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Commentaires de livres faits par adele

Extraits de livres par adele

Commentaires de livres appréciés par adele

Extraits de livres appréciés par adele

date : 22-04-2014
Un de leur échange mail ;-)

De: CocoChi@com
A : Webbn@com
Objet : A propos de ton sac

Salut, Spidey,
Des nouvelles très intéressantes, ici. Demain, ma mère et moi nous allons (tiens-toi bien) à Madrid. Ce serait trop long de t'expliquer pourquoi, mais en gros elle va faire la cuisine pour une amie. (Ma mère est chef, je ne sais pas si je te l'ai dit). En tout cas, on prend l'avion pour Madrid tôt demain matin pour revenir à Paris après-demain. Autrement dit, on n'y passe qu'une soirée. Mais c'est mieux que rien, non ? Je me demandais si tu aurais envie de :
a) me rencontrer
b) faire l'échange des sacs
c) boire un café et/ou manger des tapas (miam !)
d) voir une corrida (s'il te plaît, dis non )
e) sauver un taureau de la mort ( Si ! Si ! Si !)
f) faire tout ce qu'il y a dans la liste ci-dessus.
g) ne rien faire de ce qu'il y a dans cette liste ci-dessus.
Tu réfléchis et tu me dis, Okay ?


Ta désespérément dévouée,
Coco

P.S : Je porte ton tee-shirt IL Y A ENCORE QUELQU'UN QUI T'AIME, BORIS ELTSINE. (C'est le nom d'un groupe ou c'est une blague ?). T'inquiète. Je vais faire des courses, tout à l'heure. Mes emprunts de fringues intempestifs ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir.


source site "dans notre petite bulle"
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—À quoi tu penses? demanda-t-il dans un murmure.
—Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as décidé de te mêler de ma vie… et de mes problèmes, chuchota-t-elle. Je ne comprends pas ce qu’un homme comme toi peut bien voir en moi. C’est complètement fou, Jace. J’ai l’impression d’être coincée dans une version trash de Cendrillon, sauf que les contes de fées, ça n’arrive jamais aux filles comme moi.
—Tu vas me faire regretter de t’avoir posé la question, grommela Jace. Tu es beaucoup trop honnête. Et moi qui espérais que tu allais me faire un compliment sur ma beauté matinale ou me supplier de te faire l’amour alors que tu es encore à moitié endormie…
Bethany renversa la tête en arrière sur l’oreiller et éclata de rire. Aussitôt, Jace la serra un peu plus fort, une lueur amusée dans le regard.
—J’adore quand tu ris, commenta-t-il d’une voix rauque. Et ton sourire… Tu me coupes le souffle!

source site "dans notre petite bulle"
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—Tout ce que je veux, pour le moment, c’est que tu dormes nue. Je ne parle pas encore de te faire l’amour… Ça, ce sera pour demain, si tu en as envie. Pour l’instant, il faut déjà que tu t’habitues à ma présence. Elle resta bouche bée une seconde. —Mais à part ça rien ne presse! railla-t-elle lorsqu’elle eut retrouvé l’usage de la parole.
Jace éclata de rire et entreprit de défaire le bouton de son jean.
—Qu’est-ce qui t’amuse tant? demanda-t-elle.
—Toi. Ça me fait plaisir de voir que tu n’as pas perdu ton sens de l’humour ou de la repartie. Tu es pile la femme qu’il me faut, Bethany.

source site "dans notre petite bulle"
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—Regarde-moi, ordonna Jace d’une voix ferme. Comme elle résistait, il lui souleva doucement le menton, mais elle garda les paupières closes.
—Regarde-moi, ma belle, insista-t-il. Elle finit par s’exécuter, mais sa vision était brouillée par les larmes.
—Ne pleure pas, ma puce, l’implora-t-il dans un souffle. Je voudrais que tu comprennes que rien de tout ça n’a d’importance pour moi. Je suis venu te chercher en connaissance de cause. Ça fait deux semaines que je mets New York sens dessus dessous pour te retrouver. J’ai écumé tous les foyers de la ville dans l’espoir de t’y croiser. Ça me rendait malade de savoir que tu errais dans les rues, seule dans le froid, et que je n’avais aucun moyen de te protéger.
Bethany sentit une larme lui échapper et rouler le long de sa joue, jusqu’à la main de Jace. Alors il s’approcha et la cueillit d’un baiser.
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Je donnai une tape dans l'estomac de Kellan en arrivant dans la cuisine le lendemain matin. Il se pencha en avant et je me rappelai sa blessure, mais trop tard.
- Mince, excuse-moi.
- Je te fais marcher, ça fait pas si mal que ça, dit-il en m'attirant contre lui.
- Crétin, dis-je en mettant mes bras autour de son cou.
- Peut-être, mais au moins tu me fais un câlin.
- T'es vraiment insupportable.
- Oui, mais tu m'aimes bien quand même.
- Je sais vraiment pas pourquoi, répondis-je avec un soupir dramatique.
- Donc, tu m'aimes vraiment bien. J'étais pas sûr...
Je lui donnai une petite tape sur la poitrine et m'écartai.
- Fais voir, dis-je en lui faisant le geste de relever son tee-shirt.
- T'essaies encore de me déshabiller?
Je ne pus m'empêcher de rire et examinai son pansement. (...)
- Bon sang!
Je pivotai en direction de la porte de la cuisine: Denny était en train de bâiller tout en regardant Kellan.
- Qu'est ce qui t'est arrivé? (...)
Il approcha pour m'embrasser et je lui donnai un petit bisou en regardant Kellan: il avait les yeux rivés au sol. Denny alla jusqu'au frigo et se pencha pour chercher quelque à l'intérieur. Kellan passa alors derrière moi, attrapa ma main et la dissimula derrière mon dos. Je le regardai, mais son visage ne trahissait aucune émotion. Il me caressa la main sans quitter Denny des yeux, avant de serrer mes doigts dans les siens. Puis il me lâcha pile au moment où Denny refermait la porte du frigo.
- Pancakes à la framboise? demanda-t-il en agitant la barquette de framboises qu'il venait de trouver.
Je hochai la tête et baissai les yeux. Kellan quitta la pièce et une vague de culpabilité me submergea, sauf que je ne savais pas à cause de qui: Kellan ou Denny?

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Un "échange" entre Reid et Jax juste avant d'aller vers l'autel

Jillian ouvrit toute grande la porte.
- Allons, les enfants, il est temps d'aller à vos places.
Reid se tourna vers Jax et il leur suffit d'un échange de regards de trois secondes pour se dire en silence ce que deux femmes auraient mis trois heures à se dire.
Merci d'avoir toujours été là pour moi.
De rien, tu en as fait autant pour moi.
J'aime ta sœur, mec. Je ferai tout pour la rendre heureuse.
Je sais. De toute façon, si tu manques à ta parole, je te brise les jambes.
Normal.
Bon, on y va ?
Allez, en route.

source site "dans notre petite bulle"
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Premier "contact" pour Vanessa et Jax

- Mon Dieu, Vanessa...
Il avait prononcé son nom d'une voix étranglée, comme si sa gorge s'était subitement contractée. Elle scruta son visage pour tâcher de deviner ses pensées. Il avait le regard rivé au sommet de ses cuisses, les narines frémissantes et un tic nerveux trémulait au niveau de sa mâchoire. Il donnait clairement l'impression de lutter pour garder le contrôle.
- Tu es tellement mouillée que ça transperce ton short.
- Je sors d'une longue traversée du désert...
Sa voix était haletante, tremblante, même. Sans aucun rapport avec son ton habituel de conviction absolue.
- Un kangourou me ferait autant d'effet au stade où j'en suis. Ça n'a rien avoir avec toi.
- Ben voyons, répliqua-t-il d'un ton sarcastique. Sur un seul mot de toi, ajouta-t-il d'une voix si sensuelle qu'elle faillit à elle seule la faire basculer dans l'extase, je mettrai fin à cette saison sèche...

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date : 16-04-2014
Kale est encore en mode "apprentissage"
Pour info : Alex est l'ex de Dez.

Tandis que je montais les marches étroites menant au troisième étage de son immeuble, l'ascenseur ne fonctionnant pas, je me bouchai le nez. Ça sentait l'urine et la crasse. Je pris à gauche en haut de l'escalier et comptai les portes. Les numéros avaient quasiment tous disparu sauf celui d'Alex, le 342, repassé au marqueur noir.
J'allais frapper quand la porte s'ouvrit.
- Dez ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? s'étonna Alex qui m'entraîna à l'intérieur. Tu ne devrais pas être là.
- Je t'en prie, dis-moi que tu as vu Kale.
Il avait disparu à mon réveil, logique, et j'ignorais où le trouver.
- Je suis là, annonça une voix derrière Alex.
Il portait un jean noir d'Alex et un tee-shirt vert à manches longues de Brandt. Il me souriait et je ne pus m'empêcher de sourire aussi tandis que la panique s'estompait.
- Je suis parti quand j'ai entendu ton père se lever, m'apprit-il.
Il passa devant Alex et s'arrêta quand nos épaules se frôlèrent. Alex plissa les yeux.
- De quoi parle-t-il ?
Kale répondit à ma place.
- J'ai passé la nuit chez Dez. Nous avons enlevé nos hauts.
Je n'eus pas besoin de me regarder dans un miroir pour connaître la couleur de mes joues. Il faudrait que nous ayons une petite discussion, Kale et moi, sur la rétention d'informations. Bientôt.
Les bras croisés, Alex secoua la tête.
- D'abord Beldom et Doon. Maintenant Rain Man. Tu as autre chose à me dire, Dez ?

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— Elizabeth, accepterais-tu de me faire une tarte ?
Elle lui donna un petit coup d’épaule.
— Tu es cinglé. Je ne cuisine pas. C’est toi qui es censé cuisiner pour moi, tu te rappelles ?
— Je te ferai à dîner si tu me fais une tarte.
— Je ne cuisine pour personne.
— Mais tu ferais une tarte? Pour moi ?
Il se conduisait vraiment comme un gamin, parfois. C’était exaspérant. Mais c’était une des choses qu’elle préférait chez lui.
— On en reparlera plus tard.
— Non, on décide maintenant. C’est toi, la grande négociatrice. Tu m’as appris ce truc-là. On boucle l’affaire pendant qu’elle est sur la table.
— Salaud ! Et dire que je croyais que tu ne m’écoutais jamais. D’accord, je te ferai une tarte. Ou du moins j’essaierai de me rappeler comment on fait. Je ne garantis rien. Il est possible que je ne réussisse qu’à t’empoisonner.
— Je suis prêt à prendre le risque. Donc, revenons à ton enfance.

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—Toi et moi? C’est-à-dire? demanda-t-elle.
—Tu as fini ce que tu avais à faire avec tes clients? Elle hocha la tête.
—Dans ce cas, j’aimerais qu’on aille quelque part tous les deux, pour…
Il laissa descendre son regard le long de son corps, s’attardant à l’endroit où son chemisier en soie épousait la forme de ses seins. Puis il releva les yeux sur son visage, guettant sa réaction. Elle avala sa salive, et les muscles de sa gorge se tendirent sous l’effort.
Elizabeth était nerveuse. Gavin ne pensait pas l’avoir jamais vue dans cet état.
C’était parfait.
—… parler, termina-t-il.
—Parler ?
—Oui.

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Le jeu en valait la chandelle. Stephan se pencha sur elle pour murmurer à son oreille.
— Tu es magnifique dans cette robe, mais je me damnerais pour te voir sans.
Elle leva les yeux vers lui en battant des cils – devenus interminables.
— Est-ce que cette réplique a déjà fonctionné avec une femme ?
Stephan s’empourpra légèrement.
— Oui, répondit-il sur la défensive.
Nicole éclata de rire devant sa mine.
Il ne goûtait pas son humour.
Elle ne se réjouit pas longtemps. Stephan se pencha plus encore ; son souffle chaud caressa l’oreille de la jeune femme.
— Cette robe n’est donc pas pour moi ? C’est dommage. Tu n’imagines pas la sensation de mes mains se glissant…

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- Si tu veux coucher avec moi, Stephan, souffla-t-elle dans un murmure, il va falloir trouver beaucoup mieux que ton petit rentre-dedans et tes répliques usées jusqu’à la corde. en fait, tu vas devoir faire quelque chose qui est probablement au-dessus de tes forces.
Au prix d’un effort surhumain, Stephan se retint de l’attirer contre lui. L’espace d’un moment, leur attraction mutuelle parut abolir le temps. il n’y avait plus qu’eux au monde et rien d’autre n’existait.
Nicole leva une main et le corps de Stephan se figea instantanément dans l’attente de sa caresse.
Le désir qu’il éprouvait pour elle était dévorant.
Il était prêt à tout pour la mettre dans son lit.
La façon dédaigneuse dont elle lui tapota la joue le prit totalement au dépourvu.
- Tu vas devoir faire en sorte que je finisse par te trouver aimable, dit-elle.
Puis elle repoussa un Stephan médusé de l’autre côté du seuil, hors de sa chambre, et referma la porte sur lui.

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Nicole ferma les yeux et poussa un soupir.
— Est-il vraiment nécessaire de parler de ça ? Je sais que j’ai l’air affreuse.
— En fait, vous êtes canon. Je n’aurais jamais cru.
Qu’est-ce qui est le pire ? Que mon chauffeur fasse des remarques sur mon allure et que je sois trop vannée pour le reprendre, ou bien qu’il soit si surpris de me découvrir un peu jolie ? Canon ? Hmm?

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date : 10-04-2014
Extrait : Emilie (surnommée Lylie) et Marc (son "peut-être" frère) font un footing en plein mois d'Août !

Lylie avait bu une gorgée à même le robinet à l'entrée du cimetière et était déjà repartie.
Marc suivit, docile.
Le flux continu de voitures de touristes défilait en face. Le bord de la route étroite étant délimité par un talus planté méticuleusement entretenu, il devenait impossible de courir de front cette fois. Marc devait emboîter le pas de Lydie, se résoudre à contempler devant lui ce dos trempé de sueur, ces fesses galbées, cette nuque de velours piquetée de duvet blond.
Il ne fallait pas, pourtant.
Pourquoi ?
Pourquoi ? hurlait une voix dans son crâne.
Ne plus rien regarder. Se concentrer uniquement sur son rythme cardiaque, ses foulées. N'être plus qu'une mécanique sans émotion.

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date : 10-04-2014
Je retiens un sourire en regardant Mia faire le tour de la voiture et grimper sur le siège passager. Mais, alors que je rentre dans la voiture, je ne peux pas résister à adresser un petit sourire à Dozer.
Honnêtement, le regard qu'il me lance maintenant... Je pense que s'il le pouvait, il me ferait un doigt d'honneur;
Yep, tu as perdu cette bataille, Dozer.
Je tourne la clé dans le contact, me sentant plutôt satisfait de moi-même d'avoir Mia assise devant avec moi...
Et là, ça me frappe.
Je viens juste de faire un concours de pisse avec mon chien.
Il n'y a pas de mots.
Pas. De. Putains. De. Mots.

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date : 10-04-2014
Et maintenant, ce que Jordan a en tête quand il voit Mia...

Si elle peut être aussi belle avec ces grosses lunettes de soleil hideuses couvrant ce que j'imagine être la meilleure partie de son visage, alors je ne peux qu'imaginer ce que à quoi elle ressemblerait sans.
Et à quoi elle ressemblerait sous moi.
Nue.
Je glisse ses sacs sur mon épaule et me marche en direction de Lakeview.
Tu ne peux pas coucher avec elle, Matthews.
Ma bite, évidemment, n'est pas d'accord. Ouais, ma bite est absolument convaincue que je pourrais baiser cette fille pendant deux semaines d'affilée sans jamais m'ennuyer une seule fois.

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date : 10-04-2014
quand Mia voit Jordan pour la première fois...

Mince. Grand. Tatoué - un de ses tatouages couvrant tout son bras. Les cheveux bruns foncés, longs, mais pas longs au point de faire une queue de cheval; longs comme un surfeur et avec des mèches dans les yeux.
Me voyant, il met ses cheveux en arrière révélant ses yeux couleur de sirop d'érable. J'ai l'envie soudaine de manger des pancakes.
Ce mec est magnifique.
Masculin...
Mâchoire forte...
Tout en lui crie le mâle.
Il est comme un pêché.

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— Je ne veux rien entendre de plus.
— Comme je te l’ai dit l’autre jour, poursuivit Luke, on n’est pas obligé d’en faire une affaire d’état. On peut juste coucher ensemble, c’est tout.
Au moins était-il honnête. Il ne voulait pas s’engager. Mais les sentiments qu’elle commençait à éprouver pour lui la terrorisaient pour cette raison-là. Avec lui, il n’y aurait pas d’avenir.
— Je ne pratique pas les plans cul, répondit-elle.
— Alors pourquoi est-ce que ta respiration est plus précipitée?
— Pas du tout.
— Et tes pupilles sont dilatées. Et tu as la chair de poule, ajouta-t-il en faisant courir ses doigts sur son bras.
Elle se dégagea brusquement.
— Tu vas arrêter, oui?
— Shannon? Quand est-ce que tu as fait quelque chose juste pour le plaisir ?

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Elle démarra.
—Bonne décision.
—Je vois que tu es toujours aussi autoritaire.
— Je préfère penser que je guide des gens qui en ont besoin. Je vois que tu es toujours aussi entêté.
— Je préfère penser que c’est une réaction naturelle à l’autoritarisme de certains.
—Ce n’est pas parce que je suis autoritaire que j’ai tort, remarqua Shannon.
—Pourquoi tu ne m’as pas dit tout de suite qu’on allait à Austin?
—Tu serais monté dans ma voiture si je te l’avais dit?
—Non.
—Tu as ta réponse.

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date : 05-04-2014
Émue par nos souvenirs, je le prends tendrement par le bras. C'est là que je le vois. Il est assis sur le perron de mon immeuble. Terrence.
Benjamin l'a vu aussi et a sans doute senti au même moment mes doigts se crisper autour de son avant-bras. Il me regarde, intrigué par ma réaction, et regarde celui qui semble l'avoir provoquée. Nous nous sommes figés à quelques mètres de Terrence, qui s'est redressé. Je regarde sa haute silhouette qui se découpe dans le halo du réverbère, ses boucles brunes plus que jamais en bataille, et il me semble que mon cœur s'arrête.
Terrence vient vers nous d'une démarche nonchalante et tend poliment sa main à Benjamin, qu'il fixe cependant d'un regard noir.
(...)
- Ta tante m'a dit que tu étais sortie, j'ai eu envie d'attendre, me dit-il d'un ton détaché.
(...)
- Tu es partie sur un malentendu, j'ai pensé que je te devais des explications reprend Terrence d'une voix glaciale. Mais manifestement , j'ai accordé un peu trop d'importance à cette histoire, en tout cas plus que toi. J'ai l'impression que tu as déjà oublié tout ça, l'air de Paris sans doute, dit-il en lançant un regard significatif vers Benjamin.

Je vacille sous le sous-entendu, que je prends comme une gifle.
(...)
- Je te trouve bien mal placé pour me faire la morale ou me juger, dis-je froidement, en fixant Terrence dans les yeux.
- Zoé, je n'ai pas fait des milliers de kilomètres pour que l'on se dispute, commence-t-il d'un ton suppliant.
- Non, tu les as fait pour faire la promo de ton film, dis-je cinglante.


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- Tu n'as connu que la queue de mon frère?
Elle se met à rire comme une petite pucelle en déroute.
- Oui.
- Ta vie est encore pire que ce que je pensais, ma pauvre.
Elle se remet à chialer. Je crois que je ne suis vraiment pas douée pour réconforter les gens. On ne peut décidément pas être doué en tout. Même pour moi. D'un autre côté, je me suis rarement trouvée dans cette situation.
- Comment peux-tu savoir que c'est le bon gland si tu n'en as testé aucun?
- Je l'aime.
- Et alors? Tu crois que c'est une excuse suffisante? C'est comme si pour ton mariage, tu n'avais goûté qu'une pièce montée. Je suis sûre que ça n'a pas été le cas, non?
- Ah non, j'en ai tellement mangé des différentes que j'ai été malade le lendemain.
- Bon bah voilà, tu comprends le concept. Pour la queue, c'est la même chose. Tu ne peux pas te contenter d'une. Et puis surtout, tu te tapes rarement une indigestion phallique le lendemain.


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Mon sang se met à bouillir dans mes veines et la jalousie me submerge si rapidement que je me transforme en connard intégral. Je traverse la maison, ignorant mon père qui m’appelle, Adèle qui entre enfin et tente encore de m’approcher.

Je ne trouve Fable nulle part à l’intérieur et, quand je l’aperçois enfin, debout dans le jardin en train de fumer une cigarette, je vois rouge.
J’ai soudain envie d’assommer quelqu’un. J’ouvre la porte d’entrée, sors de la maison et me dirige droit vers elle. Nos regards se rencontrent et je décèle la peur, la méfiance et… une colère égale à la mienne dans ses yeux.
Elle tire une longue bouffée sur sa cigarette et souffle la fumée dans mon visage quand je m’arrête devant elle, ce qui me rend furieux. Furieux contre elle. Contre Adèle. Contre mon père. Je m’en veux aussi d’avoir pensé que je pouvais avoir une histoire avec cette fille qui se fout éperdument de moi.
— Tu es avec quelqu’un d’autre, rétorqué-je, sans me soucier de me contrôler.
Elle pince les lèvres tandis que sa cigarette se balance entre ses doigts.
— Je vois que tu as parlé à ta belle-mère.
— Dis-moi ce qui se passe.
— En quoi ça te regarde ? Elle laisse tomber sa cigarette dans l’herbe et l’écrase avec le talon de sa botte pour l’éteindre, creusant un trou dans la pelouse impeccable de mes parents. Mon père va péter un câble en voyant ça.
— Je t’ai donné un sacré paquet pour que tu joues le rôle de ma petite amie cette semaine. Je crois que ça me regarde. Je l’attrape par le bras et regarde droit dans le vert de ses yeux. Je veux voir si elle me ment, si tout ce qu’on a partagé hier n’était qu’un monceau de conneries sans importance à ses yeux. Ça fait mal. Plus que je veux bien l’admettre.
— Alors nous y revoilà. Toutes ces belles paroles et le romantisme d’hier se sont évaporés dès que tu as pris ton pied. Et maintenant, on est de retour à la case départ et à cette histoire de petite amie à gages.
Elle est en colère. Mais je le suis encore plus.
— Dis-moi la vérité. Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ?

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Je lui cours après en l’appelant par son nom, mais c’est comme s’il ne m’entendait plus. J’ai été effrayée par la manière dont son visage s’est soudain vidé de toute émotion quand je lui ai répété les paroles d’Adèle.
Il s’est soudain complètement refermé sur lui-même et c’est la chose la plus étrange que j’aie jamais vue, comme s’il avait mis en marche une sorte de mécanisme de défense ou quelque chose comme ça. Il me claque la porte de sa chambre au nez et je l’ouvre, y entrant comme une femme en mission. Il se tient debout au milieu de la pièce et me tourne le dos. La tête basculée en arrière, il regarde le plafond.
J’aimerais pouvoir lire dans ses pensées, lui offrir un peu de réconfort, quelque chose. N’importe quoi. Mais je reste plantée là, dansant d’un pied sur l’autre, en proie à l’agitation.
— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.
— D’accord, je te laisse tranquille. Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.
— Non.
Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.
— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.
Mon estomac se noue et j’ai la nausée.
— Ça ne me dérange pas de rester…
— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.
J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances.
Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami. À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi. La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.
— Je vais aller faire mon sac.
Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte? Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux

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date : 28-03-2014
Il me caresse la joue tendrement.
- Tu m'as vraiment manqué, tu sais.
- Pourquoi n'as-tu pas appelé ?
- C'était difficile dit-il en se rembrunissant, avec tout ce qui s'est passé. Je t'en voulais, mais je m'en voulais aussi, j'aurais dû comprendre ta réaction. J'ai pensé que ce voyage au Japon, loin de toi, me permettrait d'y voir plus clair. Mais ça a été un supplice, dit-il en éclatant de rire.
Cet aveu m'émeut : il a souffert comme moi de notre séparation. Je n'ose croire ce que j'entends.
- Zoé, dit-il en redevenant sérieux, j'ai follement envie de te prendre là, sur cette banquette. Mais, sourit-il en me voyant rougir, je doute que l'on parvienne à oublier la présence de Max à l'avant malgré les vitres fumées. Et j'ai envie de bien mieux pour nos retrouvailles qu'une étreinte rapide à l'arrière d'une voiture. Malheureusement, j'ai ce rendez-vous ce soir.
- Et moi aussi j'ai un rendez-vous, laissé-je échapper.
- Ah bon ? me dit-il en me regardant d'un œil soudain soupçonneux, ses yeux s'arrêtant sur le décolleté qui dévoile la naissance de mes seins. Je peux te déposer ? demande-t-il un peu froidement.

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- C'est pas de la charité ! je riposte en serrant les points. Il tient à moi ... et je tiens à lui !
Warner hocha la tête, pas très impressionné.
- Tu devrais adopter un chien, mon coeur. J'ai entendu dire qu'ils partagaient les mêmes qualités.

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Avez vous apprécié cet extrait ? +27
- Il y a trois choses que tu dois savoir à propos de moi, dit-il en s'approchant. Primo, je déteste mon père à un point que tu ne peux même pas imaginer . Secundo, je suis un égoïste sans complexe qui, dans presque toutes les situations, prend des décisions uniquement fondées sur son propre intérêt. Et tertio ... je n'ai jamais eu l'intention de t'utiliser comme une arme

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