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Si je réussissais à sortir de cette épreuve en vie, j’allais sacrément m’assurer de ne plus jamais être impliqué dans une autre enquête criminelle.

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— Est-ce que tu es en train de me dire que tu es allé voir Markopoulos après que je t’ai demandé de ne pas le faire ?

Je pris une profonde inspiration.

— Plus ou moins. Ouais.

Je fermai les yeux et attendis que le ciel me tombe sur la tête.

Il répondit d’un ton plat.

— Pourquoi est-ce que tu l’as fait alors que je t’avais demandé de ne pas le faire ? Après m’avoir dit que tu ne le ferais pas.

— Il allait quitter la ville. J’ai pensé ...

— Non, tu n’as pas pensé, me coupa-t-il. Il n’y avait aucune bonne raison pour essayer de me doubler. Je n’en ai rien à foutre qu’il quitte la ville. Je n’en ai rien à foutre qu’il aille sur Mars. Nous avions des recours ...

Il s’arrêta en pleine phrase. Il y eut un silence tendu. Je me demandai s’il entendait le même écho que moi. S’il se souvenait de la dernière fois où nous nous étions disputés de la même façon – s’il se souvenait de la manière dont ça s’était terminé.

Il parla dans ce silence retentissant.

— Tu me déçois, Adrien.

Il avait entièrement raison – sans aucun doute, vraiment. J’avais voulu entendre de première main ce que Markopoulos avait à dire. Je ne voulais pas attendre que Jake filtre les informations pour moi, à supposer qu’il le ferait même, mais ce choix de mots en particulier était ... malvenu.

— Vraiment ? demandai-je. Je te déçois ? Je me demande ce que ça fait, d’être déçu par quelqu’un à qui tu fais confiance. Comment tu te sens ?

— Bien ... commença-t-il à dire d’une voix tendue.

— Vraiment ? l’interrompis-je. Tu te sens bien ? Génial ! Alors j’ai vraiment hâte ...

— Bon Dieu ! dit-il, et cette fureur tranquille me poussa à la fermer, mieux qu’aucun cri n’aurait pu le faire.

Je pouvais l’entendre respirer difficilement.

— Écoute, dit-il. Je sais que tu penses que je suis un connard ... je suis un connard ... mais c’est pour ta protection. Je ne ... Il s’arrêta avant de finir ce qu’il allait dire.

— Ce n’est pas pour ma protection, rugis-je. Tu te fous de moi ? Tu t’inquiètes que je bousille ton enquête. Il n’y a que ça dont tu te sois jamais inquiété. Alors ne me raconte pas des conneries en prétendant que tu t’inquiètes de ce qui m’arrive.

Certaines personnes avaient des reflux d’acide. Pour ma part, j’avais développé des réflexes acides – et cela devenait chronique.

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- Je vais bien, Lisa. Vraiment. Et même si ce n'était pas le cas ... c'est la vie. Compris ?

Compris ?

Elle en resta bouche bée. Juste un instant. Elle se ressaisit.

- Tu n'as jamais été comme ça, Adrien. Si ... dur.

- Dur ?

Je clignant des yeux. Étais-je dur ? En l'espace de deux jours, on m'avait accusé d'être amer, jaloux et dur. C'était drôle, parce que je me sentais toujours moi. Juste ... plus fatigué.

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- Est-ce que le travail allait mal au point de tuer ?

Elle haussa une épaule dodue.

- Je n'écoutais jamais Porter quand il était lancé.

Ah. Enfin. Le secret d'un mariage réussi.

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- Adrien...

Je souris.

- Je sais.

Mais ce n'était pas le cas, parce qu'il reprit:

- Je te veux dans ma vie... tu peux définir les paramètres.

- Oh mon Dieu.

Je pressai mes mains contre mes yeux.

- Jake.

- Quoi? Tu sais très bien quoi. Nous ne pouvons pas reprendre où nous nous sommes quittés. Et je ne peut pas être pote avec toi.

- Alors c'était quoi, ce bordel?

La colère et la douleur dans sa voix étaient pénibles à entendre.

Je m'assis, le forçant à battre en retraite.

- Tu sais très bien ce que c'était, ce bordel, Jake. C'était notre façon de nous dire correctement au revoir.

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Il en était à son troisième mai tai – et je pensais sérieusement céder et en prendre un aussi – quand il dit :

— Je suppose que Jake a mentionné que nous nous connaissons… socialement.

Je réussis à ne pas ricaner à la pause délicate avant le mot « socialement ». Parce que rien n’était plus éloigné d’une circonstance sociale qu’un plug anal et une fessée.

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— Les apparences sont parfois trompeuses. Je suis plus que capable de prendre soin de moi-même.

— Ça, je le sais bien, dit Guy. Je n’ai jamais croisé un petit con plus autonome.

— Hé, attention aux adjectifs.

Il sourit en me tendant les assiettes.

— Tu as un problème avec autonome ?

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Je croisai son regard.

— J’ai juste besoin d’être le premier pour quelqu’un, Guy.

— N’est-ce pas injuste de me demander ça quand je ne viens pas en premier pour toi ?

Bonne question. Je ne sais pas pourquoi, j’avais l’impression d’être arrivé au bout de la route.

— Probablement pas, répondis-je.

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— Donc nous en avons terminé ?

J’entendis la tension crépiter dans ma voix et je sus qu’il l’entendait lui aussi. Je n’avais pas la force de continuer à m’escrimer contre lui. Je n’avais pas l’énergie de rester où j’étais, à prétendre que cela ne m’atteignait pas, que cela ne rouvrait pas les nombreuses blessures qui n’étaient pas aussi bien cicatrisées que je l’aurais cru.

— Oui, nous en avons terminé, dit-il d’une voix éteinte.

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J’observai ses yeux fauves balayer la pièce et trouver Paul Kane. Je vis le soulagement sur le visage de Kane, et je m’aperçus qu’ils se connaissaient : quelque chose dans la façon dont leurs regards se croisèrent, s’accrochèrent, puis se séparèrent – rien que quelqu’un d’autre n’aurait pu remarquer. Je me trouvais juste dans une position où je savais ce que signifiait ce regard particulier chez Jake.

Et puisque j’étais familier avec les activités de l’inspecteur Riordan à ses heures perdues, je devinai que les rumeurs au sujet de Paul Kane étaient vraies.

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