Émile Louis lui a pourtant déclaré textuellement : "J'ai des pulsions, des fois je deviens violent, je ne peux plus me maîtriser. Je n'ai pas le courage d'aller me faire soigner." En conséquence, l'assesseur s'est contenté d'accompagner personnellement Émile...chez un psy ! On a peine à le croire.
Elle aimait le pouvoir et l’excitation de se trouver à cette place, mais contrairement à ses collègues dominantes, le sadisme n’était pas dans sa nature. Elle n’éprouvait aucun plaisir à infliger de la douleur gratuitement. Elle le faisait parce que c’était son travail. Sa satisfaction venait du fait qu’elle apportait à un soumis ce dont il avait besoin.
Le centenaire se mit en route sur ses chaussons-pisse (on les appelle comme ça parce que les hommes d'un certain âge ont du mal à faire pipi plus loin que le bout de leurs chaussons).
Aucune autre femme n'aurait pu l'exciter à ce point en lui mordant les fesses. Gérard aurait sans doute été saisi d'hilarité si une autre qu'elle s'était avisée de le faire. Mais il n'y avait pas matière à rire. Isabel le soumettait à la plus sensuelle des tortures.
- Vous voulez donc bien de moi?
- Avec plaisir. Vous semblez si déterminée à m'avoir. Et ne vous inquiétez pas des proportions, ajouta-t-il. Je saurai vous rendre folle de désir, ma douce. Vous serez si humide que ma queue glissera en vous comme la lame tiédie d'un couteau dans une motte de beurre, et vous fondrez tout autant.
Il ne me restait plus qu'une chose à faire à Larne pour en finir avec le passé. Demain, je devrai faire face aux parents que je n'avais pas vus depuis trente ans et fréquenter les habitants de la ville qui avaient aimé et admiré mon père.
Après, je serai enfin libre.
Quel père allait la saluer, se demandait elle. Serait ce le père "gentil", qui onze ans auparavant avait retrouvé sa femme et sa fille sur les quais de Belfast; le père qui avait fait rayonner Ruth de bonheur en la serrant dans ses bras et glousser sa fille de plaisir quand il avait jeté son corps de cinq ans dans les airs, avant de lui plaquer un bisou sonore sur les deux joues?
Je ne saurais dire ce qui me manque, mais je me rends compte maintenant que l'important ce n'est pas d'avoir les bonnes réponses mais de se poser les bonnes questions.
"Tu sais ma fille, la vie, c'est comme les marches d'un escalier, si tu les prends dix par dix, tu te casses la figure. La vie c'est ça, il faut y aller marche après marche. (...)"
Pourquoi donc font ils des enfants?Pour les montrer aux voisins? Pour recoller leur couple désuni? Pour avoir une "chose" bien à eux? Pour s'assurer une retraite?
Chacune de ses phrases m'enfonçait davantage, concourait à ma perte; elles me persuadaient que j'avais effectivement bien fait, que l'intolérance des gens est telle qu'ils n'acceptent aucune différence entre vous et eux. Rien n'est admis, on doit suivre leur troupeau, faire tout exactement comme ces robots.