Commentaires de livres faits par Adeline-57
Extraits de livres par Adeline-57
Commentaires de livres appréciés par Adeline-57
Extraits de livres appréciés par Adeline-57
— Tu n’auras jamais connu une telle vigueur. Tu seras dur…
Elle saisit la fleur sur la table basse et la porte à ma bouche sans jamais relâcher son étreinte sur mon sexe.
— Et ça durera des heures, termine-t-elle.
J’entrouvre les lèvres et les referme sur son doigt. Elle entame un va-et-vient de son doigt dans ma bouche. Cette plante n’a aucun goût et je doute de son effet miraculeux. Ne tenant plus, j’allonge Circé sur le canapé et me place au-dessus d’elle après m’être allégé de mon jean et de mon caleçon. Je recouvre son corps à peine vêtu. Elle est sans cesse représentée la poitrine nue, et il me tarde de découvrir si le talent des artistes en exagérait la perfection.
— Tout dépend de ce que vous entendez par « étonnant »…
— Très franchement, avec tout ce que j’ai vu ces derniers temps, je crois que plus rien ne peut m’étonner.
Est-ce une façon de me mettre au défi ? Malgré moi, la phrase de Lucas élargit mon sourire. Mes œuvres sont impressionnantes mais je ressens toujours le besoin de me surpasser, alors il risque d’être étonné dans les semaines à venir.
Sans réellement craindre un piège, je relève le challenge.
Je suis une femme blanche comme la neige. Telle Cruella d’Enfer, de l’hermine couvrant son corps de la nuque jusqu’au milieu de ses mollets. J’en ai la nausée. Madame se prend pour une reine. Je rêve d’une fin à la Marie-Antoinette pour elle.
À défaut de guillotine, j’ai ma petite idée. C’est de la folie mais je dois le faire.
— Tu es ma honte et ma plus grande fierté, continue Zeus.
Apollon est le suivant. Il m’offre son bouclier puis se retire, non sans me lâcher un dernier sourire aguicheur en effectuant une révérence devant moi.
Cet adoubement est solennel. J’en rêvais depuis toujours. Les dieux sont là, à m’offrir chacun une pièce inestimable. Zeus fait la liste de mes défauts tandis que sa fille Aphrodite me drague ouvertement derrière lui, tout comme son frère Apollon. Finalement rien n’est réellement sérieux, même sur le mont Olympe. Héra calme le jeu en rappelant à elle Apollon et sa jumelle Artémis.
— Tu es indifférent à la justice, tu ne connais que les lois de la guerre.
— Laisse-toi faire.
Je sens le froid passer sur mes jambes quand ses doigts glissent de mes mollets à l’intérieur de mes cuisses. Il baisse légèrement mon boxer et me reprend en main. Après quelques secondes, je me cambre lorsque sa bouche rejoint ses doigts experts. Je me couvre le visage en gémissant. On y est… j’avais tellement essayé de retarder ce moment.
Ne pas le faire aurait été le plus grand regret de ma vie.
Je crois au mérite et ne serai jamais capable de me satisfaire de médiocrité. Même si un moment j’ai espéré apprendre à mieux connaître Lucas, je ne peux plus vivre sur terre. Cette planète n’est plus que cendres et malheurs en cascade. Je veux de l’espoir, de l’amour, et des richesses.
Il est impossible, impensable même, de laisser le monde tourner encore et encore pour enchaîner les races d’êtres humains. Cinq déceptions, cinq échecs. Il est temps d’y mettre fin.
Depuis l’enfance, je nourris un rêve et le moment est venu. C’est décidé, moi aussi je vais devenir un héros !
Une race bien trop faible pour que Zeus la laisse exister. Il n’y a plus rien à espérer de l’avenir, des hommes, ni même plus rien à faire pour sauver notre si triste petite planète bleue.
En effet, cette cinquième race sera la dernière car j’ai promis à mon maître de la détruire, de tout brûler sur mon passage, telle Sphinx sur les terres thébaines, et d’anéantir tous ceux qui s’opposeront à moi, à LUI, et à notre dessein.
– On avait pourtant promis de ne plus se mentir.
– Chris, je…
Il ouvre les yeux, et je ne trouve plus la force de réfléchir à la tournure de ma phrase.
– Si c’est juste pour m’interroger ou me faire passer vos tests, alors s’il vous plaît, ne revenez pas.
– Mais…
– S’il vous plaît, insiste-t-il. Je sais que je ne suis pas en position d’exiger quoi que ce soit, mais j’ai encore le droit de vous demander d’être honnête. Que ce soit avec moi ou envers vous-même.
C’est réellement une passion pour l’esprit humain et non une fascination pour ceux qui ôtent la vie à des centaines d’innocents. Je ne les aime pas, je ne les admire pas, je ne les envie pas.