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Liste des extraits

— Vous avez une arme ?

— Moi ? Non.

— Ce n’est probablement pas plus mal, dit-il pince-sans-rire. OK, est-ce qu’il y a quelqu’un chez qui vous pouvez rester ? Bon sang, allez chez votre mère. Le Pentagone n’a pas un aussi bon dispositif de sécurité que le sien.

Je préférais encore mourir.

— Je ne vais pas mettre ma mère sur le chemin d’un tueur en série. Merci quand même pour cette idée.

— Que Dieu vienne en aide au tueur en série qui s’en prendrait à votre mère, marmonna Riordan.

Écoutez, faites juste preuve de bon sens. Vos amis n’ont reçu aucun avertissement. Vous, oui. Si vous êtes seul, verrouillez les portes et gardez un téléphone à portée de main. Évitez les ruelles.

— Merci, répondis-je d’un ton acerbe.

— Je vais demander à une patrouille de passer toutes les heures. Qu’est-ce que vous en pensez ?

— Génial.

— Et n’allez nulle part sans m’en informer. J’ai bien dit nulle part.

— Whoa, lâchai-je. C’est comme si on sortait ensemble. Pendant combien de temps suis-je assigné à résidence ?

C’était le silence le plus retentissant que j’aie jamais entendu. Aucun sens de l’humour, ce flic.

Il dit finalement, très calmement :

— J’ai une piste. Rien de solide pour le moment. Je vous dirai où ça me mène. Ça vous va ?

— Sûrement pas.

Il étouffa un rire.

— Tout ira bien.

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— Je vous dis juste que votre pote a fait de la prison pour agression avec une arme mortelle. Il a gravé ses initiales sur le cul d’un camarade de jeu.

Pour une étrange raison, je voulais demander quelles initiales. Celles de son nom de naissance ou celles du nom qu’il s’était choisi ? À la place, je dis :

— Les gens changent, non ? C’est le concept de la prison.

— Pas toujours. C’est le concept de la peine de mort.

Son visage était dur. Il n’était pas l’un de ces gars dont le point faible était la compassion. Je répondis :

— Les gens grandissent.

Riordan leva les yeux au ciel.

— Avez-vous pu lire ce qu’il a écrit à votre ami Hersey ? Et je cite, « Pour dire adieu à tout ce qui est pulpeux comme un raisin et qui m’a été ôté. Et je presse mes lèvres et te rends tes gémissements, et polis la lame du cran d’arrêt de ma langue rouge renard, et je tue celui que j’aime. J’aime celui que je tue. »

Je clignai des yeux.

— OK. Bon, ce n’est pas du Robert Frost.

— Et que dites-vous de ce petit bijou ? « Moissonné au coeur de ton corps, trahi et baisé par un sourire répété dans la cuvette de ton urinoir. Je sépare de ma lame tes entrailles de ton ego, ta bouche sanglante et bêlante. »

— Le plus effrayant dans tout ça, c’est que vous ayez mémorisé ce texte.

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Extrait ajouté par Idole 2022-08-17T17:13:46+02:00

Après avoir raccroché, je restais assis à battre la mesure avec la carte sur l’horloge de mon bureau.

Il me vint à l’esprit que je n’avais pas eu de nouvelles de Claude depuis notre prise de bec de la veille. Ça me paraissait bizarre.

Il me vint à l’esprit que si la carte avait bien été laissée à mon intention, il ne s’agissait probable-ment pas d’une erreur du fleuriste. Les roses et leur message énigmatique m’étaient bien destinés.

Il me vint à l’esprit que Tara avait raison à propos des souris. Il y avait assurément une odeur bizarre dans la boutique. Ici, dans le bureau, elle vous prenait à la gorge.

Il me vint à l’esprit que je ne comprenais pas ce que tout cela signifiait, mais que je n’aimais pas ça.

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— Tu ne sais pas combien de fois j’ai rêvé de te voir ici. Avec moi. Comme ça.

Il me guida jusqu’au lit.

Nous nous allongeâmes, enroulâmes nos bras l’un autour de l’autre. Cela devenait déjà familier.

Je voulais que ce soit familier. Je voulais m’y sentir bien. Je rejetai la pensée traîtresse me disant que Bruce m’enlaçait trop fort, que ses halètements urgents ne me laissaient pas le temps de respirer, qu’il était trop brutal quand j’avais besoin de tendresse, et hésitant quand j’avais besoin d’assurance.

— Dis-moi à quoi tu penses.

— Je ne pense pas.

— Je t’aime, murmura Bruce contre mon oreille.

Je tournai ma tête rapidement, arrêtant ses mots d’un baiser.

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— Pas d’antécédent. Pas d’inculpation. Vous rendez même les DVD que vous louez à temps. Fortuné, blanc et instruit, vous collez au vieux stéréotype du gay, à la virgule près.

— C’est la chose la plus adorable qu’on ait jamais dite de moi.

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J’ouvris le robinet d’eau chaude. Dans la surface vaporeuse du miroir, je fis la grimace à mon reflet, en entendant encore cette question pleine de condescendance, « Mais vous êtes un homosexuel ? » Qui sonnait plutôt comme « Mais vous êtes une forme de vie inférieure ? » Qu’avait donc perçu l’inspecteur Riordan ? Quel était son premier indice ? Des yeux bleus, des cheveux bruns un peu longs, un visage pâle et anguleux. Qu’y avait-il dans mon héritage anglo-normand qui hurlait « pédale » ?

Peut-être avait-il un dispositif pour nous démasquer, un « gaydar » ? Peut-être existait-il vraiment une liste de points à vérifier pour s’assurer qu’un mec était hétéro ? Un peu comme ces articles « Comment reconnaître un homosexuel ? » parus aux environs des années soixante. Comme lorsque j’en avais collé un sur la porte du frigo après avoir surligné mes signes distinctifs favoris :

- Physique délicat (ou excessivement musclé)

- Prends des poses peu communes

- Exubérant, discours fleuri, par exemple : sauvage, timbré, etc.

- Follement jaloux.

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—   Qu’arrive-t-il à Robert ?

Le froid s’insinua au creux de mes tripes. J’aurais aimé avoir pris le temps d’enfiler des chaussures. Nu-pieds et mal rasé, je ne me sentais pas prêt pour de mauvaises nouvelles. Il ne pouvait s’agir que de mauvaises nouvelles.

Tout ce qui concernait Robert n’était que mauvaise nouvelle.

—  Il est mort, m’apprit le grand type, Riordan.

Musclor fait homme.

—  Mort, répétai-je.

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— Vous savez ... Nous n’avons pas vraiment de suspect.

Moi. J’étais le seul suspect encore debout. Lisant entre les lignes, je saisis ce que Riordan était en fait en train de dire. Puisque de l’avis du département j’étais probablement le tueur, ils n’allaient pas déployer beaucoup d’énergie à me protéger.

— Ce que vous me dites, c’est que personne ne va prendre ça au sérieux avant de me retrouver découpé dans une ruelle.

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— Et comment suis-je supposé me mettre à l’abri ?

— En laissant la police faire son taff.

J’entendis le tranchant dans mon rire et sus que lui aussi.

— Ouais, c’est vrai. Il y a vingt-quatre heures, la police pensait que j’étais une pédale hystérique qui inventait tout ça, c’était tout juste si elle ne pensait pas que j’étais un meurtrier. Désolé si je n’ai pas une grande confiance en la p ...

Il m’interrompit :

— J’ai dit que j’étais désolé. D’accord ? C’est une enquête pour meurtre. Les ego en prennent un coup. Putain, pourquoi je suis en train de m’expliquer ?

Je n’en avais pas la moindre idée. Face à mon silence, il enchaîna d’un ton plus raisonnable.

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— Comment savez-vous que les freins de Chin ont été sabotés ?

— Parce que je les ai coupés ! Bon Dieu, je présume, OK ?

— Que Dieu me préserve des amateurs.

Je m’autorisai un doux moment de satisfaction.

— Vous l’avez juste mauvaise parce que vous aviez tort et j’avais raison.

— Et je dois vivre avec ça le reste de ma vie.

Il semblait sarcastique, pas désolé.

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