Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 946
Membres
1 009 078

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Adeline-113

Extraits de livres par Adeline-113

Commentaires de livres appréciés par Adeline-113

Extraits de livres appréciés par Adeline-113

Assise en tailleur sur mon matelas, je regardai Juju s’affairer autour de moi. Beth gisait à quelques mètres de nous.
— Tu es sûr qu’il ne faut pas l’emmener à l’hôpital ?
Juju saisit le poignet de la chamane entre ses doigts. Après quelques secondes il secoua la tête :
— Son pouls est fort et régulier. Elle dort. Demain, si nous ne parvenons pas à la ramener, j’appellerai un ami infirmier.
— Tu as déjà vu quelqu’un dans cet état ?
— Une fois. C’est rare, mais pas inédit.
Il roula les tapis pour dégager le parquet et produisit une grosse craie, comme les enfants en utilisent sur les trottoirs.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
À la frontière de ma conscience, quelque chose m’appelait. Avec un soupir je m’abandonnai au sommeil, et aux soins bienveillants de mes serpents. Je rêvai du bayou
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
J’aimerais pouvoir dire que ma vie connaîtra une fin heureuse, cependant cela fait bien longtemps que j’ai accepté le fait que ce n’est pas mon destin. À cause de mon statut d’Omega, les Alphas ont toujours eu envie de me revendiquer. Je l’ai su toute ma vie, on me l’a inculqué dès le jour où j’ai su parler. J’ai eu des années pour me préparer à mon rituel d’accouplement. Mais à présent que cette nuit est arrivée, je n’ai qu’une envie : m’enfuir.
Est-ce que cela fait de moi quelqu’un de faible ?
Peut-être… mais je préfère penser que je suis une survivante. Après tout, nous vivons dans un monde brisé, ravagé par un virus et dirigé par des meutes de loups, où des Omegas comme mes sœurs et moi ne sont bonnes que pour les besoins du rut et de l’imprégnation. Mais quelle alternative avons-nous ? Vivre en dehors de meute des Loups de la Tempête, à la merci des loups métamorphes sauvages qui nous tueront ? Non merci. Alors nous nous débrouillons, même si cela signifie qu’il faut mentir et arborer de faux sourires pour garder la tête sur les épaules.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Je débarquai à l’agence tôt le lendemain matin, de très mauvais poil, et avec un trou dans mon compte bancaire. L’espace de travail n’était qu’une succession de petits bureaux à cloisons bien alignés. L’horreur. À elle seule, cette disposition expliquait pourquoi je refusais de céder à l’attrait d’intégrer l’équipe. Ça, et l’allée face à moi, qui passait au beau milieu de la crème de la crème : mes concurrents officiels dans le monde des chasseurs de primes, la fine fleur du bureau de l’Agence des Forces Magiques. Ceux qui décrochaient tous les contrats juteux et qui ne me laissaient que les missions ridiculement dangereuses.
Bon, d’accooord. Je devais l’admettre. J’aurais adoré occuper un poste tranquille et percevoir un salaire régulier, et je me serais très bien accommodée des bureaux à cloisons en échange d’un peu de sécurité. Mais je n’y avais pas droit.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
« Il émet un sifflement admiratif quand il me voit.
— Mince ! j’ai l’impression d’avoir une tenue négligée maintenant.
Il a revêtu un jean et un tee-shirt Metallica sous son blouson en cuir, laissant son chapeau de cow-boy au vestiaire et troquant ses santiags contre une paire de bottes de moto noires.
— Détrompe-toi, dis-je avec un petit sourire. Tu as le look parfait pour cette soirée.
Amusé, il ôte son blouson et me le tend avec un jeu de sourcils coquin. Je ne veux pas l’encourager, mais je ris malgré moi. J’esquisse un pas vers lui, quand Parker se racle la gorge derrière moi. Ah ! oui… le baiser. »

Extrait de 
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
« Henry me fait monter à l’arrière d’une Mercedes noire aux lignes élancées, avant de s’installer à côté de moi. En voyant Parker prendre place derrière le volant, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre ce moment et la veille au soir, quand Xavier m’a enlevée. La seule différence, c’est que je ne pressens aucun danger imminent. Curieusement, je n’ai eu aucune prémonition de ce genre depuis que je me suis débarrassée de Xavier. Ces vampires n’ont effectivement aucune intention de me faire du mal. Du moins, pour le moment. Ça ne veut absolument pas dire que je ne risque rien. Les vampires sont d’humeur changeante, et je suis prête à parier que nous n’aurions pas la même définition du mal.
— Où allons-nous, sire ?
— À l’Occulte. C’est bien le dernier endroit où Nadine a été aperçue, n’est-ce pas ?
Alors que Parker acquiesce et passe la première, je me penche vers lui en m’efforçant de garder mon calme.
— Euh… tu vas me déposer chez moi d’abord, hein ?
Henry fixe sur moi un regard très éloquent. Cet enfoiré n’a pas l’intention de me laisser partir. »

Extrait de 
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
« Ça commence toujours de la même façon. D’abord un picotement sur ma nuque, puis une traînée de chair de poule sur mes bras. Enfin, un nœud d’angoisse se forme dans mon ventre et une effroyable certitude s’impose à moi : une personne malveillante est à l’approche. Ces prémonitions sont très vagues, elles m’avertissent simplement d’un mal ou d’un danger imminent. Pourtant, j’ai appris à m’y fier.
Je jette un regard circulaire pour tenter de déterminer qui, dans le bus, va me poser un problème. À part les quelques passagers rentrant chez eux après une longue journée de travail, je ne repère qu’un gang dont les membres sont en train de chahuter tout au fond. Cela n’ayant rien d’inhabituel dans les transports en commun à Détroit, je ne me suis pas inquiétée outre mesure en montant dans le bus, mais je remarque à présent que l’un d’eux m’observe avec insistance. Lorsqu’il me surprend à regarder dans sa direction, il hoche la tête.
— Hé, poupée ! pourquoi tu viens pas ici, histoire qu’on fasse un peu connaissance ?
Répondre ou garder le silence ? Qu’est-ce qui l’énerverait le moins ?
— J’ai un petit ami, désolée.
C’est faux ; je fuis toute forme de relation. Cependant, c’est[…] »

Extrait de 
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 02-12-2021
« Gabriel regarda Beezle. Je les dévisageai tour à tour, et quelque chose passa entre eux. Gabriel semblait toujours en colère, vulnérable aussi, et Beezle paraissait déçu et fatigué. Mais il y avait également de la résignation sur leurs visages. J’avais gagné. La magie faiblit au fond de moi, jusqu’à ne plus être qu’une flamme vacillante, et attendit.
— Il faut que je remonte un peu loin dans le passé, dit Beezle d’un air désolé.
— Ça m’est égal que tu doives remonter loin, affirmai-je. Du moment que je sais tout quand tu auras fini.
— Prends garde à ce que tu demandes, m’avertit Gabriel, la voix de nouveau dangereusement suave. Le savoir que tu recevras ne sera peut-être pas celui que tu veux.
— Que j’en veuille ou non, j’en ai besoin, rétorquai-je. Comme je l’ai dit, je suis fatiguée de me faire tabasser par des trucs que je ne connais et ne comprends pas. »

Extrait de 
Black Wings T1
Christina Henry
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 02-12-2021
« Je déteste quand une âme joue les têtes de mule avec moi. Ça n’arrive pas aussi souvent qu’on pourrait le penser. La plupart des gens comprennent qu’ils sont morts et veulent aller de l’avant. Peut-être parce qu’ils pensent que le paradis les attend. Peut-être parce qu’ils croient qu’ils vont se réincarner en princesse de Monaco… Est-ce qu’il y a encore quelqu’un qui a envie de se réincarner en princesse de Monaco de nos jours ? Peut-être sont-ils juste fatigués de ce monde. Quand je me présente pour les escorter jusqu’à la Porte, ils savent pourquoi je suis là et ils sont prêts à partir. Mais il arrive parfois, comme aujourd’hui, qu’une âme n’ait pas envie de quitter son enveloppe terrestre.
Mme Luccardi n’avait pas envie d’abandonner ses chats… Quinze, au total. Les gens s’attachent beaucoup à leurs animaux de compagnie. À vrai dire, j’ai vu bien des personnes plus attachées à leurs animaux qu’à leurs enfants. Je conçois qu’ils considèrent leur petit compagnon à quatre pattes comme un membre de leur famille. Ce que je dois leur faire comprendre, c’est qu’ils sont morts et ne peuvent plus nourrir ni brosser ou cajoler le petit Muffy[…] »

Extrait de 
Black Wings T1
Christina Henry
Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il détache sa ceinture, la tirant lentement à travers les boucles avant de la faire claquer dans sa paume. Encore, et encore. Je suis incapable de détourner le regard. Devant ma terreur, ses yeux luisent avec excitation.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
J’aurais dû me douter que ce connard ne respecterait pas sa promesse. Je me suis dit qu’il pourrait être un gentleman et honorer notre marché comme il le fait dans la vie professionnelle, mais c’était bien naïf de ma part. Tout ce qu’il veut, c’est m’utiliser et me briser, et il a réussi.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
La réception s’est terminée rapidement, à mon grand soulagement, après quelques cadeaux offerts par nos invités. Je ne veux pas perdre de temps alors que je peux enfin être seul avec elle... ma princesse... ma femme.
Charlotte Van Buren est enfin à moi et j’ai hâte de la toucher. Pas besoin de partir en lune de miel. Mon manoir fera l’affaire et je trouverai mille et une façons de la gâter.
Nous sommes dans la limousine, sur le chemin du retour, et ma main ne peut s’empêcher de dériver vers elle. Je caresse ses bras doux et sa robe, puis sa cuisse que je presse délicatement.
Mais elle se dérobe en serrant les jambes et se tourne vers la vitre comme si je n’étais pas là. Pourtant, nous savons tous les deux qu’elle ne fait qu’éviter l’inévitable. Maintenant qu’elle est ma femme, j’ai tous les droits de la faire mienne et elle le sait pertinemment.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Je n’aurais pas dû venir en réponse à son appel de détresse. Mais je ne peux plus faire marche arrière maintenant. C’est trop tard, il m’a déjà vue.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
PROLOGUE

Easton
Quelques semaines plus tôt (âge : 25 ans)
Je ne peux m’empêcher de dévisager la jolie fille riche aux cheveux roses qui danse sur la photo, en page cinq du journal que je tiens entre les mains.
« L’héritière Davis fête son anniversaire alors que l’entreprise de son père est au bord de la faillite. »
Un rictus mauvais me monte aux lèvres quand je découvre ce titre. Enfin, voilà quelque chose d’intéressant. C’est comme ça que je vais mettre un pied dans la porte... c’est comme ça que je vais détruire son entreprise de plusieurs millions de dollars et faire main basse sur la fille.
Charlotte Davis. La fille de mon ennemi juré et mon obsession de toujours.
Dès l’instant où nous nous sommes rencontrés, au mariage de son père, j’ai su immédiatement qu’elle était faite pour moi. Ça n’a jamais été un choix, même si elle en est persuadée. Elle croit pouvoir décider de son destin, mais elle se trompe.
J’ai travaillé d’arrache-pied pendant des années pour bâtir un empire dans le seul but de détruire Davis Holding et de mettre la main sur Charlotte. Et j’obtiendrai ce que je veux.
Froissant le journal dans mon poing, je me lève pour le jeter.
Il est temps de passer quelques coups de fil et de me mettre sérieusement au boulot.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Les deux hommes bondirent sur leurs pieds. Les cornes dorées de Roan brillaient et son regard dégageait une colère animale. Il se tenait étrangement immobile, le corps ramassé dans une rage à peine contrôlée, comme un serpent prêt à mordre. Dans des circonstances ordinaires, j’aurais parié sur lui en toute sérénité. Mais Wood venait de se gorger d’énormément de peur et il n’y avait pas des masses de désir dans l’air pour renforcer l’énergie de Roan.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
— Réveille-toi.
La voix profonde vint perturber mon sommeil et je resserrai la couverture autour de moi. Heureusement, mon rêve sylvestre ne s’était pas renouvelé.
Je me frottai les yeux en essayant de débarrasser mon esprit du brouillard du sommeil.
— Réveille-toi, répéta la voix. On a du travail.
J’ouvris lentement les yeux. La nuit était tombée, et seules les braises rougeoyantes dans la cheminée éclairaient la pièce. Il faisait froid, bien plus froid qu’avant, et l’idée de retirer la couverture de mon corps nu me remplit d’effroi.
— Tiens.
Il lança un paquet de vêtements sur mon lit.
— Habille-toi. Il faut qu’on y aille.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le crépuscule tombait quand je sortis du taxi à côté de Guildhall, un grand édifice médiéval en pierres. L’ombre des flèches du bâtiment s’étirait sur les pavés de la place vide comme des doigts noueux.
De ce que j’en savais grâce à mon guide de voyage, Guildhall était l’ancien centre romain de la ville, et l’endroit où les guildes médiévales se retrouvaient pour échanger. C’était aussi l’endroit où les rois tenaient les procès des hérétiques à moitié morts après qu’ils furent passés par la torture dans la Tour de Londres et avant d’être brûlés vifs dans le quartier voisin de Smithfield. Si les fantômes étaient réels, cet endroit devait crouler sous le poids de leurs souvenirs.
Mon téléphone vibra et je le sortis de mon sac. Le nom de Gabriel apparut sur l’écran et je décrochai.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le fae était étendu sur les dalles de pierre et la lumière des bougies baignait ses traits réguliers.
Je le dominais désormais, et ce pouvoir m’enivrait. Je ne voulais plus réfléchir, je ne voulais plus être prudente. Au bout du compte, j’étais une fugitive. Je n’avais plus grand-chose à perdre.
Debout sous les arches imposantes de la vieille église londonienne, je le fixai. La lumière des bougies vacillait dans la nef et loin au-dessus de moi, des ombres épaisses dansaient le long des voûtes comme des esprits malveillants. Je pris une grande inspiration. Le combat était terminé.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Ils terminent leur petit-déjeuner sur le balcon lorsque le téléphone sonne dans la chambre. Nico dépose un baiser sur la tête d’Angel en se dirigeant vers la suite. Quelques minutes plus tard, il revient avec Luca.
Avant même de comprendre ce qu’elle fait, Angel est debout et le serre dans les bras. « Luca ! Tu vas bien ! »
Il rit. « On dirait bien. »
Angel recule, essayant de cacher sa gêne. Elle n’avait pas réalisé à quel point elle avait fini par l’apprécier. « C’est super. Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Angel tourne dans tous les sens, incapable de s’installer confortablement dans le petit lit. Il ne fait pas chaud dans la chambre, mais sa peau est moite, et elle jette le drap alors qu’elle roule sur le dos.
Elle a passé toute la journée à faire les cent pas dans la pièce après que Luca l’a ramenée ici. Elle a eu honte et a à peine pu regarder Luca dans les yeux. Nico lui raconterait-il ce qu’il s’est passé entre eux ? Serait-ce une histoire qu’il partagerait avec les hommes qui travaillaient pour lui ?
Elle n’y croit pas vraiment. Elle repense au moment où il a approché sa bouche de la sienne. Ce qu’elle a vu dans ses yeux à ce moment-là semblait plus complexe que le simple désir ou l’ambition.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Angelica se dit qu’elle doit être un peu parano. Elle a fait quelques courses avant d’aller travailler au Muddy Cup : elle est passée à l’épicerie, puis a récupéré les bottines à talons qu’elle avait envoyées à réparer, et est allée payer un PV en retard. Rien de tout cela n’est inhabituel pour un mercredi après-midi, mais un mauvais pressentiment l’a suivie toute la journée, ainsi que la sensation tenace d’être surveillée. Quand elle arrive enfin au café, elle est soulagée. Entourée par les canapés rembourrés, les vieilles chaises et le comptoir abîmé du bar, sa paranoïa s’évanouit.
Elle travaille au café du coin depuis ses études, et bien qu’elle sache, au fond d’elle-même, qu’elle devrait élaborer un plan sur le long terme, elle a l’impression de ne pas arriver à avancer. La passivité postuniversitaire qui est si commune à sa génération et qu’elle méprise tant la paralyse, la fige sur place et l’humilie.
Elle passe les quelques heures suivantes à servir café sur café et à aller chercher la clé que tout le monde semble déterminé à oublier dans les toilettes. Quand l’heure de la fermeture arrive, elle a complètement oublié l’inquiétude qui l’avait envahie auparavant et nettoie le sol, heureuse d’avoir terminé sa journée, lorsque son portable sonne. Elle le sort de la poche de son jean et sourit en voyant le nom sur l’écran.
« Salut, gros naze, dit-elle en bloquant le téléphone entre son oreille et son épaule tout en continuant à passer la serpillère.
— Très drôle. » Son frère David rit de l’autre côté de la ligne. « Surtout quand on sait que tu travailles toujours dans cet endroit pourri.
— Tu marques un point. Quoi de neuf ?
— Pas grand-chose. Je viens de terminer les partiels. »
Elle tend la main pour resserrer l’élastique qui retient ses cheveux blonds en une demi-queue de cheval. « Cool. » Elle hésite un instant. « Tout va bien ? »
David et elle sont proches, mais ils sont plutôt du genre à s’envoyer des textos. Les appels sont réservés aux relations amoureuses et aux crises existentielles.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il eut beau vérifier son rétroviseur toutes les deux minutes, Nathan ne vit personne les suivre. Ils entrèrent dans l’immeuble et montèrent jusqu’à l’appartement de Nathan en silence. Une fois à l’intérieur, Nathan se dirigea immédiatement vers la chambre et referma la porte derrière eux.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
La porte de Gareth était entrouverte quand Nathan l’atteignit. Il entra immédiatement et suivit son odeur jusqu’au salon.
— Salut.
— Nathan. Assieds-toi.
Il désigna une chaise et Nathan s’assit comme demandé.
— Nous allons devoir faire vite. J’ai une réunion avec Cam dans quarante minutes.
— Encore une ?
Nathan était surpris. Pas que les bêtas ne soient pas régulièrement en contact avec leur alpha, mais deux réunions en deux jours, c’était inhabituel.
Gareth soupira.
— La meute de Primrose Hill signale avoir rencontré les mêmes problèmes que toi l’autre nuit.
Intéressant. Ils devaient déjà avoir contacté Cam à ce sujet. Nathan se demanda s’ils lui avaient aussi parlé de Jared et lui. Heureusement, il avait appelé pour prévenir Gareth.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Jared s’appuya contre le bar et scanna la foule du vendredi soir. Vingt-deux heures était encore relativement tôt pour ce quartier de la ville, mais le club était déjà au trois quarts plein. Aucun des occupants ne retint son attention ce soir et avec un soupir blasé, il finit son verre d’une traite et se retourna vers le barman.
Après avoir servi le couple à côté de lui, le barman s’arrêta devant Jared et tapota le comptoir du bout des doigts.
— La même chose ?
L’homme était grand et élancé, avec un air de supériorité qui criait changeforme. Il était peut-être mignon, mais Jared n’avait aucune intention de s’aventurer sur ce terrain à nouveau.
— Non.
Jared secoua la tête et se pencha en avant pour mieux voir le frigo rempli de bouteilles de bière.
— Je me sens d’humeur pour quelque chose de différent.
Comme il s’y attendait, le barman sourit et lui lança un clin d’œil.
— Vraiment ?
Ignorant la drague évidente, Jared pointa du doigt le bar à bière.
— Oui. Je prendrai une Heineken, s’il vous plaît.
Une flopée d’hommes et de femmes dans ce club aurait sauté sur l’occasion de coucher avec un changeforme, mais Jared n’en faisait pas partie.
Le type haussa un sourcil devant son manque d’intérêt, mais son sourire ne vacilla pas un instant quand il lui tendit la bière.
— Fais-moi savoir si autre chose te tente.
Jared le paya et leva sa bouteille dans une sorte de salut formel.
— Je n’y manquerai pas.
Sale arrogant.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le Diable attaqua sans avertissement : il enfonça son poing dans les dalles de pierres du sol, avec une force telle qu’elle se réverbéra dans tous les pavés. Je ne sais comment, je fus épargnée, mais toutes les autres personnes présentes dans la pièce perdirent l’équilibre et s’écroulèrent au sol.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Une vague de satisfaction me submergea quand Carrow accepta de m’accompagner pour rendre visite à la Guilde des ensorceleurs. Je lui avais dit la vérité à propos du nécromant et de ses probables desseins, mais je n’aimais pas l’idée que toutes les forces de police soient à sa poursuite. Ça suscitait en moi un instinct protecteur que j’avais cru mort depuis longtemps. Guild City était un endroit agréable où vivre, mais si je devenais incapable de retourner à Londres, ce lieu se transformerait en cage.
— Viens.
Je la contournai et humai son odeur en la dépassant.
De la lavande.
Et autre chose, qui n’appartenait qu’à elle et que j’aimais beaucoup, sans pouvoir l’identifier. Les deux odeurs étaient si faibles que j’inhalai plus profondément ce parfum, juste pour en obtenir un avant-goût ; oh, comme j’aurais aimé pouvoir la humer plus en détail ! Ainsi, je me sentais plus en vie, d’une certaine manière. Elle me rappelait que je n’avais fait qu’exister, ces dernières années… sans vraiment vivre.
Un homme de glace.
Afflua en moi une envie puissante de faire volte-face pour l’attirer dans mes bras, mais je résistai et me dirigeai vers la porte sans tourner la tête vers elle. Elle trouvait mes regards intenses inconfortables et je devais le garder en tête. Pour l’instant.
Sans parler du fait qu’à chaque seconde que je passais avec elle, j’avais envie de la mordre. Je n’avais plus eu envie de mordre quelqu’un depuis des siècles.
Mais elle…
Oui.
Je m’efforçai de repousser ces pensées et traversai le couloir.
J’entendis le bruit de ses pas alors qu’elle me rattrapait et elle se mit à marcher à mes côtés, épaule contre épaule.
— Vous avez un contact à la Guilde des ensorceleurs ? demanda-t-elle.
— J’ai des contacts partout.
— Et maintenant, on fait quoi ? On va juste frapper à leur porte ?
— Pas tout à fait. Mais on va entrer là-bas.
— Ouais. Il n’y a pas de voiture dans cette ville, n’est-ce pas ?
— Juste des motos.
— Vous n’en avez pas ?
— Qui a besoin d’un véhicule quand il peut se transformer en chauve-souris et voler ?
Elle émit un son étranglé.
— Vous… Quoi ?
— Je plaisante.
— Je ne savais pas que les vampires avaient le sens de l’humour.
Je haussai les épaules.
— Nous sommes de vraies énigmes.
Elle lâcha un rire sec.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1


  • aller en page :
  • 1
  • 2

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode