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« - Tessa !
C'est Hardin qui m'appelle au moment où je m'avance vers la voiture. Comme je ne réponds pas, il crie plus fort.
- Tessa !
- Je n'ai plus rien à te dire, Hardin. J'en est marre de t'écouter déblatérer tes conneries Maintenant, fous-moi la paix, putain !
Je me retourne pour lui faire face Je suis consciente que tout le monde a les yeux braqués sur nous, mais j'en ai vraiment assez
- Je... Tessa... je...
- Tu quoi ? Tu quoi, Hardin ?
Je crie de plus en plus fort.
- Je... Je t'aime ! hurle-t-il.
Tout l'air contenu dans mes poumons s'échappe d'un seul coup.
Molly s'étrangle. Steph a l'air d'avoir vu un fantôme. Et, l'espace d'un instant, tout le monde reste figé comme si un souffle surnaturel était passé par là et nous avait tous paralysés. Quand je retrouve l'usage de la parole, je dis doucement :
- Tu es malade Hardin, tu es vraiment malade, putain !
Même si je sais très bien que cela fait partie de son jeu, quelque chose en moi s'est réveillé quand j'ai entendu ces mots dans sa bouche. Je pose la main sur la portière de la voiture de Landon, mais Hardin me retient.
- C'est vrai. Je sais que tu ne vas pas me croire, pourtant c'est la vérité, je t'aime. »
Afficher en entier"-C'est quoi ça, putain ? Tessa !
Dans un murmure et sans quitter Hardin des yeux, je lui réponds:
-Tu ferais mieux de partir.
Noah fait un pas en avant et coasse, l'air victorieux,
-Je te remercie ! Je pensais que ça ne finirait jamais.
Hardin a l'air absolument effondré, le cœur brisé.
-Noah, j'ai dit: toi, tu ferais mieux de partir.
Les deux hommes restent bouche bée."
Afficher en entieril tend le bras pour ramasser l'oreiller que je lui ai jeté à la figure un peu plus tôt, et il le met entre nous comme une barrière avec un sourire ironique.
- Voilà, maintenant tu peux dormir en toute sécurité.
Je lui souris, c'est plus fort que moi.
- Bonne nuit.
Je glousse.
- Bonne nuit, Tessa.
Il rit aussi et je me tourne sur le côté.
Et là, j'ai beau regarder fixement le mur, je n'ai plus sommeil du tout. J'espère que mon excitation va retomber et que je vais réussir à m'endormir. Enfin j'espère à moitié.
Quelque minutes plus tard, je sens l'oreiller bouger et Hardin entoure ma taille de ses bras et me tire contre sa poitrine. Je ne le repousse pas, je ne proteste pas. Je savoure trop la sensation pour cela.
- Tu m'as manqué aussi, murmure-t-il dans mes cheveux.
Je souris, sachant qu'il ne me voit pas.
Afficher en entier-Tu n'es pas mon genre, comme je ne suis pas le tien. Mais c'est justement pour ça que nous allons bien ensemble- nous sommes si différents, et pourtant nous sommes pareils. Tu m'as dit une fois que je faisais sortir ce qu'il y avait de pire en toi. Eh bien toi, tu fais sortir ce qu'il y a de mieux en moi. Je sais que tu le sais, Tessa. Et, oui c'est vrai, je ne sortais avec personne, jusqu'à ce que je te connaisse. Tu me donnes envie de m'engager. Tu me donnes envie de devenir meilleur. Je veux que tu me trouves digne de toi. Je veux que tu me veuilles autant que je te veux. Je veux me bagarrer avec toi, et même quand on s'engueule jusqu'à ce que l'un de nous admette ses torts. Je veux te faire rire, et t'écouter disserter sur tes romans classiques. J'ai juste... besoin de toi. Je sais que je suis cruel parfois... enfin, tout le temps, mais c'est seulement parce que je ne sais pas faire autrement.
Sa voix devient un murmure, son regard est fou.
-je suis comme ça depuis si longtemps, je n'ai jamais voulu être autrement. Jusqu'à maintenant, jusqu'à toi.
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Afficher en entier- S’il te plaît, embrasse moi. J’ai besoin de toi.
Ces mots me font craquer. Ce garçon, abject, ivre, indécent, vient de dire qu’il avait besoin de moi et, sans que je sache pourquoi, ces mots résonnent comme de la poésie à mes oreilles. Hardin est comme une drogue, à chaque nouvelle prise, aussi petite soit-elle, j’en veux plus. Il annihile toutes mes pensées, envahit tous mes rêves.
Afficher en entierJe regarde sa silhouette brouillée par mes larmes et lui demande simplement :
– Alors, pourquoi perdre ton temps avec moi ? Pourquoi m’as-tu suivie jusqu’ici, Hardin ? (Son silence est sa seule réponse.) C’est bien ce que je pensais. Tu croyais pouvoir venir t’excuser et que j’allais accepter de rester ton secret, ta petite amie ennuyeuse et cachée. Tu te trompes, tu as pris ma gentillesse pour de la faiblesse et là, tu t’es gravement trompé.
– Petite amie ? Tu pensais être ma petite amie, s’esclaffe-t-il.
La douleur dans ma poitrine est instantanément multipliée par mille et j’ai du mal à tenir debout.
– Non… je…
Je ne sais pas quoi dire.
– Tu ne croyais pas ça, quand même ? dit-il en riant.
– Tu sais bien… que si.
Il m’a déjà humiliée, alors au point où j’en suis, je n’ai plus rien à perdre.
– Tu m’as servi ton baratin, disant que tu voulais plus, et je t’ai cru. J’ai cru à toute cette merde que tu m’as racontée, toutes ces choses que tu prétendais n’avoir jamais dites à personne, mais je suis sûre que c’était des conneries, ça aussi. Je suis sûre que tu as tout inventé. Mais tu sais quoi ? Je ne suis même pas en colère contre toi. Je suis furieuse contre moi d’y avoir cru. Je savais qui tu étais avant de tomber amoureuse de toi. Je savais que tu allais me faire souffrir. C’était quoi, déjà, ton expression ? Tu me détruirais ? Non, démolirais, c’est ça, tu me démolirais. Eh bien, félicitations, Hardin, tu as gagné.
J’éclate en sanglots.Une expression douloureuse passe dans son regard… enfin quelque chose qui ressemble à de la douleur.
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Afficher en entier-Je ferais mieux de m'en aller.
Je me lève et me dirige vers la porte.
-Ne t'en vas pas, dit-il doucement.
Son ton suppliant m'arrête net. Je tourne la tête, il est juste derrière moi.
-Pourquoi? Pour que tu me jettes d'autres insultes à la figure?
Je me retourne. Il m'attrape par le bras et me tire violemment en arrière.
-Ne me tourne pas le dos!
Il a hurlé encore plus fort que moi.
-Il y a longtemps que j'aurais dû le faire! (Je le repousse.) Je me demande même ce que je fais ici! Je suis venue à l'instant où Landon me l'a demandé! J'ai laissé mon copain en plan, mon copain qui, comme tu l'as dit toi-même, est la seule personne capable de me supporter, pour venir à ton secours! Tu sais quoi? Tu as raison Hardin, je suis vraiment nulle. Je suis nulle d'être venue ici, je suis même nulle d'essayer...
Mais ses lèvres sont sur les miennes et m'empêchent de finir ma phrase. J'essaie de le repousser, en vain. Mon être tout entier veut lui rendre son baiser, mais je garde le contrôle. Sa langue essaie de s'insinuer entre mes lèvres et ses bras me serrent plus fort, malgré mes efforts pour lui résister. C'est inutile. Il est plus fort que moi.
-Embrasse-moi, Tessa.
Son souffle est sur mes lèvres, mais je secoue la tête. Il pousse un grognement de frustration.
-S'il te plaît, embrasse-moi. J'ai besoin de toi.
Afficher en entier- Ne me touche pas ! Je n'y crois pas ! c'était vraiment un coup bas, Hardin, même venant de toi !
En hurlant, je dégage mon bras et je le pousse violemment. C'est la première fois de ma vie que je fais ça, mais je le déteste plus que tout.
- Si tu lui cours après, tout est fini.
J'en reste bouche bée.
- Fini ? Qu'est-ce qui est fini ? Fini de jouer avec mes sentiments ? Je te hais !
Mais comme je ne veux pas le laisser satisfait de m'avoir fait enrager, je baisse le ton et j'ajoute plus calmement :
- Tu ne peux pas finir quelque chose qui n'a jamais commencé.
Il laisse retomber les bras le long de son corps et il ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier— Ne pleure pas, Tess, murmure Hardin.
Le plus drôle, c’est que je ne me rends pas compte que je pleure. Hardin lève la main et instinctivement je recule, mais du pouce il recueille la larme qui coule sur ma joue. J’ouvre les lèvres, surprise par la douceur de son geste. Qui est ce mec ? Où est passé le Hardin cruel et grossier que je connais ? Je lève les yeux et croise ses yeux verts, dont les pupilles se dilatent.
— Je n’avais pas remarqué que tu as les yeux si gris.
Il parle tellement bas que je dois me pencher vers lui pour l’entendre. Sa main est toujours posée sur mon visage, et mon esprit bat la campagne. Il attrape son piercing entre ses dents en aspirant la moitié de sa lèvre inférieure. Nos regards se croisent et je baisse les yeux, ne sachant pas très bien ce qui se passe. Quand il retire sa main, je regarde ses lèvres encore une fois et je sens que ma conscience et mes hormones entrent en conflit.
Je perds tout repère et, à sa grande surprise, j’écrase mes lèvres sur les siennes.
Afficher en entier-Arrête!
Je suis réveillée en sursaut par la voix douloureuse d'Hardin. Je le cherche des yeux, puis le découvre par terre à côté du lit, le corps agité de soubresauts. Je saute du lit pour m’agenouiller à côté de lui et le secoue doucement par les épaules pour essayer de le réveiller. Je me rappelle comme ça a été difficile la dernière fois. Je me penche sur lui et j'entoure ses épaules de mes bras fluets alors qu'il se débat dans son sommeil. Un gémissement s'échappe de ses lèvres parfaites et, brusquement, il ouvre les yeux.
-Tess, souffle-t-il en m'entourant de ses bras.
Il est haletant, couvert se sueur. J'aurais dû l'interroger à propos de ses cauchemars, mais je n'ai pas voulu exagérer, il m'en a déjà dit beaucoup, beaucoup plus que je n’espérais.
-Je suis là, je suis là.
J'essaie de le rassurer. Je tire son bras en lui faisant signe de se lever et de revenir dans le lit. Quand son regard croise le mien, la confusion et la peur se dissipent peu à peu.
-J'ai cru que tu étais partie.
Nous nous recouchons et il me tient contre lui, aussi serré que possible. Je passe la main dans ses cheveux indisciplinés trempés de sueur, et ses paupières se ferment peu à peu.
Sans rien dire, je continue à lui masser le cuire chevelu pour le calmer.
-Ne me quitte jamais, Tess, dit-il dans un murmure avant de s'endormir.
Mon cœur est près d'exploser. Aussi longtemps qu'il voudra de moi, je serais là.
#Hardin et Tessa
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