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Il faudrait faire un test ADN pour déterminer le lien de parenté des enfants mais on ne dispose ni du temps ni de l’argent pour ça. Et puis qui a vraiment envie de savoir ? Il vaut mieux garder l’illusion qu’ils ont un père normal. Tous les trois, pas seulement le plus âgé.

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Il n'avait rien contre la Maison des enfants mais il ne comprenait pas qu'elle en fasse toute une histoire alors qu'une batte de baseball débarrasserait la société des violeurs d'enfants sans déranger ni le personnel de santé ni les avocats.

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Plus on frappait à la porte, plus il était évident que personne de conscient ne se trouvait à l’intérieur. L’un des parents avait dû quitter la maison avec sa fille et quelque chose était forcément arrivé à l’autre. Impossible de croire que quelqu’un dormait là-dedans, avec tout le boucan qu’on faisait.

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Ce jingle permettait aux auditeurs de les repérer ou servait à les alerter pour qu’ils se mettent sur écoute. Il était souvent répété plusieurs fois avant la diffusion du message proprement dit, des énumérations de chiffres et de lettres souvent précédées d’une information sur le nombre de listes diffusées. Chaque station avait aussi une manière caractéristique d’annoncer la fin de la transmission, pour la plupart c’était simplement le mot “Fin” ou “Message terminé” dans des langues variées.

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Elle jeta un coup d’œil aux enfants pétrifiés sur le banc. Elle croisait les bras de toutes ses forces comme pour s’assurer que la bonté, l’espoir et l’optimisme n’allaient pas se dissiper hors d’elle. Elle avait gardé le souvenir très net de l’allure des enfants lorsque l’affaire était tombée entre les mains des autorités. Elle revoyait leurs cheveux blonds sales et ébouriffés, leurs yeux d’un bleu très clair, leurs visages tout poisseux des larmes qui avaient sillonné leurs joues. Leurs vêtements étaient crasseux et ils étaient maigres à faire peur.

- Il existe forcément un autre moyen, ajouta-t-elle d’un air désabusé, en se retournant vers l’assemblée.

- J’ai examiné tous les dossiers, dit l’homme, agacé.

Il regarda sa montre car il avait promis d’accompagner ses enfants au cinéma.

- Les familles se battent pour adopter la petite, mais il y a très peu de demandes pour les garçons. Nous devrions être heureux d’avoir trouvé cette solution, ça ne rime à rien de continuer à chercher un couple imaginaire. Les candidats se sont fait connaître et nous avons étudié leur liste avec minutie. Nous devons être réalistes.

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D'une voix entrecoupée de larmes elle lui demande s'il a l'intention de faire du mal aux enfants. Elle n'entend pas sa réponse. Son angoisse est indicible. Il s'est tu, l'histoire se fait attendre, ils restent assis là dans le silence, Elisa est aveugle et son coeur va exploser. Soudain l'homme se redresse. Une lueur d'espoir s'élève en elle, peut-être va-t-il en rester là et s'en aller ? Elle n'ose pas s'abandonner à cette pensée. Elle doit rester sur ses gardes, il va peut-être l'attaquer par-derrière. Elle entend de nouveau le bruit inconnu, il branche quelque chose dans la prise électrique du couloir. Elle fait mentalement la liste de tous les appareils électriques du foyer qui pourraient causer des dégâts - la perceuse qu'elle a offerte pour Noël à Sigvaldi, le batteur électrique, le taille-haies, son fer à friser, le fer à repasser, l'appareil à croque-monsieur, la bouilloire électrique. Lequel est le plus dangereux ? Lequel est le plus inoffensif ? Elle respire si vite qu'elle craint de s'évanouir. Elle se rappelle soudain que ces saletés d'appareils ont un fil trop court pour aller du couloir jusqu'à la chambre. Cette idée la soulage un peu. Mais seulement quelques instants.

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Le groupe se dispersa quand il ne resta plus que quelques formalités à remplir. Restée en arrière dans l’entrée, la jeune femme fut témoin du moment où les enfants furent envoyés à la rencontre de leur nouvelle vie. Ils ne quittèrent pas leur ancienne existence sans protester – les enfants n’abandonnent jamais l’utérus chaud de leur mère sans bruit et sans cris. Le plus jeune garçon vécut particulièrement mal l’événement. Il pleura et hurla quand il vit sa sœur s’engouffrer dans le cou-loir dans les bras du pédiatre. La fillette le regardait par-dessus l’épaule du médecin, elle lui fit signe de la main en guise d’au revoir, l’expression figée. Tout dérapa après ça. Un homme en blouse blanche dut recourir à la force pour retenir le petit garçon. Lorsqu’il comprit qu’il était vaincu, ses cris se transformèrent en pleurs.La jeune femme ne pouvait détacher ses yeux de la scène. Elle avait sa part de responsabilité, elle devait rester à la hauteur et faire face aux conséquences. Le départ de l’aîné se passa un peu moins mal, il ne résistait ni ne pleurait mais ses yeux fous en disaient bien assez. Il était évident que c’était la première fois que la fratrie était séparée.

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Ils étaient ses seuls amis. Il en était de même pour eux. C’était une amitié par défaut qui ne reposait pas sur des affinités. Ils étaient adolescents lorsqu’ils avaient fait connaissance et, depuis une décennie qu’ils se fréquentaient, aucune amitié plus intéressante ne s’était présenté.

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Dans sa chambre d'hôpital, désormais son seul univers, tout était blanc ou jaune pâle. De temps à autre Karl voyait passer du vert clair, il saluait le changement mais sans enthousiasme. Les hôpitaux s'étaient appropriés cette teinte depuis si longtemps que plus personne ne l'appréciait. Le nuancier était sans doute justifié. Il évoquait l'hygiène et la santé-peut-être l'espoir. Mais de toute évidence on avait pris garde que la gamme des couleurs n'éveille pas trop d'enthousiasme chez les patients.

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Contrairement aux autres enfants, ils ne gigotaient pas et ne bougeaient pas leurs pieds. Leurs chaussures neuves planaient immobiles au-dessus du lino brillant. Leurs visages n’exprimaient ni curiosité, ni ennui, ni impatience. Tous trois fixaient le mur blanc droit devant eux comme si un dessin animé de Tom et Jerry y était projeté. De loin, on aurait dit une photo : trois enfants sur un banc.

Assis là depuis presque une demi-heure, ils pourraient bientôt se lever, mais aucun des adultes qui les observaient ne souhaitait précipiter les événements. Le bouleversement que ces enfants venaient de vivre n’était rien en comparaison de ce qui les attendait. Lorsqu’ils auraient quitté les lieux plus rien ne serait jamais pareil. On agirait au mieux et seul le temps révélerait si le bénéfice de ces changements l’emporterait sur les dommages qu’on ne pourrait éviter. C’était là que le bât blessait. Personne ne pouvait savoir d’avance, il fallait absolument résoudre le problème et tous étaient en proie au doute.

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