Commentaires de livres faits par Adeline-113
Extraits de livres par Adeline-113
Commentaires de livres appréciés par Adeline-113
Extraits de livres appréciés par Adeline-113
Est-ce que cela fait de moi quelqu’un de faible ?
Peut-être… mais je préfère penser que je suis une survivante. Après tout, nous vivons dans un monde brisé, ravagé par un virus et dirigé par des meutes de loups, où des Omegas comme mes sœurs et moi ne sont bonnes que pour les besoins du rut et de l’imprégnation. Mais quelle alternative avons-nous ? Vivre en dehors de meute des Loups de la Tempête, à la merci des loups métamorphes sauvages qui nous tueront ? Non merci. Alors nous nous débrouillons, même si cela signifie qu’il faut mentir et arborer de faux sourires pour garder la tête sur les épaules.
Bon, d’accooord. Je devais l’admettre. J’aurais adoré occuper un poste tranquille et percevoir un salaire régulier, et je me serais très bien accommodée des bureaux à cloisons en échange d’un peu de sécurité. Mais je n’y avais pas droit.
— Mince ! j’ai l’impression d’avoir une tenue négligée maintenant.
Il a revêtu un jean et un tee-shirt Metallica sous son blouson en cuir, laissant son chapeau de cow-boy au vestiaire et troquant ses santiags contre une paire de bottes de moto noires.
— Détrompe-toi, dis-je avec un petit sourire. Tu as le look parfait pour cette soirée.
Amusé, il ôte son blouson et me le tend avec un jeu de sourcils coquin. Je ne veux pas l’encourager, mais je ris malgré moi. J’esquisse un pas vers lui, quand Parker se racle la gorge derrière moi. Ah ! oui… le baiser. »
Extrait de
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
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— Où allons-nous, sire ?
— À l’Occulte. C’est bien le dernier endroit où Nadine a été aperçue, n’est-ce pas ?
Alors que Parker acquiesce et passe la première, je me penche vers lui en m’efforçant de garder mon calme.
— Euh… tu vas me déposer chez moi d’abord, hein ?
Henry fixe sur moi un regard très éloquent. Cet enfoiré n’a pas l’intention de me laisser partir. »
Extrait de
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
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Je jette un regard circulaire pour tenter de déterminer qui, dans le bus, va me poser un problème. À part les quelques passagers rentrant chez eux après une longue journée de travail, je ne repère qu’un gang dont les membres sont en train de chahuter tout au fond. Cela n’ayant rien d’inhabituel dans les transports en commun à Détroit, je ne me suis pas inquiétée outre mesure en montant dans le bus, mais je remarque à présent que l’un d’eux m’observe avec insistance. Lorsqu’il me surprend à regarder dans sa direction, il hoche la tête.
— Hé, poupée ! pourquoi tu viens pas ici, histoire qu’on fasse un peu connaissance ?
Répondre ou garder le silence ? Qu’est-ce qui l’énerverait le moins ?
— J’ai un petit ami, désolée.
C’est faux ; je fuis toute forme de relation. Cependant, c’est[…] »
Extrait de
Nora Jacobs, Tome 1- Démasquée
Jackie May
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— Il faut que je remonte un peu loin dans le passé, dit Beezle d’un air désolé.
— Ça m’est égal que tu doives remonter loin, affirmai-je. Du moment que je sais tout quand tu auras fini.
— Prends garde à ce que tu demandes, m’avertit Gabriel, la voix de nouveau dangereusement suave. Le savoir que tu recevras ne sera peut-être pas celui que tu veux.
— Que j’en veuille ou non, j’en ai besoin, rétorquai-je. Comme je l’ai dit, je suis fatiguée de me faire tabasser par des trucs que je ne connais et ne comprends pas. »
Extrait de
Black Wings T1
Christina Henry
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Mme Luccardi n’avait pas envie d’abandonner ses chats… Quinze, au total. Les gens s’attachent beaucoup à leurs animaux de compagnie. À vrai dire, j’ai vu bien des personnes plus attachées à leurs animaux qu’à leurs enfants. Je conçois qu’ils considèrent leur petit compagnon à quatre pattes comme un membre de leur famille. Ce que je dois leur faire comprendre, c’est qu’ils sont morts et ne peuvent plus nourrir ni brosser ou cajoler le petit Muffy[…] »
Extrait de
Black Wings T1
Christina Henry
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Charlotte Van Buren est enfin à moi et j’ai hâte de la toucher. Pas besoin de partir en lune de miel. Mon manoir fera l’affaire et je trouverai mille et une façons de la gâter.
Nous sommes dans la limousine, sur le chemin du retour, et ma main ne peut s’empêcher de dériver vers elle. Je caresse ses bras doux et sa robe, puis sa cuisse que je presse délicatement.
Mais elle se dérobe en serrant les jambes et se tourne vers la vitre comme si je n’étais pas là. Pourtant, nous savons tous les deux qu’elle ne fait qu’éviter l’inévitable. Maintenant qu’elle est ma femme, j’ai tous les droits de la faire mienne et elle le sait pertinemment.
Easton
Quelques semaines plus tôt (âge : 25 ans)
Je ne peux m’empêcher de dévisager la jolie fille riche aux cheveux roses qui danse sur la photo, en page cinq du journal que je tiens entre les mains.
« L’héritière Davis fête son anniversaire alors que l’entreprise de son père est au bord de la faillite. »
Un rictus mauvais me monte aux lèvres quand je découvre ce titre. Enfin, voilà quelque chose d’intéressant. C’est comme ça que je vais mettre un pied dans la porte... c’est comme ça que je vais détruire son entreprise de plusieurs millions de dollars et faire main basse sur la fille.
Charlotte Davis. La fille de mon ennemi juré et mon obsession de toujours.
Dès l’instant où nous nous sommes rencontrés, au mariage de son père, j’ai su immédiatement qu’elle était faite pour moi. Ça n’a jamais été un choix, même si elle en est persuadée. Elle croit pouvoir décider de son destin, mais elle se trompe.
J’ai travaillé d’arrache-pied pendant des années pour bâtir un empire dans le seul but de détruire Davis Holding et de mettre la main sur Charlotte. Et j’obtiendrai ce que je veux.
Froissant le journal dans mon poing, je me lève pour le jeter.
Il est temps de passer quelques coups de fil et de me mettre sérieusement au boulot.
La voix profonde vint perturber mon sommeil et je resserrai la couverture autour de moi. Heureusement, mon rêve sylvestre ne s’était pas renouvelé.
Je me frottai les yeux en essayant de débarrasser mon esprit du brouillard du sommeil.
— Réveille-toi, répéta la voix. On a du travail.
J’ouvris lentement les yeux. La nuit était tombée, et seules les braises rougeoyantes dans la cheminée éclairaient la pièce. Il faisait froid, bien plus froid qu’avant, et l’idée de retirer la couverture de mon corps nu me remplit d’effroi.
— Tiens.
Il lança un paquet de vêtements sur mon lit.
— Habille-toi. Il faut qu’on y aille.
De ce que j’en savais grâce à mon guide de voyage, Guildhall était l’ancien centre romain de la ville, et l’endroit où les guildes médiévales se retrouvaient pour échanger. C’était aussi l’endroit où les rois tenaient les procès des hérétiques à moitié morts après qu’ils furent passés par la torture dans la Tour de Londres et avant d’être brûlés vifs dans le quartier voisin de Smithfield. Si les fantômes étaient réels, cet endroit devait crouler sous le poids de leurs souvenirs.
Mon téléphone vibra et je le sortis de mon sac. Le nom de Gabriel apparut sur l’écran et je décrochai.
Je le dominais désormais, et ce pouvoir m’enivrait. Je ne voulais plus réfléchir, je ne voulais plus être prudente. Au bout du compte, j’étais une fugitive. Je n’avais plus grand-chose à perdre.
Debout sous les arches imposantes de la vieille église londonienne, je le fixai. La lumière des bougies vacillait dans la nef et loin au-dessus de moi, des ombres épaisses dansaient le long des voûtes comme des esprits malveillants. Je pris une grande inspiration. Le combat était terminé.
Avant même de comprendre ce qu’elle fait, Angel est debout et le serre dans les bras. « Luca ! Tu vas bien ! »
Il rit. « On dirait bien. »
Angel recule, essayant de cacher sa gêne. Elle n’avait pas réalisé à quel point elle avait fini par l’apprécier. « C’est super. Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Elle a passé toute la journée à faire les cent pas dans la pièce après que Luca l’a ramenée ici. Elle a eu honte et a à peine pu regarder Luca dans les yeux. Nico lui raconterait-il ce qu’il s’est passé entre eux ? Serait-ce une histoire qu’il partagerait avec les hommes qui travaillaient pour lui ?
Elle n’y croit pas vraiment. Elle repense au moment où il a approché sa bouche de la sienne. Ce qu’elle a vu dans ses yeux à ce moment-là semblait plus complexe que le simple désir ou l’ambition.
Elle travaille au café du coin depuis ses études, et bien qu’elle sache, au fond d’elle-même, qu’elle devrait élaborer un plan sur le long terme, elle a l’impression de ne pas arriver à avancer. La passivité postuniversitaire qui est si commune à sa génération et qu’elle méprise tant la paralyse, la fige sur place et l’humilie.
Elle passe les quelques heures suivantes à servir café sur café et à aller chercher la clé que tout le monde semble déterminé à oublier dans les toilettes. Quand l’heure de la fermeture arrive, elle a complètement oublié l’inquiétude qui l’avait envahie auparavant et nettoie le sol, heureuse d’avoir terminé sa journée, lorsque son portable sonne. Elle le sort de la poche de son jean et sourit en voyant le nom sur l’écran.
« Salut, gros naze, dit-elle en bloquant le téléphone entre son oreille et son épaule tout en continuant à passer la serpillère.
— Très drôle. » Son frère David rit de l’autre côté de la ligne. « Surtout quand on sait que tu travailles toujours dans cet endroit pourri.
— Tu marques un point. Quoi de neuf ?
— Pas grand-chose. Je viens de terminer les partiels. »
Elle tend la main pour resserrer l’élastique qui retient ses cheveux blonds en une demi-queue de cheval. « Cool. » Elle hésite un instant. « Tout va bien ? »
David et elle sont proches, mais ils sont plutôt du genre à s’envoyer des textos. Les appels sont réservés aux relations amoureuses et aux crises existentielles.
— Salut.
— Nathan. Assieds-toi.
Il désigna une chaise et Nathan s’assit comme demandé.
— Nous allons devoir faire vite. J’ai une réunion avec Cam dans quarante minutes.
— Encore une ?
Nathan était surpris. Pas que les bêtas ne soient pas régulièrement en contact avec leur alpha, mais deux réunions en deux jours, c’était inhabituel.
Gareth soupira.
— La meute de Primrose Hill signale avoir rencontré les mêmes problèmes que toi l’autre nuit.
Intéressant. Ils devaient déjà avoir contacté Cam à ce sujet. Nathan se demanda s’ils lui avaient aussi parlé de Jared et lui. Heureusement, il avait appelé pour prévenir Gareth.
Après avoir servi le couple à côté de lui, le barman s’arrêta devant Jared et tapota le comptoir du bout des doigts.
— La même chose ?
L’homme était grand et élancé, avec un air de supériorité qui criait changeforme. Il était peut-être mignon, mais Jared n’avait aucune intention de s’aventurer sur ce terrain à nouveau.
— Non.
Jared secoua la tête et se pencha en avant pour mieux voir le frigo rempli de bouteilles de bière.
— Je me sens d’humeur pour quelque chose de différent.
Comme il s’y attendait, le barman sourit et lui lança un clin d’œil.
— Vraiment ?
Ignorant la drague évidente, Jared pointa du doigt le bar à bière.
— Oui. Je prendrai une Heineken, s’il vous plaît.
Une flopée d’hommes et de femmes dans ce club aurait sauté sur l’occasion de coucher avec un changeforme, mais Jared n’en faisait pas partie.
Le type haussa un sourcil devant son manque d’intérêt, mais son sourire ne vacilla pas un instant quand il lui tendit la bière.
— Fais-moi savoir si autre chose te tente.
Jared le paya et leva sa bouteille dans une sorte de salut formel.
— Je n’y manquerai pas.
Sale arrogant.
— Viens.
Je la contournai et humai son odeur en la dépassant.
De la lavande.
Et autre chose, qui n’appartenait qu’à elle et que j’aimais beaucoup, sans pouvoir l’identifier. Les deux odeurs étaient si faibles que j’inhalai plus profondément ce parfum, juste pour en obtenir un avant-goût ; oh, comme j’aurais aimé pouvoir la humer plus en détail ! Ainsi, je me sentais plus en vie, d’une certaine manière. Elle me rappelait que je n’avais fait qu’exister, ces dernières années… sans vraiment vivre.
Un homme de glace.
Afflua en moi une envie puissante de faire volte-face pour l’attirer dans mes bras, mais je résistai et me dirigeai vers la porte sans tourner la tête vers elle. Elle trouvait mes regards intenses inconfortables et je devais le garder en tête. Pour l’instant.
Sans parler du fait qu’à chaque seconde que je passais avec elle, j’avais envie de la mordre. Je n’avais plus eu envie de mordre quelqu’un depuis des siècles.
Mais elle…
Oui.
Je m’efforçai de repousser ces pensées et traversai le couloir.
J’entendis le bruit de ses pas alors qu’elle me rattrapait et elle se mit à marcher à mes côtés, épaule contre épaule.
— Vous avez un contact à la Guilde des ensorceleurs ? demanda-t-elle.
— J’ai des contacts partout.
— Et maintenant, on fait quoi ? On va juste frapper à leur porte ?
— Pas tout à fait. Mais on va entrer là-bas.
— Ouais. Il n’y a pas de voiture dans cette ville, n’est-ce pas ?
— Juste des motos.
— Vous n’en avez pas ?
— Qui a besoin d’un véhicule quand il peut se transformer en chauve-souris et voler ?
Elle émit un son étranglé.
— Vous… Quoi ?
— Je plaisante.
— Je ne savais pas que les vampires avaient le sens de l’humour.
Je haussai les épaules.
— Nous sommes de vraies énigmes.
Elle lâcha un rire sec.
— Tu es sûr qu’il ne faut pas l’emmener à l’hôpital ?
Juju saisit le poignet de la chamane entre ses doigts. Après quelques secondes il secoua la tête :
— Son pouls est fort et régulier. Elle dort. Demain, si nous ne parvenons pas à la ramener, j’appellerai un ami infirmier.
— Tu as déjà vu quelqu’un dans cet état ?
— Une fois. C’est rare, mais pas inédit.
Il roula les tapis pour dégager le parquet et produisit une grosse craie, comme les enfants en utilisent sur les trottoirs.